Des jobs et du Jobs

(Note liminaire : une « Rue Steve Jobs » à Paris ? il en est question… pourquoi pas une rue J-C Decaux (avec des sanisettes et un abribus), un square Paul Ricard (remarquez, il a déjà son circuit, mais privé, le circuit…) ou une avenue Bernard Tapie, ce flamboyant patron charismatique ? qu’a fait l’Etats-Unien Steve Jobs pour mériter une rue à Paris ? vendre nettement trop cher des smartfaunes certes mignons et plats mais surtout pas compatibles avec les connecteurs standard ? instituer l’obsolescence de ses produits tous les 9-10 mois pour inciter les gogos à se ré-équiper ? mener sa boîte californienne d’une main de patron de choc ? snober les réparateurs non labellisés ? bidouiller son organigramme mondial pour échapper insolemment aux impôts malgré des marges indécentes ?  encore un coup des groupies d’Apple… espérons que les autorités compétentes y mettront le holà. Ici je rejoins pour une fois les suggestions des écolos et élus de gauche ; Ada Lovelace (1815-1852) a ma préférence : quel personnage, et quel nom ! mais aussi son compère Charles Babbage, ou Alan Turing, Kurt Göddel, Grace Hopper, bref des têtes chercheuses hardies, pas des hommes d’affaires)

Mais poursuivons : les tares du système, suite. J’ai peu de temps aujourd’hui pour en traiter ; pas le temps, pas le temps… je me fais l’effet – en toute modestie  – d’Evariste Galois rédigeant fiévreusement la somme de ses géniaux travaux mathématiques, la nuit qui précéda le duel stupide où il perdit la vie – pour une sombre et ridicule histoire de femme, comme d’hab. Mais en peu de mots : j’entendais l’autre jour monsieur Mélenchon affirmer que les Français, contrairement aux supposés projets de monsieur Fillon, voulaient des services publics, tenaient mordicus à leurs services publics… (sous-entendu : avec des fonctionnaires, of course !).

Mais moi aussi… moi aussi, j’y tiens, aux services publics (de qualité, bien sûr, pas des guichetiers rébarbatifs et cossards). Et comment ! mais pour cela, pourquoi des fonctionnaires, avec le statut ruineux de fonctionnaires ? des salariés « normaux » ça ne le fait pas ? pourquoi ? ils sont pas bien, pas fiables, les salariés « normaux » ? les traminots de Clermont-Ferrand (pas fonctionnaires) versus les employés de la RATP (fonction « para-publique ») : ils font exactement le même boulot… et comparez les statuts ! c’est normal, ça ? c’est « Egalité » (et Fraternité, et tout le toutim) ?  Bon, j’arrête là, j’ai pas le temps.

Tibert

One thought on “Des jobs et du Jobs”

  1. Tout ça me fait songer aux USA, où les « shérifs » sont ELUS par la population !!! En conséquence de quoi, les PV sont susceptibles d' »oublis » dès lors que l’époque des élections approche ; tout comme à Noël, les flics ont le droit à pleins de cadeaux plus ou moins importants de la part de leurs « administrés » qui ont des choses à se faire pardonner… sans, bien entendu, qu’il soit JAMAIS question de pots-de-vin ou autre dessous-de-table ! « Incorruptibles », avez-vous dit ? Vuuus n’y êtes pas du tûûûûûût !!!! Simples questions de relations publiques bien comprises, bien sûr !

    * PS / une autre faute qui m’avait échappé dans mon com. précédent : l’accord machiste du participe passé « accompagné », que j’ai mis au féminin pluriel alors qu’il y avait une harpiste contre deux instruments (masculins). Comme le soulignait jadis l’une de mes amies « En grammaire française, un petit garçon de dix ans l’emporte sur 2750 suffragettes, même déchaînées… »
    A propos de suffragettes : Vive Madame Taubira !!! Taubira for président(e) !!!!
    Bon, on se calme, Tim… Le soleil n’est pas encore levé sur le jour où la République aura une présidente – noire, qui plus est !!! – .
    La seule question qui reste, c’est : de quel genre de Trump allons-nous hériter ?
    @ + !

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