( Voilà de quoi alimenter la moulinette anti « extrême-droite » , fâchiste et autres noms d’oiseaux : Le Monde vitupère et dénonce dans un article (payant, what else ?) l’expression « Français de papier » , qu’il assimile, allez hop, c’est kif-kif, à celle, plus ancienne, de « Français de papier timbré » , marquée, est-il écrit, comme antisémite (anti-Juive, en fait) et nationaliste (c’est nul, semble-t-il, d’être nationaliste : on se doit, méprisant l’étroite estime de son pays, d’être universaliste : c’est vague et surtout très naïf). Et de gloser sur la chose… la vieille expression du papier timbré remonte, paraît-il, à la Grande Guerre. Et l’on peut lire aussi qu’il s’agit d’une « (…) formule xénophobe qui sert encore aujourd’hui à remettre en cause l’appartenance à la nation de certains de nos concitoyens. C’est une expression à consonance littéraire, mais d’une grande violence qui laisse entendre que certains individus parasitent la France » .
Et donc… ? pourquoi n’est-il pas licite de constater – ce sont des faits, patents – que certains de nos concitoyens mettent la charia au dessus des lois de la république, brandissent le drapeau algérien lors des matchs de foot France-Algérie, conspuent la Marseillaise et déclarent haïr notre pays, ses enseignants, sa laïcité (*), et sa police tout particulièrement ? QUI remet ainsi en cause son appartenance à la nation ? Mais, voyez-vous, il n’en faut pas faire le constat, c’est grôôssier. D’où l’intérêt de se demander pourquoi… )
Et puis alerte, l’obésité gagne du terrain. Le Monde, encore lui, pointe du doigt la bouffe industrielle, alias malbouffe, obesogène (sic), « trop grasse, trop salée, trop sucrée » et surtout… a) déséquilibrée, quand les légumes, les fruits, les fibres, les vitamines sont aux abonnés absents ; b) accompagnée d’oisiveté physique croissante (allô Fissa-Foude ? et l’on n’a plus qu’à attendre depuis son canapé la livraison de sa ragougnasse, tiédasse) ; c) … et de l’abandon du rythme (ancestral et pertinent, le rythme) des trois repas par jour. Alors, une petite faim ? hop un kebab (une pizza, du poulet pané-frit, des nuguettes, un hambourgeois, un chien-chaud-oignons-frits) et puis des frites, forcément, avec du ketchup (sucré) ou de la mayo dessus. Reste à imbiber tout ça, pour que ça glisse, d’un soda (burp !) éventuellement « zéro calorie » , et heureusement, quand le petit en-cas affiche pas loin de 1.200 à lui tout seul. Se battre contre les industriels de la néfaste-food ? yaka ! traquer les aberrations du NutriScore, le sucre planqué – du sirop de glucose, partout, omniprésent, même là où c’est absurde, même dans la bière, maintenant ! et puis surtout entreprendre d’éduquer, informer, mettre en garde, former le goût… Du travail en perspective.
Ceci étant, les rares campagnes nationales traitent le tabac, ça oui, l’alcool, par ci par là, mais la drogue ? rien de rien sur la drogue. C’est nul, c’est pourtant gravissime, la drogue ! et puis les ritournelles du style « MangerBouger » , « 5 légumes ou fruits » , soit, c’est un petit quelque chose, mais c’est bien maigre ! 😉
Tibert
(*) Le ministre de l’Educ’ Nat’ le disait très justement : « je ne prends aucune mesure contre l’islam, je prends des mesures pour la laïcité ».