Le projet de Budget-B-majuscule 2017 des Finances Françouâises, sous la houlette de monsieur Sapin – muni de son armée de fonctionnaires des Finances du pont de Bercy à Paris – a suscité dans un canard (de droite, est-il besoin de le préciser ? ) le commentaire élogieux qui suit : « ce budget est maquillé comme une voiture volée« . Vous pouvez traduire aisément : c’est du flan, du traficotage de compteur. D’abord et bien évidemment parce que, vous dites-vous, les manivelles vont changer de pognes ? les manivelles visibles, celles qu’on voit, oui, très probablement. Mais les milliers de gratte-papiers du Pont de Bercy – sous lequel coule tout autant la Seine que sous le pont Mirabeau, cher Guillaume – resteront, eux, avec leur imagination débordante en matière de nouveaux impôts-et-taxes. Faites-leur confiance, il reste de la laine à tondre, c’est leur conviction profonde, et ils sont payés pour ça ( c’est d’ailleurs un bel exemple de cercle salement vicieux : vous payez plus pour avoir plus de fonctionnaires chargés de vous tondre encore plus, et ça marche, comme disait l’autre).
Mais bon… vous pourrez lire avec profit ce que nous concocte « pour du beurre » ( et l’argent du beurre ? ) notre Sapin de ministre. Cela permettra de passer l’exam’ à Bruxelles, savoir si nous sommes « vu de loin derrière un arbre » dans les clous des normes bruxelloises, une fois ; et puis que les successeurs se dém… brouillent avec ça une fois l’alternance venue : ça permettra de les bombarder de critiques par la suite, c’est de bonne guéguerre gauche-droite comme nous la connaissons depuis 60 ans – scénario usé de chez Usé mais toujours en vigueur – et tout roulera comm d’hab. L’avenir est prometteur, voire radieux, je puis vous le confirmer.
Tibert
… Encore une « Fourberie de Sapin » ?
(Mazette, on voit qu’il y en a qui ont des lettres) Au fait, à Bruxelles-une fois les ayatollahs de la rigueur budgétaire ont baissé les bras – montées populistes obligent. Du coup les contorsions et maquillages du budget 2017 du Sapin ne sont plus aussi nécessaires que ça… donc nos chefs vont pouvoir lâcher encore quelques petits cadeaux pré-électoraux, à tout hasard. Hier c’était les buralistes. Demain, les coiffeurs ? demain on rase gratis…