Les « départementales » : une réforme pour simplifier. D’abord on nous déclare, à la poubelle les départements, c’est ringard – ça l’est, effectivement ; ensuite ah non finalement les départements, c’est essentiel les départements ! bon… moi qui croyais… et puis les communes, les communautés de communes, les cantons, les sous-préfectures, les… le millefeuille ça va continuer ? et les élus ? non non vous allez voir on va faire des économies : simplifier, rationaliser, tout ça.
Voyons voir : 4.055 cantons avant 2015, soit 4.055 conseillers généraux. Après la réforme, des binômes bisexués (un homme, une femme, chabadabada) , pour seulement 2.064 cantons remodelés, soit 2.064 x 2 = 4.128 élus départementaux. Différence ? + 73 conseillers ! Soixante-treize ou septante-trois conseillers de plus. On simplifie, vous voyez bien, on va faire des économies.
Reste à espérer, en désespoir de cause, en la représentation féminine maintenant obligatoire pour les faire, ces économies : et si elles, elles étaient conscientes que l’argent des départements vient du portefeuille des contribuables ? et si elles, elles n’en avaient rien à faire, de « se la péter » avec des dépenses de luxe et de paraître – à nos frais, évidemment ?
Mesdames, prenez donc le pouvoir dans les départements, c’est tout ce qu’il nous reste d’espoir.
Tibert