Trajets SNCF

Sur le site Web SNCF voyages, d’où qu’on aille et où qu’on aille, on passe par Paris !! Obligatoire.

On a pourtant ce qu’ils appellent maintenant « Corail Intercités » : eh bien cherchez braves gens. Introuvable.

Exemple je veux aller de Nantes à Clermont-Ferrand : logique, Tours, Vierzon, Bourges, Moulins, St Germain des Fossés (changement !) … et Clermont ?? Que nenni. Par Paris !!! pourtant faut voir le superbe tortillard qui fait paris-Clermont … sans parler du changement de gare à Paris (le bus 91, car en métro il faut changer à Place d’Italie, avec armes et bagages). Trop faciiiile !

« A nous de vous faire préférer la bagnole », comme ils pourraient dire. La SNCF se fout de nous.

Tiens, un excellent article sur le sujet : http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=817

Couloirs de bus

Merci à la municipalité de Nantes (Clermont-Fd, Lyon, Marseille, Paris etc … ) : on bouchonne à qui mieux mieux en bagnole le matin et le soir, cependant que sur le couloir de bus voisin le désert règne. Un bus toutes les 1/2 heures au mieux : les hérissons pourraient traverser tranquillement. Mais la bande blanche sadique est là : c’est un couloir de bus (quand il y en a) et pour rien d’autre, sauf les hérissons.

Un poil d’idées ? A défaut d’avoir vraiment des bus fréquents (ce serait idéal …), une gestion astucieuse des couloirs de bus (on sait prédire quand ils vont arriver, merci le GPS) permettrait de libérer lesdits couloirs pour les voitures quand il n’y a pas de bus, soit 95 % du temps.

Les trains utilisent déjà ce truc depuis longtemps : ça s’appelle le « cantonnement ».

Si ça pouvait donner des idées … mais les municipalités n’ont-elles pas juré d’avoir la peau des voitures ? (sauf pour les élus, eh oh, eux ont des véhicules de fonction !!).

Rose, rose pâle, rouge, plus ou moins …

Fin août 2006 :

Fabius (tourné populo) Royal (nom prédestiné !) Lang (le garçon-coiffeur) StrausKahn (Dom’ la science) Jospin (le pénible disponible) Hollande (voir madame) Besancenot (Krivine en plus sexy mais toujours rrrrévolutionnaire) Laguiller (la der des der, promis – si ça pouvait être vrai ) Aubry (après son éclatante cata sur les 35 heures … ) Gluckman (fossile trotskyste chez les fonctionnaires) Buffet (le PCF respire encore, si si) et pourquoi pas Chevènement (pas à une connerie près) sans compter les divers verts : On se la rejoue avril 2002, on en redemande, et en cinémascope.

Bref : une gauche en manteau d’Arlequin, nulle, des miettes de gauches, soit pour le Pouvoir, soit pour nous seriner à vomir leur immuable préchi-précha. Travayeurs-travayeuses, le Grand Kapital etc …

On se prépare encore un second tour à suspense : Sarkozy contre Le Pen.

Pôvres de nous.

Un p'tit café dans un bistrot à Paris

Un matin de semaine, une chaude journée qui démarre dans le tintamarre des avenues -ici le début de l’avenue d’Italie, des arcades presque italiennes, justement, des terrasses de bistrots acceuillantes et agréablement ombragées …

Un café ? on s’assoit, on commande « deux noisettes ». La télé hurle -c’est les infos LCI – les voitures passent à 10 mètres en fanfare ; à part ça on est pas mal.

On a droit à un petit pot de lait avec nos 2 petits noirs … bon, une noisette c’est juste un trait de lait et basta, non ? Bof, va pour le luxe. Petit pot de lait froid, donc.

Mais l’addition ? 4,80 euros, mesdames-messieurs !! soit 2,40 euros la noisette.
Si les bistrotiers se plaignent de ne pas boucler leurs fins de mois, moi je ne les plains pas.

En passant, le fameux tableau des tarifs, bien planqué en haut d’un mur derrière la porte. On peut en effet y lire, après s’être tordu le cou, que le noir en salle c’est 1,80 euros, et que le petit crème est à 2,50 … donc la noisette, c’est une cote mal taillée, bien entendu. Donc disons, euh … 2,40 ??

Il y aurait bien une méthode, consistant – comme pour tout achat avisé – à comparer les prix avant d’acheter. Donc, imaginons-nous le nez levé dans x troquets, relevant les tarifs plus ou moins illisibles, caviardés ou pas de chiures de mouches, demandant au mastroquet « je n’arrive pas à lire, là … le demi, c’est combien au comptoir ?? – 2,30 ? merci, je vais réfléchir. » Et de nous décider pour le meilleur rapport prix/qualité/agrément/ amabilité. Vous voyez ça ?

Eh bien non, ça ne se fait pas. Autant il est normal de voir un peu partout les prix avant d’acheter, autant si je demande « combien c’est, un demi au comptoir ?  » en entrant dans un rade je vais me faire fusiller à l’aube. Les bistrots c’est spécial, on boit sans savoir, quitte à s’esbaudir ensuite devant l’addition.

Y a quèque chose qui cloch’ lad’dans !!

Sur ZZ après le Mondial de foot

Et donc ZZ est tombé dans le panneau. Materazzi, dûment mandaté par ses pairs, a permis par sa provoc’ l’expulsion du gars qui à lui seul pouvait faire la différence, que ce soit dans les 10 minutes restantes (les italiens étaient bien pâles alors) ou dans l’exercice des tirs au but, où ZZ est à peu près infaillible.

On connait la suite.

Donc provoquez, provoquez, ça risque de rapporter gros.

Un musée de plus

Juin 2006- Et un musée de plus à Paris, un !

Les Arts Primitifs ne pouvaient pas être installés à … Lille, Besançon, Poitiers, Toulouse, Tours, Nantes … toutes ces villes de Ploucs. Il fallait Paris, qui a déjà tout et le reste ; mais en remettre une louche ne gêne pas nos Grands Irresponsables.

Donc Paris. Encore et encore, et toujours Paris. Et tant pis pour les Provinciaux, comme d’hab’. C’est une majorité, certes, mais mineure, mineure.
Ah si, on a rapatrié les Phares et Balises ailleurs ! et le Musée de la Poupée est à Nantes, non ? Vous voyez bien qu’on s’en soucie, de l’harmonieux aménagement de notre beau pays …

Elargissement, suite !

Eh voilà, nos Eurocrates bruxellois continuent obstinément à vouloir nous « élargir » notre CEE.

On a pu noter nombre de réticences, ça oui. Nous Français et nos amis Néerlandais avons manifesté notre mécontentement. D’autres ont renoncé à demander l’avis de leurs concitoyens, de peur de se « planter ».
Mais rien à faire : ces fous veulent élargir. Turquie, Roumanie, Bulgarie, Ukraine, quoi encore ?? nous savons pourtant bien que nous y perdons une âme, que ça rejoint les visées Nord-américaines – relayées par le groupie local Tony Blair – tendant à nous fabriquer un vague machin, énorme, ingouvernable et sans âme. Et ils y vont, droit dans le mur.

Tant pis si on perd notre temps, mais disons-le encore, haut et fort : l’Europe c’est une zone de surface LIMITEE, et assez homogène pour pouvoir fonctionner. Oh, là haut à Bruxelles, comprendo ??

Allez comprendre …

What else ?

Eh oui, « what else » que du café en capsule de chez Nestlé ?? des capsules jetables, donc irrécupérables, beaucoup plus chères que du brave café en vrac ?

What else ?? et quoi d’autre ? au fait, pourquoi pas « Quoi d’autre » ? Ah oui mais noooon, c’est pas classieux en français ! Ringard. Nul. Pas vendeur. « Quoi d’autre ? » Ouaaahhhh le plouc.

Il a même pas vu que c’était George Clooney !!! Donc c’est nooormal qu’il parle anglais, ce gus. ET les nanas elles causent ambigu, on pourrait justement penser qu’elles causent de George C. (« Rich, dark … » c’est forcément Clooney ? tiens je savais pas qu’il était sombre.)

Donc, braves gogos, « What else » que la soupe angliche des mercenaires de chez Nestlé.

Au fait, qui sont-ce ? ces géniaux créatifs anglomanes ?? J’adore trop …

Répression routière : à qui profite ??

Suite à l’article sur « Accidentogégène » …

On réprime férocement les « chauffards » à 68 km/h en sortie de village ; on rond-poinise à tour de bras, on « zone-trentise » des avenues entières, on met des chicanes, des ralentisseurs, des panneaux menaçants … bref la traversée des villes est semée d’embûches. Vaste contradiction, les villes vous vantent leurs charmes… mais vous découragent d’y passer.

le bistrotier de l' »Hôtel du Lion d’Or » milite pour que la contournante ne se fasse pas : il perdrait sa clientèle, le pauvre. Donc traversez les villages, mes frères z’ôtomobilistes qui allez de … disons Limoges à Rodez. Tant pis pour vous.

Dans tout ça, un message fort et clair : par l’autoroute, vous ne traverseriez pas de villages, vous n’auriez pas de prune pour 64 km/h excessif, vous y seriez déjà … si l’autoroute Limoges-Rodez existait, évidemment !!
Donc, que vous soyez privé d’autoroutes parce que ce n’est pas rentable, ou que vous vouliez « vous promener », snober les autoroutes hors de prix, ou si vous vous y emmerdez … tant pis pour vous ! A vous les ralentisseurs les prunes la sortie de la messe les marchés la quinzaine commerciale les travaux les déviations les livreurs les vélos et j’en passe.

PAYEZ (RAQUEZ, ABOULEZ LE FRIC, PAR ICI LA MONNAIE, …) vous dis-je !! Les sociétés d’autoroutes vous le font bien savoir. Sans péage, pas de salut ; ou alors crevez sur vos Nationales financées par l’impôt, pour y cheminer de hameau en zone 30, délimités souverainement – et arbitrairement – par les tyranneaux que vous avez élus.

Les pouces gagnent du terrain, pied à pied.

Plus de 220 ans après la définition du Mètre et de ses subdivisions, épopée « énorme » qui a vu 2 fois le quart du méridien terrestre mesuré, de Dunkerque à Barcelone, on en est encore … aux pouces.

Eh oui !! Le système du mètre, des subdivisions et multiples en dix, c’est trop simple, trop logique, trop universel, et nos « amis américains » n’aiment pas qu’on leur donne des leçons. Il leur faut des Pieds Carrés, des Gallons, des Miles, des Short Tons, des Fluid Ounces … les anglais ont toujours leurs BTU, leurs inches aussi, mais eux ont décrété qu’il fallait rallier le Système International ; ils essayent du moins – car la Pinte de bière court toujours, mais ne nous en plaignons pas.

Mais les USA … c’est eux qui font l’humeur du temps.

Pas de problème pour les degrés Fahrenheit : après tout ce n’est qu’une différence conventionnelle (une application affine, diraient les matheux) sur des échelles pareillement linéaires, et ces degrés sont « logiques » aussi bien que les Celsius. Mais pour le reste !!

Que voit-on ? eh bien nous en venons nous aussi aux pouces, aux « pounds » etc … vous riez ? tenez, les filetages de plomberie : des pouces. Les conserves, les pots de confiture : 450 grammes = une « pound » ; les écrans de téléviseurs et ordinateurs = des pouces ; j’en oublie …

Au secours !! On nous fout en l’air le système métrique. Et tout le monde trouve ça normal.