Je ne sais pas lequel des deux sujets est à privilégier, mais je vais procéder dans l’ordre, hein ? je commence donc par le premier.
Les Verts Rhône-alpins ont décidé de se ranger sous la brillante bannière de monsieur Philippe Meirieu pour les élections régionales à venir. Voilà qui dit clairement dans quelle confusion mentale sont tombés ces pauvres gens ! monsieur Meirieu Philippe, grand gourou de la science éducationnelle, théoricien de l’éclatante réussite de l’Educ’Nat’ depuis 20 ans (« Aucun savoir n’est supérieur à un autre« , c’est bien connu), de la déréliction des IUFMs et de la m… où est tombé l’enseignement public en France (*): monsieur Meirieu est écologiste !! et nous l’ignorions. Voilà qui est réparé. Et bon vent aux Verts Rhône-alpins : si j’habitais là-bas, je passerais bien au large.
Deuxio : je vous cause, là, de la photo dont auquel j’ai épinglé en haut de mon blog. « Les journées du boudin délocalisées« . Ca se passe à Noirétable, joli village des Bois Noirs et du Forez réunis. J’ai repris le titre de cet important article dans la gazette locale,qui s’intitule « La Gazette », eh oui, et je suis pas peu fier de la qualité des journaleux de par ces coins. En voilà des journaleux qui savent accorder les participes passés ! car si l’on avait écrit « Les journées du boudin délocalisé« , ça vous aurait eu une toute autre gueule : s’agit pas que le boudin vienne maintenant de Lituanie, de Chine ou du Bangla-Desh, ah ça alors où va-t-on ? et jusqu’où ira-t-on ?
Non, ce sont les journées du boudin qui sont délocalisées. Ah bon ! En fait, pas bien loin : c’est le club de foot de Boën-Trelins qui organise les célèbres Journées du Boudin, délocalisées cette année à Noirétable. Ce sera les 14 et 15 novembre, et il y aura des intronisations dans la Chevalerie du Boudin : à vos agendas, donc !
Tibert
(*) entre autres joyeusetés sur les IUFMs, lire cet instructif témoignage : « La ferme aux professeurs – journal d’un stagiaire », de François Vermorel.
Que doit on écrire ?
je pense aux années que j’ai vécu de puis…
ou
les années que j’ai vécues
…cues ! évidemment, mais c’était juste pour voir si je suivais.
eh ben non
les verbes coûter, valoir, vivre peser, marcher courir sont intransitifs (donc pas d’accord au pp) au sens propre
les quarante années que j’ai vécu (pendant lesquelles j’ai vécu)
mais ils peuvent devenir transitif au sens figuré
les belles années que j’ai vécues
le français est une belle langue un peu compliquée
Donc si je comprends bien, non mais oui, en quelque sorte…