Ah ah ça vous la coupe, hein, qu’on cause d’autre chose que de la Présidentielle ? mais si, c’est possible. Bon, juste deux mots pour vous rassurer : saviez-vous que notre lider maximo du Parti de Gauche, Jean-Luc « Caramba » Mélenchon, l’homme à la vareuse façon Raoul Castro, 66 ans aux prunes (*), a pour projet de chambouler la diplomatie française ? hispanophone accompli – ses deux grand-pères étaient Espagnols – le voilà qui veut nous larguer de l’OTAN, ce machin atlantiste et surtout nord-américain, et nous amarrer à Cuba, au Venezuela, la Colombie, l’Iran… tous ces pays joyeux et qui pètent de prospérité 😉 . Tenez, lisez ça, un éclairage sur l’Alba, l’aube, rien que ça, qui dit se lever sur l’Amérique Latine, et vous saurez pourquoi avec Jean-Luc M. l’avenir est plus radieux, l’aube est proche camarade – surtout avec un SMIC rehaussé de 15 %, olé !
Mais quel rapport avec la « morue fraîche » du titre ? ah ça c’est un vieil oxymore que j’affectionne… vous savez que le cabillaud se pêchait abondamment loin-loin, très loin vers les bancs froids de Terre-Neuve ; pour le conserver jusques aux ports de notre façade atlantique, les Basques, les Espagnols, les Portugais, les Bretons… le salaient à bord, et si possible le faisaient sécher. Et, miracle, cela devenait de la morue. Le cabillaud, c’est le poisson au naturel, sans apprêt, tandis qu’une morue – ce n’est pas là une insulte – est un cabillaud éviscéré, décapité, nettoyé, ouvert et mis à plat, puis salé très copieusement (séché) pour longue conservation. Mais je me répète, j’ai déjà traité de la morue-cabillaud dans un vieux billet. Rien n’a changé depuis, et la morue fraîche des menus snobs est toujours aussi oxymoresque que l’obscure clarté chère à Corneille.
Evidemment, si je vous entretiens de la morue et du cabillaud, c’est que le jour s’y prête, d’aucuns aujourd’hui font ça et là pénitence religieusement, un succulent bacalao a braz, une brandade bien garnie et gratinée à point, agrémentée d’un mesclun à l’huile de noix… ah bon me direz-vous, c’est culinaire, votre billet, pas politique, alors ? quel rapport entre une morue et un politicien « de longue conservation » ? eh bien vous prenez un cabillaud banal, ordinaire, et hop ça devient une morue fraîche ! une tout autre gueule, avouez. Et vous prenez un politicien en fin de carrière – le plus âgé du quatuor chéri des sondages – ex(?)-trotskyste, ex(?)-Franc-maçon ex-PS, ex-à peu près tout à gauche, et hop c’est « la France insoumise » : c’est le même plat que d’habitude, mais au menu ça le fait tout de suite mieux.
Tibert
(*) L’âge de la retraite, eh oui, après une carrière d’élu divers et varié d’environ trente-cinq années. Trente-cinq ans de vie politique, ça use, ça use. Un dernier tour, mais le dernier, alors !
… Cher et vénéré Tibert, feriez-vous une fixation sur la morue (autre sobriquet de la prostipute, dont je ne suis jamais parvenu à déterminer l’origine ? Peut-être parce qu’elles sont – étaient… – plus particulièrement abondantes dans les ports ? Le mystère reste entier.)
Autre chose ; je vous cite, sur votre invitation (2007) : « Enfin, un des gus, parce que les z’autonomes, les SUD-Rail et j’en passe, tous d’accord pour empêcher l’ « usager » de voyager, bien qu’ils soient censés de par leur métier le lui permettre, notamment quand il a payé son billet. »
… Je trouve qu’on pourrait se poser bien des questions, après avoir assisté à la « sortie » manu-militari d’un passage « en surbooking » (dire en « surnombre » serait sans doute jugé ringard ?) dans l’un des vols de la plus grande compagnie aérienne des USA, alors que ce brave quidam possédait un billet en bonne et due forme, était tout à fait en règle et ne présentait aucune des caractéristiques auquel on reconnaît un dangereux islamiste (la barbouze bien étalée jusqu’aux genoux, le jodpur (falzar flottant) sous la tunique, le kriss en bandoulière, la Kalatch en pectoral avec en prime une douzaine de grenades bien mûres planquées sous le turban et des baskets avec semelles en plastic à auto-allumage…)
Motif ? on avait besoin de son fauteuil pour rapatrier un équipage qu’on attendait ailleurs. Ca m’a rappelé de vieux souvenir : mon père faisait partie d’un club très fermé, le « Club des 2000… » meilleurs clients d’Air France, avec de nombreux avantages à la clef ; dont celui d’avoir TOUJOURS et quoiqu’il en soit une place sur les vols de notre nationale compagnie… On a même arrêté un jour un zinc en procédure de décollage en bout de piste pour que papa puisse s’y glisser, éventuellement sur un strapontin de secours situé dans le cockpit lui-même, juste derrière le pilote ! J’ai profité un jour de ce siège pas banal alors que j’étais gamin sur un vol Bruxelles-Berlin où j’accompagnais mon paternel et ça m’a laissé un souvenir extraordinaire !
Ce qui m’a frappé aussi dans les « vidéos » de cet « incident » filmé par des passagers (Bravo les portables ! enfin ils servent à quet’chose d’utile !), c’est l’extraordinaire exigüité de l’allée centrale ou ce pauvre gonze s’est retrouvé trainé par les bars et le jambes… J’ai souvenance, du temps de ma vie active, des « Tridents » des Saudi Airlines où l’ont aurait pu faire une pétanque ou installer un bowling, entre les rangées de sièges… C’est kwah le « surbooking » ???
‘Oulez qu’j’vous dise ? Non : vous le savez déjà. Petite consolation, le capital de la compagnie incriminée a perdu plus d’un million de dollars en bourse en moins de 24 heures.
Bien fait pour leur tronche.
J’ai vu cette vidéo, évidemment, comment y échapper ? et partage votre émoi, y compris sur l’étroitesse du couloir central, où bientôt on ne pourra plus se déplacer que de profil, tels les personnages des bas-reliefs égyptiens.
Mais que ceci ne nous éloigne pas du sujet : le Premier Dimanche après Pâques ! tenez, pour l’originale « Alliance Bolivarienne » à laquelle souhaite nous faire adhérer JL Mélenchon (avec un E, pas un A)- proposition # 62 de son programme – les borborygmes embarrassés de Clémentine Autain, sa porte-parole, qui découvre la chose : « Ah bon ? la proposition n° 62 ? » Mignon…
Caiss’ ous ‘oulez qu’vous dise ? On l’a embauchée comme ça, en deux coups de cuiller à pot, en CDD sur son joli minois histoire de faire une intermittente du spectac’ en moins et de montrer qu’on se préoccupait réellement des gros blèmes des chomdus…
Sauf qu’on lui a donné le colypop’ de son scénario juss’ avant d’entrer en scène et que la malheureuse a dû improviser. Faut pas décourager les jeunes : au moins elle aura découvert sur quelles bases solides repose la vie politique française aujourd’hui…
Et après tout, elle aura pas été plus mauvaise que Fifi ! Remarquez, lui aussi il a dû improviser : son émergence fortuite aux primaires de l’adroite a été une essurprise pour tout le monde… à commencer par lui !