Entre guillemets, évidemment : « très claires« , faites-leur confiance, puisqu’ils vous le disent. Une des phrases favorites de nos Grands Chefs…
Tenez, pour caresser le petit contribuable dans le sens du poil, on va lui supprimer ses impôts directs, allez hop, soyons fous. Qui va financer ça ? euh… mais c’est très clair, on vous assure. Trois millions de foyers fiscaux soustraits à l’impôt, pour 3 milliards de rentrées fiscales qui ne se feront pas. Ou quelque chose comme ça… faut voir… « en matière fiscale, il ne faut pas trop entrer dans le détail sinon ça brouille le message principal« , nous assurent-ils. Surtout ne pas brouiller le message.
Moi je vous le dis, c’est du pur pipeau de langue de bois en bois massif, et de la démagogie de chez Démago. De la surenchère socialisto-socialiste, du message codé PS. Et tant pis pour les principes républicains, et pour les retraités « les plus aisés », ceux qui gagnent des sommes folles, des plus de 1400 euros par mois, vous vous rendez compte, et qui vont bien évidemment supporter le coût de ces cadeaux.
En matière de principes républicains, l’impôt direct est hautement symbolique : que l’on claque ou pas (TVA, impôts et taxes, n’oublions pas les taxes ! sur la consommation), que l’on épargne ou pas, qu’on soit ponctionné en plus sur son patrimoine ou pas, il faut contribuer au fonctionnement de l’Etat, des services publics et toutes ces sortes de choses. Un peu ou beaucoup, mais toujours. Une façon de bien rappeler que la Police, la sécurité, les infrastructures, l’école, gnagnagna… tout ça ne tombe pas du ciel. Même 5 balles, 10 balles, si peu que ce soit, il faut, contribuables mes frères, contribuer !
Nos démagogues patentés s’en foutent : ce qui compte à leurs yeux, c’est de s’assurer des voix. Important, ça, les voix. Plus que les principes républicains.
Tibert