Un peu de maths – basiques ! des proportions, ce qu’on appelait autrefois des « règles de 3 » … Sachant que la Russie fait voler 980 avions commerciaux ; que la plupart sont loués ; que sur 777 appareils loués, 515 le sont auprès de sociétés « occidentales » , essentiellement anglo-saxonnes, sachant donc tout ça, virgule, sous quel pavillon sont immatriculés ces appareils badgés « Aéroflot » , « Rossiya » etc… ? réponse non sans répercussions, vu que l’embargo a été décrété, pour cause de guerre d’agression contre l’Ukraine, sur les pièces, services de maintenance etc… des avionneurs occidentaux, Boeing et Airbus essentiellement, mais pas que.
Eh bien, business is business, de même que la plupart des cargos de la Planète sont pieusement enregistrés au Liberia, Panama, Bahamas…, les avions « russes » sont immatriculés à bonne distance du conflit et des bombes poutiniennes, aux Bermudes. Les Bermudes n’ont aucune raison de se fâcher avec monsieur Poutine, sa sournoiserie et sa brutalité ; c’est loin, les Bermudes, largement au large des côtes Est des Etats-Unis, paradis du fric, qui, je cite wiki, « constituent un territoire d’outre-mer du Royaume-Uni. Le chef de l’État est la reine Élisabeth II ... » . Ah, c’est Grand-Breton, les Bermudes ? eh oui. La Grande-Bretagne (**), qui fait les gros yeux à monsieur Poutine (***), presque a l’unisson des Européens vrais de vrai, mais continue les affaires depuis un « territoire d’outre-mer » . Ceci dit, les Britanniques n’y sont pour rien, évidemment.
Tibert
(*) Nous aurions 840.000 avions commerciaux immatriculés en France ( la flotte mondiale totale est pourtant de moins de 30.000) si l’on appliquait le même ratio qu’aux Bermudes, soit 900 avions pour 70.000 habitants.
(**) Je n’ai jamais pu mémoriser la différence entre Royaume-Uni et Grande-Bretagne ; je sais qu’il y a une différence, Irlande du Nord ou pas, peut-être plus… mais je vais vous dire, je m’en fous.
(***) On rappelait, hier sur LCI, les grosses et constantes manoeuvres des Russes pour tenter de déstabiliser et diviser l’Europe, l’intrusion dans les élections… et puis surtout l’encouragement sans nuance au Brexit. Le Premier Johnson (Boris, ça ne s’invente pas ! ) doit quelque part quelque chose à monsieur Poutine, pour le bon aboutissement de son cher Brexit.