Je vous avais prévenus : on va causer du PACTE. Qu’est-ce qu’un pacte ? (« 1 pacte, c’est kwoua ?« ), eh bien, le dico dit en substance que c’est une « convention solennelle entre 2 ou plusieurs personnes physiques ou morales« . Merci maître Cappélo, ça aide. Puissamment. Retenez bien cet adjectif, c’est solennel, un pacte, il faut de la solennité, sinon ça vaut pas. Cochon qui s’en dédit.
Travaux pratiques sur le pacte : ce matin, à la fraîche, monsieur Valls, qui en connaît un rayon en matière de pactes, « remplace le pacte de responsabilité par le pacte de confiance« , voir le canard qui nous en informe gratuitement. Qu’est-ce à dire ? (ça veut dire kwoua ?)
En fait, le pacte aurait dû être « de confiance et de solidarité« , comme débattu avec le MEDEF, en termes fort précis. Pas de croissance et de fermeté, de confiance et de charité, de déviance et de qualité, non. Confiance et solidarité, dans cet ordre. Le hic, c’est que juste quelques jours plus tôt, notre Valls (ah, l’Ayrault va nous manquer, je le sens) avait dévoilé aux yeux éblouis de ses ministres et sous-ministres le pacte « de responsabilité et solidarité« . Vous suivez ?
Responsabilité –> confiance.
Solidarité, c’est bon, on garde.
La responsabilité passe à la trappe, et place à la confiance. On peut être irresponsable, ça ne gêne pas, mais en confiance, ça oui. La confiance solidaire, ça a de la gueule, comme dirait monsieur Montebourg. C’est quand même autre chose que la responsabilité solidaire, on sent bien la différence. Vous la sentez vous aussi, la différence ? hein ?
Tibert, confiant et solitaire