Monsieur Bill (Robert, donc) Gates Jr. est paraît-il à la tête d’environ 70 milliards d’euros (ou plutôt en équivalent euro ; on espère pour lui qu’il a diversifié son portefeuille), « une fortune qu’il doit à son bijoux, Microsoft qu’il a fondé« . Je cite là la légende d’une photo dudit Bill Gates, ou plutôt de sa tête, vu que ses doigts de pieds ne permettent pas à eux seuls de le reconnaître ; photo fournie par Le Figaro-en-Ligne dans un article sur le « Top 10 des plus riches de l’Histoire ». Bill y côtoie Staline, Rockefeller et consorts.
Soixante-dix milliards d’euros c’est une somme difficile à appréhender, et pour tout dire aberrante pour un ménage. Combien ça peut-il représenter de paquets de 500 gr. de spaghetti Pandani ? (*) (**) les sens défaillent…
Eh bien le Figaro vous le dit : c’est la valeur de son bijouX. Avec un X, pour marquer combien ce bijouX est cher, et lui est cher. N’aurait-il eu qu’un seul bijou que ça le déprécierait fichtrement. Pour un homme, on le sait depuis Jean Todt (l’ex-Chef des courses chez Ferrari) et surtout Jacques Seguéla le communicant, LE bijou-ou sans X de l’homme c’est sa montre ; l’homme se doit d’arborer une flamboyante, clinquante et rutilante Bolex à son poignet, notamment s’il a atteint la cinquantaine.
Bon, on ne va pas en faire des caisses (de bijoux), mais je me souviens avoir ânonné sur les bancs de l’école « Bijou Caillou Chou Genou Hibou Joujou Pou prennent un X au pluriel. » Des clous (avec un S) ! ça ne s’apprend plus sur les bancs des écoles de journalisme, ni même sur les bancs des écoles de correcteurs de textes. Ils nous l’ont collé au pluriel d’office, le bijouX de Gates. Effectivement ça fait sens : avec 70 milliards d’euros on peut s’acheter, la cinquantaine venue, des paniers de montres.
Tibert sans X
(*) à 0,9 euro / paquet, ça fait 700 10 e9 /9 = 77,77 milliards de paquets de spaghetti (ou de linguini, ou de pipe rigate, ou de penne…) : de quoi voir venir.
(**) Contient du gluten.