Allez, allons-y Alonso : on va causer des remous actuels déclenchés par l’affaire Weinstein… la parole féminine se libère, paraît-il. Entre autres, notre ministr-e de la santé dit avoir, comme tant de femmes, été emmerdé-e, notamment durant ses études de médecine… et, tenez, ce sondage : une femme français-e (adulte ?) sur deux dit avoir été importuné-e, harcelé-e (*). Parallèlement, il appert (un quizz du Monde) que plein de gens ne savent pas, moi non plus, ce qu’est le harcèlement sexuel, notion juridique donc forcément bordée et pointilleuse (moi non plus : je l’ai fait, le quizz… résultat 2 / 8 , je suis très mauvais en Droit du Harcèlement Sexuel) : additionnez les deux, et vous pouvez affirmer qu’il se dit tout et n’importe quoi, bien qu’il y ait un vrai malaise, un gros problème, et qui ne date pas d’aujourd’hui.
Comportement sexiste : qu’est-ce que c’est, sexiste ? marqué par l’appartenance sexuelle ? il se dit banalement – c’est sûrement sexiste – que l’homme propose (une tasse de thé , voyez ce modèle de didactisme sexuel appliqué à la tasse de thé), et la femme dispose : « Do you want a cup of tea ? – no, thank you » : dans mon exemple elle n’en veut pas, de votre offre inopportune, et comme vous ne devez pas harceler de votre thé vous pouvez vous la mettre sous le bras, la déguster tout seul, votre tasse… encore a-t-il fallu que vous la proposassiez, sinon elle n’aurait pas eu la possibilité de vous rembarrer. Voilà un cliché sociétal typique : c’est LUI, généralement, qu’on s’attend à voir proposer la botte, pardon la tasse de thé ! et l’on trouve ça normal. C’est bien qu’il y a dissymétrie des rôles, non ? dissymétrie implicite, consensuelle… et s’il ne propose pas ? d’abord c’est un grôssier, comme disait César, et puis il risque de louper un chouette échange autour d’une tasse de thé – ça pourrait marcher, va savoir…. c’est dur, c’est compliqué, hein ? eh oui, c’est dur.
Mais venons-en à #BalanceTonPorc » : alors là c’est nul, limite dégueulasse. D’abord parce que les réseaux « sociaux » véhiculent des immondices, des tas de bobards, et pour un vrai « porc » balancé combien de dénonciations mal fondées ? et puis zut, le porc est un animal estimable, qui n’est sale que parce qu’on ne lui permet pas de rester propre – et manger chaud. Il mérite mieux que ça, le porc, et surtout pas des anathèmes sur touïtteur ; tout est bon dans le porc, c’est ma grand-mère qui le disait en découpant la palette aux choux et aux patates.
Tibert
(*) écriture inclusive : j’arrête, c’était juste pour voir ce que ça donnait : c’est effectivement très con-ne.
… Si la conduite de Weinstein est effectivement ignoble, la « réponse » Balance-ton-porc ne l’est pas moins. Quant à la parité homme-femme telle qu’on la voit appliquée aujourd’hui, elle est parfaitement ridicule : l’équivalence devrait être fondée sur le(s) talent(s) ou l’habilitation à occuper un poste précis et non sur une simple question de statistiques, dont on devrait savoir depuis longtemps que les chiffres n’ont aucun sens !
Petit détail personnel, sans forfanterie aucune : j’ai joui, lorsque j’étais jeune (soupîîîîîrrr…) de ce qu’on a l’habitude de désigner par « un joli minois ». Ce qui m’a parfois valu de devoir faire face à… comment dire ? Certaines « ouvertures » plus ou moins explicites. La première dont j’aie souvenir en provenance d’un ecclésiastique (distingué, forcément…) alors que je venais à peine de franchir le cap de ma neuvième année puis, un peu plus tard, par un ancien SS installé dans le midi de la France après la guerre et qui avait cru voir en l’adolescent blondinet que j’étais l’exemplaire-type de cette fameuse « race aryenne » destinée à dominer le monde. Comme j’imaginais assez mal comment la domination du monde devait passer en premier lieu par un séjour entre ses toiles, j’ai décliné. Le plus aimablement possible. Mais ces dames n’ont pas été en retard non plus, dès que j’ai été une occasion présentable sur le marché ; du travail notamment. Je passe : on va croire que je fabule. Cependant, la situation de « gigolo » est bien souvent tout à fait accessible sans trop avoir à forcer un talent naturel ; surtout si vous sévissez dans certaines régions de France ou d’Europe au climat propice aux retraité(e)s et inactifs en tous genres.
Alors, assez de « haro sur le baudet » : comme à chaque fois, personne n’est tout blanc dans l’histoire (voir le scandale déjà ancien d’un ex-ministre français des finances aux USA et la façon dont elle a été montée en épingle) ; la fort désagréable façon dont une certaine presse s’est une fois de plus emparée de l' »affaire Weinstein » pour en faire ses choux gras – sans parler des abominations courantes sur les réseaux dit « sociaux » – devrait avant tout nous rendre suspicieux : « Qui veut tuer son chien… », etc. etc. Là comme ailleurs, il ne faut jamais négliger l’importance de l’exemple et de l’émulation qu’il peut provoquer dans les esprits mal disposés ; on n’en a que trop l’illustration tragique avec un pseudo-terrorisme anarchique trop souvent hâtivement revendiqué par des gens qui ont tout intérêt à faire croire au complot organisé alors que les faits eux-mêmes ne relèvent – hélas ! – tout simplement que du domaine des faits divers et rien d’autre.
Alors, don’t act…
P.S. / Tout bien réfléchi, c’est pas mal tout de même l’écriture inclusive…
Exemple : un concubin/une conne cubaine.
(Comment c’est pas ça ??? Et c’est kwâââhh alors – pour causer comme aujourd’hui -, Môssieur je-sais-tout ?)
Tiens, je retourne à ma sieste.