On a retrouvé le troisième kamikaze du Bataclan (comment dit-on « kamikaze » en arabe ? ). Pas nous, non, c’est un avis de décès envoyé de Syrie qui a livré l’identité du Tueur Inconnu. Ils en avaient marre, là-bas, de nous voir chercher sans succès… un jeune gars de l’Est, un de plus, et encore un qui a cru que quelques dizaines de superbes vierges toujours vierges allaient, là haut, lui « vider les burettes » à longueur d’éternité. Il va être déçu… enfin non, il ne va rien du tout, c’est terminé pour sa belle jeunesse, et, hélas, pour ceux qu’il a assassinés au passage.
Et comment sait-on que c’est lui ? parce que, munis des renseignements obligeamment communiqués depuis la Syrie, d’aucuns ont été collecter des traces ADN du gars susnommé chez lui, et qu’on les a comparées avec celles des bouts de restes qui restaient de lui sur les lieux de son suicide. Et, nous disait la journaleuse de BFM hier, « ça matche« .
Alors ça « matche » ? quoi, ça ? ça, ce sont les échantillons d’ADN. Et ça « matche », de to match, en anglais : correspondre. Bref ça correspond : les deux échantillons d’ADN correspondent… correspondent à quoi ? ben ils correspondent entre eux : ils se superposent, quoi. Ces traces ADN proviennent de la même personne, elles sont identiques. C’est clair ?
Comparons les longueurs, comme aux concours de bites de notre jeunesse : à ma gauche les échantillons matchent ; à ma droite ils correspondent. Huit lettres contre treize. Zut, les Anglais ont gagné ! sauf que c’est l’inverse, vu que c’est çui qu’a la plus longue qu’est le meilleur. Et en français, ce qui ne gâche rien.
Tibert