… dans ce monde de brutes.
( Mon blog est resté inaccessible 2-3 jours, je vous prie de m’en excuser. Il semble qu’une passerelle était mauvaise : bad gateway ! Bon, c’est réparé, on a rabouté la passerelle. )
L’affaire du baiser sur la bouche : quel pataquès pour ce truc ! les footeuses espagnoles ont gagné la Coupe du Monde, c’est la fête, la liesse, l’allégresse générale, on est sur un petit nuage, le Grand Chef de la Fédération Footeuse embrasse la capitaine sur les lèvres… houlala ! gravissime ! intolérable ! agression sexuelle ! démission ! Voilà… elle n’était pas consentante, il n’avait pas soumis une demande de dérogation en trois exemplaires. Evidemment, c’est un geste déplacé, abusif, inapproprié, impertinent – pas pertinent à cet endroit-là, à ce moment-là. Bon… mais c’est le drame qu’on nous raconte ? je trouve que c’est vraiment pousser le bouchon, là. Vu le contexte… on pourrait prendre ça un peu plus légèrement, non ? C’est la guerre des sexes ?
Et puis chez les Nupesse, ça gigote aussi, et aussi méchamment. C’est l’époque des universités d’été, les Insoumis font la leur, comme tout le monde, mais les invités d’autres formations y sont invités… non à discuter, débattre, argumenter, mais à dire tout bien comme il faut, à la sauce LFI. Les deux écolos pressenties, Sandrine Rousseau et Marie Toussaint, ont dû affronter les huées : c’est d’abord malpoli, on les invite, alors, hein… un peu de civilité, quoi. Et puis si c’est pour qu’elles chantent pile-poil l’hymne LFI, à quoi bon débattre ? c’est ça la démocratie, les amis, on ne pense pas tous pareil. Madame Toussaint a entonné, c’était incongru chez les violents de l’insoumission, une ode à la douceur : « Je vous invite à considérer la douceur comme une force politique (…) on ne deviendra jamais majoritaire sans la douceur » : je vais vous dire, je suis bien d’accord avec elle – sur ce point, du moins.
Tibert