Les ex-UMP’istes se désignent eux-mêmes désormais comme « Les républicains ». C’est supposé chouette, « les républicains », la république… « La ré-pu-bli-queu nous z’appèè-leu », nous connaissons. Confiscation par la droite classique d’une noble idée ? d’aucuns s’indignent, ce serait un hold-up. Mais voyez comme la « république » est malléable, protéiforme :
La République de Weimar
La République de Salo
La République Démocratique du Congo
La République Populaire Démocratique de Corée (sic)
La République Démocratique Allemande (re-sic)
La république Socialiste Soviétique
La République Islamique d’Iran
La République Bananière de… (compléter).
Voyez, la république, petit-r ou grand-R, ça prend toutes les formes possibles ; la république c’est une page blanche, on y écrit ce qu’on veut. Le pire ou le meilleur.
Tibert
En quelque sorte, la république – comme la démocratie, d’ailleurs – ça aurait le goût de la sauce qu’on y met, comme les quenelles et les spaghettis ? la république sauce Sarkozy, sauce Hollandaise…
La sauce hollandaise ! ah ah. Avec du poisson, bien entendu. A part ça, oui, c’est le sens : les républicains, c’est à la mesure de la république qu’ils projettent, avec des adjectifs en -aire ou en -ique : exemplaire, bananière, socialiste, populaire, démocratique, islamique…
Et à la sauce américaine, on aura compris, ce ne sont pas des Démocrates