Ils en rêvent

Juste un p’tit billet vite fait… la Une du Parigot pose la question : « A quoi joue la CGT ? » (il s’agit évidemment de la pénurie d’essence voulue et entretenue, essentiellement par cette organisation, via quelques centaines de salariés des raffineries et dépôts de carburants). Eh oui : à quoi joue-t-elle, la CGT ?

Si l’on conçoit bien que les magnifiques profits de Total cette année soient quelque peu redistribués aux travailleurs, ce devrait être sous forme de primes, pas d’augmentations de salaires : quand ce seront les vaches maigres, eh bien les salaires réévalués (« avantages acquis » , comme ils disent) plomberont la boîte ! Si l’on comprend bien que le PDG français n’a pas besoin de se sucrer effrontément pour arrondir sa modeste rétribution, si l’on comprend la jalousie des salariés vis à vis des actionnaires, ça ne justifie sûrement pas de mettre le pays en panne comme ils tentent manifestement de faire !

Citation de l’article du Parigot… un syndicaliste non-gréviste : « Maintenant, elle [ la CGT] espère coaliser autour de leur grève tous les mouvements qui réclament des hausses de salaire » . Bref, elle espère que la mayonnaise façon 36 ou 68 va prendre ! on sait aussi que depuis hier la raffinerie de Donges est touchée : « La réquisition chez Exxon a mis le feu », s’énerve une source syndicale. De là à imaginer le début d’un grand mouvement social pour les salaires ? « On en rêve, reconnaît Éric Sellini [un ponte de la CGT chez Total]. Mais l’élargissement, ça ne se fait pas facilement » . Eh ben voilà : ils espèrent élargir, c’est une attente d’élargissement… pour quand ?

Eh bien, rappelons-nous que le Mélenchon, toujours attaché à son projet de Grand Soir-Foutoir, donne rendez-vous aux mécontents le 16 octobre, pour ramener le Roi et sa petite famille de Versailles ; c’est dans 4 jours... il y aura même une toute fraîche Prix Nobel de littérature dans le cortège, c’est dire ! on pourra peut-être y faire signer des dédicaces. Par exemple, « Les armoires vides » , métaphore transparente pour les frigos, qui – c’est devenu proverbial – sonnent creux dès le 15 du mois.

Tibert

On n’apprend rien

… et on se dépêche de passer à autre chose ! Les grèves des raffineurs, ça fait un paquet d’années que les Français les subissent, quand il ne s’agit pas des transporteurs routiers, qui donnent grosso modo le même résultat. C’est chronique, comme une rectocolite hémorragique, comme la CGT. Eh bien, là-haut on n’apprend rien. Chaque fois, la gueule enfarinée, le gouvernement découvre le problème dix jours trop tard et le minimise (meuuuh non y a pas de pénurie !) ; chaque fois le Français – dont beaucoup ont vraiment besoin de leur bagnole, en dépit des prêchi-prêcha des écolos – assèche tant qu’il peut les pompes qu’il peut, remplit des jerricans, se protège autant que possible, accentuant l’effet de panique. Cette fois-ci, monsieur Véran (qui n’a plus besoin de masque), candide, découvre qu’il y a pénurie, oui mais non, pas du tout, nous dit-il. Madame Borne rentre d’Algérie et découvre elle aussi le truc… réunion d’urgence lundi soir ! vingt jours après le début de la grève. Mieux : France-Info nous annonce que « le remplissage des jerricans va être interdit » . C’est comme l’arrêté sur les dark stores : c’est du futur. Pour quand ? euh… mais c’est une décision d’urgence, ça !

Bref, il devrait y avoir en haut lieu une liste de crise détaillant les mesures à prendre dans les 2-3 jours après le début de ce genre de blocage-chantage au carburant. On interdit tout de suite les jerricans ! on limite à X litres par bagnole ; on autorise les rotations de camions-citernes en tout temps, bref on réagit immédiatement : le sabotage de l’économie, ça ne se traite pas à coups de dénégations et de discours lénifiants. On est gouvernés par de très brillants amateurs.

Mais je reviens sur le procès de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice : on a auditionné les Cadors de l’époque, MM. Molins, Cazeneuve, Hollande : y avait-il assez de sécurité ce jour-là sur la Promenade des Anglais ? (la réponse est non, au vu du résultat) : voyez cet article de Ouest-France, qui en cause savamment ; et puis celui du Parigot, un poil différent : « pourquoi n’y avait-il pas de barriérage sur toute la promenade des Anglais ? Pas de blocs de béton comme pour les fan-zones de l’Euro 2016 ? » . Sur la carte présentée par Ouest-France, on lit : « Du 11 au 14 juillet, le terroriste effectue plusieurs repérages avec le 19 tonnes sur la Promenade des Anglais » . Les caméras de la ville l’ont vu faire, en infraction ! et ? et rien, bof, laisse tomber, c’est pas grave…

Tibert

Des trucs comme ça, y a que chez nous !

Vous vous souvenez des « Boutiques Obscures » , pas celles de Modiano, mais les entrepôts furtifs à Paris – surtout à Paris, évidemment : les dark stores. C’est lamentable à en pleurer, mais voyez l’histoire : la Mairie de Paris pensait avoir les moyens légaux d’agir contre l’anarchie et les nuisances de ces commerces, vu que le gouvernement avait annoncé un arrêté destiné à cadrer les choses. La Mairie de Paname, comme une conne, a cru que ça y était, allez hop, et a commencé à distribuer des prunes aux entrepôts non conformes. Mais on est en France, attention, et donc, doouuucement, l’arrêêêté arriive, y aaa paaas l’ feuuu auu laaac… : l’arrêté n’est pas encore sorti ; l’imprimeur est en RTT, les gratte-papiers sont syndiqués à la CGT, le Sous-Chef du Bureau C412 est souffrant, il faut trois signatures et il en manque une, va savoir ? (*) Bref la Mairie de Paris a agi avec trop de précipitation, et, attaquée en référé par ses victimes, a perdu logiquement devant le Tribunal Administratif.

Mais ça n’est pas fini ! Extrait du Parigot : « Voire, le tribunal les adoube [les entrepôts furtifs], estimant dans sa décision, rendue le 5 octobre, que ces locaux — environ 80 estimés à Paris, certains néanmoins légaux — ont pour objet « d’optimiser les livraisons » et « diminuer le trafic de camions dans Paris », présentant ainsi « un intérêt collectif »…

Bref, l’article en question vous racontera qu’au vu de tous les obstacles administratifs (nouveau PLU, arrêté…) rien ne pourra se faire contre ces magasins bizarres avant la mi-2024. Entretemps, les livreurs à scooter, trottinettes, VAE… continueront de vibrionner autour et dans les environs. Moins de camions ? je ricane : qui les approvisionne ? et puis des rotations de centaines de cyclos « mouches à merde » au pot trafiqué et au panache bleu. Je forme le voeu que le juge qui a pris cette décision habite juste au dessus d’une de ces ruches à pétarades et à mouvement brownien : il pourra goûter aux joies des « livraisons de produits frais en circuit court ». Il est en effet essentiel qu’on puisse livrer partout et à n’importe qui, en 25 minutes chrono, du dentifrice, deux bouteilles d’eau minérale, trois paquets de chips et un bocal de café soluble.

Tibert

PS – Ceci pose et re-pose une question lancinante : quelle instance supérieure du Peuple (avec un P majuscule) pour contrôler et sanctionner au besoin les errements des magistrats ? on y reviendra.

(*) D’ailleurs vous ne saurez pas, et personne ne vous dira pourquoi cet arrêté n’est pas sorti dans les temps ; n’espérez pas découvrir QUI traîne les pieds dans le délicat mécanisme administratif de production des arrêtés. C’est aussi une boutique obscure.

Sobres, de gré ou de force

Voici qu’on manque de carburant ! Déjà que les décisions catastrophiques de Hollande, puis Macronious sur les centrales nucléaires (le diable, selon les Verts, arrghhhh Vade Retro Satanas Nuclearis, et Macron de faire la génuflexion) vont nous priver de courant cet hiver (« mettez des cols roulés » , qu’ils disent sans rire…), déjà que Poutinovitch se la joue jusqu’auboutiste (mais jusqu’où ?) et nous a coupé le gaz, voilà que les syndicalistes (la CGT, what else ? et FO, et.. bref comme d’hab) nous coupent l’essence. Oh, disent-ils, patelins, ce n’est pas qu’on veut emmerder les Français (ah bon ? pourtant ça y ressemble bigrement), c’est qu’on veut 10 % de rab de salaires. Nous voilà donc, dans cette conjoncture extrêmement défavorable (*), tenus par les cou…lles, nous justement les Français, mais consolons-nous en songeant que ce n’est pas du tout contre nous, vous pensez bien.

Ah, si les salariés de « Chic-Canard » du côté de Vannes, qui découpent 7 heures par jour et à la chaîne, sous des néons blafards, des carcasses de canard dans une atmosphère à 3 °C et 90 % d’humidité, si ceux-là se mettaient en grève, d’abord on serait contents pour eux, c’est un boulot abominable, et puis on achèterait du lapin, de la pintade, du tofu, des oeufs, de tout sauf du canard : on survivrait. Là, en revanche, comme par hasard – ce n’est évidemment pas un hasard – ce sont des branches vitales pour le pays (énergie, transports) qui bloquent stratégiquement la machine. Ce système marche à tous les coups, depuis des dizaines d’années – en gros, la Libération et les ministres communistes – et on n’y peut jamais rien ! C’est le Droit de Grève, eh oui : on n’y peut rien. Juste compatir, plaindre les pauvres Français dans la mouise.

Tibert

(*) Ah, j’oubliais… les granulés de bois : y en a pas ! tout le monde s’est rué sur les poêles qui vont avec, et du coup les fabricants de pellets sont enterrés sous les commandes, incapables de fournir. Un voisin me dit : 4 à 6 mois avant que ça redevienne normal : on aura passé l’hiver. Avec des cols roulés, et des bouillottes chauffées en heures creuses.

Une bien bonne

( Tiens… un présumé sabotage chez RTE, l’opérateur des réseaux électriques ! Et comme c’est un domaine stratégique, c’est à la DGSI, à la Sécurité Intérieure – traduisons : le contre-espionnage – que les suspects sont en garde à vue. Le rigolo de cette histoire, c’est que la CGT, qui s’est sentie concernée – quatre de ses militants sont dans le coup – argue que les manips informatiques opérées hors des procédures normales, sont banales, syndicales, sans danger, bref le dossier serait vide… de la répression patronale, donc, face aux « justes revendications des travailleurs » gnagnagna… ce qui reste à prouver (notamment, les manips sur ordinateurs relevaient-elles du piratage, ou de procédures documentées et licites ?) Il reste que la CGT chez RTE est chez elle, qu’elle y fait sa loi, bidouille, entre autres, le réseau à sa convenance. Ce n’est pas un scoop, me direz-vous, ça dure depuis la fin de la seconde guerre mondiale… à force, on s’habitue. )

Mais je voulais partager avec vous cet article serviable de Ouest-France, grand morceau de bravoure Vert chez les Nantais : la maire, madame Rolland, PS pur petit-beurre salé, et monsieur Darmanin se sont affrontés-concertés à propos de la désastreuse dérive insécuritaire de la ville. On sait en effet que Nantes est de nos jours carrément craignos. Il y a une histoire derrière ça : depuis monsieur Ayrault, la ville porte sa culpabilité esclavagiste (*) en bandoulière – voir le Mémorial de l’Abolition de l’Esclavage – et qu’en bonne logique réparatrice, c’est, on le dit volontiers, « open bar » pour les entrées en provenance d’Afrique : les fameux « migrants » . Et puis on est contre les caméras de surveillance – intrusif, n’est-ce-pas – et puis on explique que la Police Municipale ne pourrait s’opposer, le cas échant, à un viol dans l’espace public : ce n’est pas dans ses attributions !
Mais bref, la coupe est pleine ras-le-bol, et la maire Rolland a dû se résoudre à faire quèqu’chose, d’où son accord avec le ministre, effectifs de police, caméras de rue, centre de rétention administrative. Bien… sauf que les Verts du coin s’en étranglent d’indignation. Ils alertent « sur la dangerosité » des annonces, avec « plus de répressions et de contrôles » (sic) . Ils dénoncent aussi « l’amalgame insoutenable entre politique de sécurité et mouvements migratoires » (**). « La création d’un centre de rétention administrative en Loire-Atlantique ne permettra en rien de résoudre les situations auxquelles Nantes est confrontée » … « Ces centres de rétention sont une honte pour notre pays et une injure à nos valeurs. » Un festival, vous dis-je, de terminologie Bonne-Pensée, hors de toute réalité, de tout constat de visu sur ce qui se passe à Nantes, quotidiennement. J’aime beaucoup l’amalgame insoutenable, ça fait carrément peur. Surtout ne regardez pas.

Tibert

(*) Ce qui gêne beaucoup moins d’autres pays, voir la traite des Amérindiens, et puis ce qui ne se dit surtout pas – islamophobie, aïe aïe aïe ! – l’esclavage dans les pays musulmans : tenez, cette page Wiki . Ceci n’excuse rien de l’esclavagisme – pas plus que les bûchers de l’Inquisition ou les massacres de Gengis Khan – mais recentre le contexte.

(**) Reformulons mieux et plus simplement : il s’agit de corréler le degré d’insécurité et les effectifs de « migrants » sur place. C’est difficilement quantifiable, mais les maigres statistiques qu’on arrive à gratter affichent une corrélation positive.

Nécrophagie et poil à gratter

( On pourrait préciser : Incitation à la Nécrophagie Incestueuse ! « Mangez vos morts » : c’est absolument dégoûtant, et sûrement puni par la Loi, non, ce genre de travers ? madame Obono – qui prétend que c’est juste une figure de style, mais les mots sont d’une grande clarté, sans aucun équivoque – n’en est pas encore au doigt d’honneur ou aux anathèmes du genre « enc… » dans l’Hémicycle, mais ça viendra sans doute : il faut flatter la racaille et le faire savoir, lui parler sa langue, celle du mépris pour les institutions démocratiques. Bref, concours du plus crasseux chez LFI. )

Mais passons… je lisais hier que monsieur Elon Musk, richissime entrepreneur Sud-Africain, génial touche-à-tout, se pique aussi de politique. Il a sorti pour le conflit russo-ukrainien un plan de paix fort simple, voire rustique, en quatre points ; à ses yeux on en viendra à ces décisions, tôt ou tard ; et plus tard ce sera, plus ce sera sanglant.

  • Valider l’appartenance définitive de la Crimée à la Russie (annexion faite en douce en 2014).
  • Garantir l’approvisionnement en eau de cette même Crimée (ah ? ils ont des problèmes de cet ordre ?)
  • Refaire proprement (sous contrôle de l’ONU) les référendums évidemment « bidon » , dans les quatre zones annexées par Moscou : selon le résultat, annexion confirmée ou retour à l’Ukraine.
  • Statuer que l’Ukraine restera neutre (pas d’adhésion à l’OTAN, donc, ni d’accord militaire avec la Russie)

Voilà, c’est tout. Sachez que Moscou l’a chaudement félicité pour cette brillante avancée, et que les Ukrainiens lui ont dit de s’occuper de ses fesses. Ce qui m’a incité à réviser mes cours d’histoire. La Crimée (anciennement la Tauride) était russe depuis la Grande Catherine, 1783, et les prouesses de monsieur Potemkine – celui de Jean Ferrat, Potemkiii-neuuu ! Auparavant c’était l’empire ottoman… bref, la Russie y avait un port de guerre superbe, stratégique, comme le boulevard : Sébastopol. Passons sur les atrocités staliniennes, habitants déportés, famines organisées… passons. Et ce con de Kroutchev, en 1954, sûr de l’union indéfectible des Républiques Socialistes – dont l’Ukraine – décide de redécouper le gâteau en attribuant la Crimée à l’Ukraine ! On a vu ce que ça a donné ensuite, ce dernier pays s’éloignant du giron de l’URSS – qui a d’ailleurs explosé. Mais je sens que je deviens assommant, là… j’arrête.

On le voit, la Crimée n’est pas « indéfectiblement » russe ou ukrainienne ; elle fut un tas de choses… et sa population a largement changé, les Tatars locaux, déportés sous Staline, étant remplacés massivement par des russophones. Le coup de refaire les référendums, là en revanche il est naïf, monsieur Musk : qui garantit que ça se fera en toute impartialité ? les pressions, la propagande, les bidouilles ? et puis le coup du « pays neutre » , là je rigole : les exigences de Poutine sont exorbitantes ; en somme, il veut un « cordon sanitaire » autour de son pays ? quelle épaisseur lui conviendrait ? et pourquoi ? il se sent menacé ? en réalité, c’est lui qui menace et envahit.

Bref les entrepreneurs ont parfois d’excellentes idées sur la voiture électrique, les satellites de télécommunication… cela n’en fait pas de fins analystes politiques. Ceci étant, saluons le courage de proposer qu’on sorte de ce massacre ! mais dans ce conflit il reste un agresseur, et un agressé : c’est gênant, mais aucune contorsion ne changera ce fait.

Tibert

Pas l’inquisition, mais

( Un adjoint à la mairie des Mureaux, dans le 9-2, rend son tablier : c’est dans Le Parigot. On pourra lire avec profit ce qu’il a déclaré, cet homme Blanc, les déclarations qu’il a faites au Conseil Municipal. Des habitants de la ville, on ne sait rien de plus sur eux, l’ont invité, entre autres, à se barrer : « le Blanc, quitte ma ville. On est chez nous, ici » . Le Grand Remplacement ? meuh non, voyons, c’est un fantasme, nous dit-on, de même que le racisme anti-Blancs est aussi absurde qu’une fuite d’eau par l’appartement du dessous. Effectivement, c’est juste aux Mureaux, là, c’est très localisé : anecdotique ! )

Et puis les EELV, les Verts et les femmes, les femmes Vertes… madame Rousseau a lancé une méchante boule puante, là, des salades « en l’air » , non étayées, sur de supposées violences « psychologiques » de monsieur Bayou sur une de ses ex : c’est franchement très moche. Et puis monsieur Bayou, face à ces propos purement calomnieux, s’est couché tout de suite, docile, soumis. Carrément louche… on apprend maintenant qu’il était surveillé depuis trois ans par un collectif informel de femmes (les Louves Alpha ?) désireuses, au minimum, de s’assurer de son comportement irréprochable – garder les gosses, plucher les patates, faire la vaisselle, pas de barbecue… -, au pire, de le piéger : on peut aussi bien imaginer une provocation, une Mata-Hari verdoyante balancée dans ses pattes pour le manipuler – c’est si facile, avec les hommes -, l’amener à dérailler et réunir des éléments à charge. Belle ambiance ! ça donne envie de militer.

Je n’aime pas le politicien Bayou, gauchiste de la Verdure, suppôt dévot des modes auto-flagellantes, Woke et racialistes, écriture inclusive, forcément. Donc c’est bien fait pour lui ? pas si simple. Madame Rousseau veut « tuer le patriarcat » , c’est ce qu’elle a déclaré à madame Badinter dans une prise de bec ; pour le remplacer par quoi ? par le matriarcat sauce Rousseau ? on aimerait des précisions… le matriarcat vert ? la campagne de Jadot en juin ne pipait mot du sujet. Bref on ne nous dit pas tout. Gageons 😉 que les instances EELV qui se sont réunies aujourd’hui pour clarifier les choses nous apporteront des réponses : c’est quand même utile de savoir à quelle sauce vert-brun on veut bouffer le mâle blanc, ou du moins ses animelles.

Tibert

PS – Manif’ hier à Paris pour les femmes iraniennes : madame Rousseau a eu droit à une bronca, c’est bien fait ! Elle veut tuer le patriarcat ? mais le patriarcat rétrograde que propagent, soutiennent, tentent d’imposer en France les états musulmans, ce patriarcat-là ne lui pose pas de problème, au nom, dit-elle, de la « liberté des femmes » … à s’habiller comme bon leur semble. Sauf que les femmes voilées des cités ne s’habillent pas comme bon leur semble : c’est voile très fortement recommandé, faute de quoi on passe pour des « putes » .

Les « Valeurs » en gargarisme

Billet morose… Macronibus, autour de plateaux de fruits de mer – sans homard, attention ! mais avec des piques pour les bigorneaux, de la mayo en tube et des rince-doigts citronnés, et puis un Muscadet sur lie pour faire glisser – a réuni des proches pour discuter du futur des retraites… passage en force ? méthode douce, concertation, palabres ? on voit visiblement qu’il navigue à vue (*), incertain de la méthode. L’épaisse Nupesse, via madame Panot des LFI, bombe le torse et frétille déjà, « chiche !  » , dans l’attente de la divine Motion de Censure + bienheureuse Dissolution qui leur permettra – du moins se l’imaginent-ils – d’enfoncer enfin légalement les portes du Pouvoir avec un P majuscule ; peut-être même dépoussiérer-remettre en service le Mélenchon, collé au grenier sous une bâche depuis ses errements pro-Quatennens.

Pendant ce temps madame Meloni du parti « Frères d’Italie » , s’est vue affublée par nos journaleux, unanimement, sans sourciller, de l’étiquette « post-fasciste » : ben oui, quoi, Mussolini, enfin presque, dictature, répression, huile de ricin, etc etc. Mais personne chez nos canards vertueux n’irait traiter les LFI, le NPA, le PCF… de partis post-staliniens, ou post-trotskistes (oooups, en fait ils sont toujours trotskistes !) … et le PS, horreur, de « parti post-Hollande » 😉 ce qui explique son délabrement.

Sur cette élection italienne, madame Borne, que j’estime beaucoup par ailleurs, nous a tartiné un prudent et sirupeux topo sur « les valeurs » . Quelles valeurs ? des valeurs intemporelles, de belles valeurs, Droits de l’Homme, Etat de Droit, gnagnagna… ces magnifiques Valeurs, telles des semelles de plomb pour aller plus sûrement faire glou-glou au fond de l’eau. Ces précieuses Valeurs, hélas, l’Europe est à peu près seule à les mettre en avant et les pratiquer : la compétition est truquée.

J’ai gardé pour la bonne bouche – très morose, la bonne bouche – le Poutine qui plastronne, ayant fait effondrer, dit-il, le primat de l’Occident (L’occident ? ah bon ? c’étaient des Nazis, au début…). Soyons clair : il est parvenu partiellement à ses fins ; OK il n’aura pas la peau de Zelinsky ni les clés de Kiev, mais il occupe les 2/3 du rivage ukrainien sur la Mer Noire. Ah, la Mer Noire… en 2014, souvenez-vous, il avait avancé son pion Crimée. D’ici 4-5 ans, s’il est toujours là, il volera au secours de ses « compatriotes » de Transnistrie (un confetti russophile à l’Est de la Moldavie), menacés de génocide, n’est-ce-pas : il s’agira alors de terminer le boulot et de s’octroyer la façade maritime complète, Odessa, tout ça…

Tibert

(*) C’est du javanais, avec effets visuels. Vous voyez ?

Du sport et des urnes

( D’abord un peu de douceur féminine dans ce monde de brutes : madame Autain, député.e.e(*) Insoumis.e.e, thouïttait hier une crotte de son cru. L’ex-Préfet de Police de Paris, monsieur Lallement, vient d’être nommé « Secrétaire Général de la Mer » (j’ignorais la vacance, sinon la vacuité de ce poste, dont j’ignorais aussi l’existence : vous pensez bien que j’aurais postulé !). Ce monsieur a fait son boulot de flic-en-chef le mieux qu’il a pu, face à des situations souvent très violentes, des situations d’émeutes voulues, pensées, organisées. On peut critiquer son bilan, ceci, cela, gnagnagna, mais allez-y donc le faire, si vous êtes fortiche. Bref, madame Autain thouïttait donc, en référence à cette nomination : « Quand cessera-t-on de prendre la mer pour une poubelle ? » Charmant… c’est toujours la même stratégie de cracher sur la Police, de l’accuser de tuer, de démolir inlassablement tout organe d’ordre, vu que le désordre et le chaos sont nécessaires aux desseins des Insoumis. En matière de production ordurière, ils savent faire, chez LFI ! )

Et puis le foot… encore le foot ! il y a des matches « amicaux » ou / et caritatifs qui se jouent entre vieux footeux célèbres, parlementaires, gens du chaud-biznesse, etc : c’est pour le fun, c’est du « vivre-ensemble » concret, et accessoirement c’est aussi du sport ! quand Giroud tacle Ronaldo (je cite n’importe qui, là) il ignore si Ronaldo vote à droite ou ailleurs, de même que Ronaldo se fout des opinions politiques de Griezman ! Eh bien là, non. Pour le match amical (c’est le libellé classique) qui ce soir doit opposer d’antiques et authentiques footeux à des parlementaires en exercice, les LFI, le PS, les Renaissance (les Macronieux) refusent de jouer, vu qu’il y aura des RN en short et maillot : la bande à la Marine, d’épouvantables extrêmistes de droite ! Comme quoi être élu très à droite – démocratiquement, notez-le, ce n’était pas « la marche sur Rome » de Mussolini – c’est pire que la vérole, le Covid et le Sida réunis. Voilà qui donne un aperçu du respect des principes démocratiques, vus sous l’angle Bonne-pensée : le verdict des urnes, sous forme de feuille de PQ usagée. Et comment se voient-ils, ces élus dédaigneux ? comme des Elus ? vêtus de probité candide, d’idéaux inattaquables et de projets immaculés ? Le sectarisme étroit et la bornitude politique ont encore de beaux jours à vivre.

Tibert

(*) C’est la nouvelle écriture inclusive 2.0, compatible LGBTQI++ : .e d’abord pour signifier que c’est une femme (ah bon ? Clémentine, c’est féminin ?), et puis .e derechef pour marquer que ç’en est une « biologique », pas un.e « trans » hormoné.e. Comme ça on n’oublie personne, heureux que « personne » soit épicène, sinon je vous dis pas les complications.

Et susceptibles, avec ça !

( Petite fable… un « rural » bricole dans son jardin, et se griffe la cornée d’un oeil en élaguant un arbres : ça fait mal, ça ne passe pas, sa femme prend leur vieux Quangôut 2008 à gas-oil et l’emmène aux urgences du petit hôpital du coin, à 20 bornes… ils y attendent 90 minutes, en vain, c’est saturé… et pas d’ophtalmo ! on leur dit d’aller au Chef-Lieu, à 60 bornes, là il y aura tout ce qu’il faut ! Ils y courent, que faire d’autre ? et pénètrent, sans la précieuse vignette « Critair » sur le vieux pare-brise, dans une zone ZFE, à Faible Emission. Paf ! pris par la patrouille ! palabres, prune, 68 euros. Ils n’avaient pas la bonne bagnole ! comment ça ? ils n’ont pas encore acheté une électrique à 40.000 euros seulement, avec un énooorme bonus qui réduit l’addition à 28.000 ? ah je vous jure… quels radins, ces bouseux !

Tout ça pour illustrer le mouvement de protestation qui s’annonce ; il est vrai que les Ayatollahs Verts roulent à vélo, eux, échappant donc à tous ces petits tracas subalternes. )

Mais autre chose… je lis dans France-Info, ce matin, qu’une prof de gym (on dit EPS) de l’Hérault a pris l’inadmissible initiative de peser et mesurer ses élèves de 6 ème, des bambins autour de 10-12 ans, donc. Scandale ! les familles, vent debout ! et que ça a traumatisé Vanessa, et que ça lui a fait honte, à Malo, et que Léandre était gêné… pauvres chéris ! Autres temps, autres moeurs : gamins, l’école primaire nous faisait, tous les ans, passer en groupe, en slip et maillot de corps, devant le toubib : pesée, toise, soupesage des bourses masculines – sont-elles bien descendues ? -, coup d’oeil dans la culotte des filles, tirer la langue, les ganglions du cou, tout ça… personne n’en faisait un fromage ! et surtout pas les parents.

Il est vrai que de nos jours, les 11-12 ans ont parfois déjà du poil aux fesses, et qu’une proportion non négligeable sont en surpoids, s’empiffrant n’importe quand de n’importe quel gloubi-boulga industriel trop gras / trop sucré / trop salé ; pour nos chères petites têtes blondes des années 50, l’obésité était une notion totalement abstraite ! Ceci étant, où est le problème ? si un gosse est trop gros, trop maigre, trop petit, mal bâti, c’est utile de le faire savoir, non ? des fois qu’on pourrait y remédier.

Tibert