Pas Oui-Oui, le niais et infantile personnage de BD pour 2-3 ans. Oui, évidemment que oui. L’Ecosse doit voter son indépendance, parce que…
… Parce que ça ferait manifestement ch… les Britanniques, spécialement les Anglais. Et qui sait, ça donnerait des idées aux Gallois ? et puis l’Ulster finirait peut-être par rejoindre enfin la République d’Irlande, nonobstant les obscènes simagrées des Orangistes ? la couronne britannnique réduite à sa plus simple expression… Charles futur roitelet de province…
Les Britanniques sont la tête de pont des USA en Europe – enfin, à 35 km de l’europe, soit environ 22 miles. C’est qu’ils comptent bizarrement, ces gens-là, et s’ils ont fait mine de laisser tomber leurs Guinées, leurs machins qui valent 12 trucs ou 6 ou 20, voire 21, ils en sont encore aux onces fluides, c’est dire !
Et que deviendrait Balmoral, l’énorme château écossais de sa Très Coûteuse Majesté ? on pourrait en faire un musée du kilt et du tartan, ou une Maison du Whisky, ou… bref un truc qui serve enfin à quelque chose.
Et puis ça rabattrait le caquet de nos ennemis séculaires, encore plus séculaires que les autres, ceux qui ont salement brûlé Jeanne d’Arc, tenté de nous piquer l’Aquitaine et les vignobles du Médoc, exigé qu’on leur rende leur « money back », colonisé à peu près la moitié de la Planète, et avec quels résultats brillants lors de la désescalade du siècle passé ! l’Irak, le Pakistan, Israël la Jordanie et le foutoir en Palestine, ce sont leurs oeuvres, entre autres. Et puis ça roule à gauche.
Ce Oui donnerait aussi des ailes aux autres centrifuges, ceux qui causent français sur les rives du Saint-Laurent et doivent encore faire allégeance à la Reine d’Angleterre, ceux qui ont pour capitale Barcelone, ceux qui Breizh-Atao et kenavo, et les revanchards de la langue d’Oc contre celle d’Oïl, et les Basques les Lombards les Savoyards les Lapons les…
C’est bien joli mais le Non l’emportera. Outre que le futur et opportun second rejeton du royal couple Wlliam-Kate serait vexé, voire peiné qu’on vote Oui, le vertige vous prend, quand d’un simple bout de papier vous pouvez larguer les amarres, tchaac, comme ça, abolir des siècles d’habitudes pépères, donner du sens au mur d’Adrien, et vous retrouver au grand large. Oui, on peut rêver, jouer à se faire délicieusement peur ; Non, on dormira mieux.
Tibert