Un petit mot vite fait, pour la route

Pas le temps pas le temps… trop à faire, et un programme long comme le bras. Il me semble cependant que le « système des dépouilles » états-unien n’a pas atteint pleinement nos rivages, du moins concernant la magistrature : aux USA le nouveau Chef en Chef vire tout le monde et installe ses équipes, ses copains, ses obligés ; ici le Parquet National Financier, le PNF – vous vous souvenez sûrement, c’était la vitesse de l’éclair – avait battu le record mondial de rapidité du démarrage d’enquête avec les « affaires Fillon » en janvier ; eh bien on n’a pas vu ses têtes se renouveler, on garde les mêmes. Et justement, il reste de marbre, le PNF, impavide, inerte face aux développements – ceux du jour sont assez croustillants –  sur les juteuses affaires du ménage Ferrand – légales, mais oui, pas de problème.

Bon, j’ai dit, j’ai pas le temps. Jetez-y un oeil tout de même, au lien du Parigot que je vous mets ici. Vous pourrez pas dire que Tibert y se décarcasse pas.

Tibert, pressé

3 thoughts on “Un petit mot vite fait, pour la route”

  1. Le comble de la duplicité : comment se faire un max de pognon tout en restant tout à fait dans les clous… Il me semble que Macron a aussi réussi un coup fumant du même genre lorsqu’il était chez Rotschild, non ? Je n’ai plus la chose en tête, mais si quelqu’un a des renseignements, je suis preneur. Ça existe, le « délit d’initié », nââân ?
    Bon, ce n’est pas une tare d’être riche et de faire du fric, mais y’a la façon… Supposez que, comme moi, vous ne « jouissiez » que d’une courte retraite de libéral (architecte) après une carrière pas toujours exercée en France (d’où les annuités manquantes…) et qu’on vous explique que vous auriez mieux fait d’être banquier avec une conscience élastique pour ne pas être obligé d’être encore sur le tas à bientôt 73 printemps – histoire de ne pas finir SDF ! -, vous l’auriez pas un peu amère ? Et je ne parle pas des petits retraités grecs dont la solde se réduit jour après jour* comme une peau de chagrin… (le mot chagrin est tout à fait à sa place, là !)
    Ce qui foutra à terre tôt ou tard tous ces fumistes (j’allais écrire « fumiers »…) c’est leur mépris ostensible pour tous les soutiers que nous sommes, quand eux se pavanent (à nos frais) sur les sundecks des premières classes… Une pensée pour les chauffeurs des chaudières du Titanic, qui sont restés à leur poste jusqu’à l’ultime fin pour permettre aux autres de sauver leur peau. Mais vous savez quoi ? Eh ben, le réputé « insubmersible », il a coulé quand même et un passager de première classe plongé dans de l’eau saumâtre à à peine quelques degrés au dessus de 0, ça ne flotte pas mieux qu’un prolo charbonneux échappé du fond des cales. Ce qui, au final, prouve si besoin était qu’il y a bien une justice quelque part…

    *http://www.greekcrisis.fr/2017/05/Fr0619.html#deb

  2. Comme quoi c’est la réponse du berger à la bergère : tu as flingué Fillon (précieuse aide à Macron via le cabinet « communication » rapproché de l’ex-Normal-Moi) et au round suivant je canarde un de l’équipe macronesque rapprochée. Un partout bientôt, balle au centre, parce que je vois mal comment la position de P. Ferrand serait tenable longtemps : sa femme a emporté un appel d’offres derrière une SCI qui n’existait pas encore ! Ou alors ils sont sélectivement sourds aveugles (distraits ?) au parquet.

    1. Peut-être… il y a du sens à ce que vous avancez, de la vraisemblance. On peut dire en tout cas que ça canarde ! et ce n’est pas fini, avec les déballages à l’Assemblée Européenne. Attendre et voir, comme disent les Outre-Manchiens.

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