Machintruc-cide

Le parricide, l’infanticide, le plébiscide… euh non pas lui… régicide, déicide, taupicide, raticide… on peut tuer (…cide) tout plein de trucs, avec chaque fois un terme précis-cide. Votre belle-doche vous insupporte ? un belle-mèricide y remédie.

Mais on a un cas bien particulier, le féminicide. Un féminicide c’est particulièrement affreux et ça doit être traité à part, prônent certain(e)s, du fait que,  a) une femme c’est plus faible, donc c’est un acte particulièrement lâche ; b) ce serait trop fréquent, plus fréquent en tout cas que le mâlicide, ce qui ne respecterait pas la symétrie. Sur cette dernière assertion, je me permettrai d’être dubitatif : y a-t-il vraiment plus de meurtres de femmes que d’hommes ? bien au contraire, disent les statistiques. La violence physique létale est principalement mâle, s’exerçant sur les mâles. Ce qui est vrai en revanche, c’est qu’il y a plus de femmes tuées par des hommes que l’inverse. Et c’est là que ça fait désordre : qu’attend-on pour rétablir l’équilibre, l’équilibre macabre des genres ?

Une étude diligentée par nos gouvernants devait statuer sur l’utilité de traiter spécifiquement le féminicide au plan pénal : des féministes virulentes le réclament. La conclusion vient de tomber : ben non ! pas la peine de traiter à part ce type de meurtre ou d’assassinat. Car tue-t-on une femme justement parce que c’est une femme, chromosomes XX ? parce que c’est SA femme ?  parce que c’est la femme d’un autre ? parce qu’elle passait par là et que c’est sur elle que ça tombe ? en fait, tuant une femme, on tue un être humain.

Tuer un être humain, mâle ou femelle  (et même les mammifères autres que les nuisibles, et encore !) c’est interdit, et heureusement ! sinon numérotons nos abattis et rasons les murs. Rayant le féminicide de la liste des trucs à traiter à part, Le législateur s’économisera un distingo douteux, voire pervers : quelle échelle établir ? est-ce plus supportable de tuer un ado qu’un retraité ? une jeune femme qu’une mémé ? un enfant que sa nounou ? peut-être, mais ce sont là questions abstraites et oiseuses : chaque meurtre est injustifiable par principe, et chaque meurtre a son contexte. Justement, il y a des juges pour en juger : laissons-les faire leur boulot.

Tibert

Coup de gueule et coup de chapeau

D’abord chapeau bas pour monsieur Graeme Allwright qui vient de tirer sa révérence dans sa maison de retraite du 7-7, à nonante-trois balais. Adieu à un chanteur-compositeur-adaptateur inspiré – de superbes traductions de Leonard Cohen, entre autres. Que Suzanne l’emmène écouter les sirènes et leurs chants jouissifs, et puis leur donner la réplique, si c’est possible.

Et puis comme Macronious a rendu visite au maire de Saint-Gervais, dans le 7-4 et dans les Alpes, ce dernier a reçu sur son compte Fesse-Bouc des monceaux d’ordures et d’insultes, menaces de mort etc… motif ? il avait reçu le président de la République. Ce qui justifie plus de 800 messages où sodomie, sperme et merde sont les motifs récurrents (et bien assortis, si l’on peut dire). Il va de soi que les auteurs de ces flatulences verbales se gardent bien de signer de leur vrai nom : orduriers mais prudents, des fois que… c’est chouette les pseudos genre « Paul Hochon » pour tartiner des insanités à connotation sexuelle. Ce qui ne fait que confirmer tout le bien que je pense des réseaux « sociaux », ces égoûts à ciel ouvert, où des gens très laids lâchent leurs sphincters.

Tibert

Le coût de l’application du règlement

( Les boules puantes dégueulasses balancées sur le parcours de Griveaux pour la mairie de Paris : j’écris LES, car la reddition du candidat au premier coup bas, alors que la Loi est avec lui – les Français en ont vu d’autres et ne sont pas des vierges effarouchées (*) – laisse supposer qu’il y avait d’autres munitions à suivre, au cas où… on pourra ricaner tristement en constatant que la vie politique française hérite de la pruderie faux-cul anglo-saxonne (la morale publique plutôt que les compétences) ET des méthodes poutiniennes pour flinguer les adversaires, à savoir les histoires de cul montées et arrangées. Ce qui ne grandit pas le débat… et tout ça pour rien : le char Griveaux était mal parti dans la course parisienne, de toutes façons. Un sale coup de surin dans le dos sur un candidat inoffensif… comprenne qui pourra. )

Mais, un peu d’air pur… je voulais mettre ici en lumière les nouvelles tendances de notre belle société moderne et branchée. La SNCF, qui a trouvé les noms les plus moches de la Planète pour ses TGV, façon Oui-Oui, a trouvé également le moyen de réinventer le transport en bétaillère. Les dispositions à deux fois deux sièges de rang, séparés par un couloir central, lui semblant trop commodes et communes, elle reproduit les installations à trois sièges accolés, comme dans les étroits avions lo-lo-coste, afin d’emmerder les passagers aux fenêtres ET leurs deux voisins, quand il faudra se déranger et déranger les autres pour aller faire pipi ou se dégourdir les jambes méchamment pliées. Ce qui permet de proposer des sièges isolés de l’autre côté du couloir : choisissez votre siège, et payez ! Cerise sur la pâtisserie industrielle à l’huile de palme, si vous voulez passer un moment peinard, siester, roupiller ou rêvasser tranquille, et que les voisins vous foutent la paix – ne pas parler fort, ne pas gesticuler, ne pas téléphoner de sa place, mettre des écouteurs pour sa zizique en conserve… tous comportements souhaitables, normaux et civils quand on voyage en commun – vous pouvez aussi payer : c’est cinq euros de plus (ça s’appelle « Place tranquille« ) pour que le contrôleur passe et fasse les gros yeux aux perturbateurs de la quiétude ambiante. On réinvente ainsi le bakchiche : vous souhaitez qu’on se comporte correctement autour de vous ? payez.

Tibert

(*) Que celui qui ne s’est jamais soulagé manuellement les burettes lui jette la première pierre, comme disait l’autre…

La femme du boulanger, bis (*)

Les dicos ont du souci à se faire : accusés de sexisme, quand la préfète est définie comme l’épouse du préfet, idem la boulangère (*), la bouchère, etc… Effectivement, préfète désigne en principe la femme-préfet, pas la meuf du mâle qu’on imagine classiquement dans ce rôle. Il y a des mentalités à changer, du vocabulaire à trouver… gros boulot ! il y a pourtant du vrai à la bouchère, qui trône – toujours les images sexistes, on n’en sort pas – derrière la caisse, tandis que son Jules s’active à parer les entrecôtes et ficeler les rôtis, « et avec ça ? » : c’est un équipage, une boucherie, très souvent un homme, une femme, chabadabada. Dans le même ordre d’idée, qui peut nier l’influence, l’assistance réelle et utile de l’épouse du préfet (ou du mari de la préfète, pour ne pas fâcher les pointilleuses gardiennes de la symétrie) dans les tâches de son conjoint (**) ? « quelque part », la meuf du préfet porte les épaulettes de son compagnon.

Allons plus loin : certes la Présidente n’est pas, au vrai sens du terme, « la femme du président« , mais une femme qui préside. Certes. Mais il y a de la métonymie là-dedans, qui fait sens : quand je dis que le boucher est ouvert (ça ne se dit pas de la bouchère, allez savoir pourquoi), je n’exprime pas que ce monsieur s’est éventré du haut en bas ; il s’agit, moins sanglantement, de son magasin. Le magasin enveloppe de son aura et désigne tout ce qui y est attaché, hommes, femmes et bêtes. Et, heureux hasard, les magasins ne sont pas sexués.

Tibert

(*) Marcel Pagnol était un précurseur du Sexuellement-Correct : il s’est bien gardé d’intituler son oeuvre La boulangère ; au reste elle ne boulangeait pas, se contentant de faire porter les cornes à son pauvre mari. On pourra en revanche épingler monsieur Rohmer, avec sa Boulangère de Monceau : en fait de boulangère, c’est une vendeuse ! Le film aurait pu s’intituler « correctement » La vendeuse de la boulangerie de Monceau, titre nettement moins vendeur.

(**) Je pose que conjoint est neutre, c’est comme ça, et le neutre, en français, s’exprime par le masculin. L’écriture inclusive, cette vérole, ne passera pas par moi.

Citations kif-kif statistiques

J’écrivais dans mon dernier billet « Les statistiques disent ce qu’on leur fait dire » : j’ajoute qu’il en est de même pour les citations. Tenez, on lance un film : campagne de pub dans la presse, assaisonnée comme il se doit de quelques bonnes critiques… « Indispensable (Téléramoche)… Grandiose (L’Officieux)… Un petit bijou (Les Unroc)« . Reprenons sans charcutage les phrases d’où sont extraits ces dithyrambes : « Un produit bâclé, vraiment pas indispensable »… « c’est d’une grandiose cornichonnerie »… « on est face, là, à un petit bijou de niaiserie »… malhonnête, évidemment, tripatouillage, mais faut ce qu’il faut, pas vrai ?

Dans le même esprit, une amie me signale – elle a apprécié l’humour – un article ironique du NouvelObs brocardant Macronious, qui au cours d’une interviouve au Monde le 30 janvier (*),  aurait sorti cette perle : « Je n’aime pas lire les mauvais romans« . Le NouvelObs en fait une tartine bien beurrée d’ironie et de second degré, « contrairement à vous, Macron gnagnagna…«  Contrairement à vous, c’est évidemment le journaleux qui l’ajoute, ce qui change foutrement le sens de la phrase, qui du coup exprime du mépris, de la morgue. Sinon ça passe pour un truisme grossier, une superbe lapalissade, plus plate que la Beauce en hiver. Qui, grands dieux, aime lire de mauvais romans ? (**) . Mais tout ça est tronqué, sorti du contexte, le journaleux se payant ainsi à bon compte la tête de Manu-les-Rouflaquettes. Je vous soumets un autre scénario, respectant la substance de la phrase incriminée :

– Monsieur le Président, que pensez-vous du dernier bouquin de François Ruffin : « Ce pays que tu ne connais pas » ? ( de François Hollande : « Les leçons du pouvoir », etc etc…)

– Je n’aime pas lire les mauvais romans…

Tibert

(*) Pas trouvé trace du texte original de cette causerie. On se perd en conjectures, dans les milieux bien introduits…

(**) Il arrive que, nonobstant sa répugnance, on doive s’obliger à lire : un traducteur pour gagner sa croûte, un étudiant pour une thèse, un relecteur pour traquer les coquilles… le boulot, quoi.

90 à donf’

Le Monde s’emmêle les crayons dans son début d’article sur le « département de la Nièvre renonce à revenir aux 90 km/h en raison de contraintes exorbitantes » : il intervertit 80 et 90… mais c’est pas grave, on a compris. Le gouvernement avait, du bout des lèvres, admis que cette mesure de limitation à 80 km/h était sans objet en région parisienne, dogmatique et absurde sur les départementales normalement « roulantes » – n’empêchant évidemment en aucun cas les fếlés du volant et les imbibés, très pressés ou louvoyants, de foncer comme si le code de la route était un chiffon de papier. Les autres ne roulent pas à 90 quand c’est 70 ou moins qui est raisonnable, voilà tout ; et de scruter amèrement leur compteur, car, 80 sur des voies dégagées et peinardes, c’est tout sauf naturel ; il y faut de la vertu et de l’abnégation !

Mais les conditions pour pouvoir revenir à une vitesse raisonnable sont, comme le dit le gars du Nord dans l’article cité plus haut, « du foutage de gueule » : en principe on peut, mais en fait non… il y aura toujours un chemin forestier, un arrêt d’autocar, un vicinal à croiser : ATTENTION !!! accidentogène !! nous sommes réputés infoutus d’évaluer les situations, de voir le tracteur là-bas, et donc à 80 au lieu de 90, croisant ce vicinal vicieux, on est sauf ! C’est débile mais c’est comme ça. C’est effectivement du foutage de gueule.

Cerise sur le gâteau, l’article du Monde en question renvoie à une tribune fort récente de monsieur Claude Got, « accidentologue » (toubib de formation, âgé de 84 ans ces temps-ci). Ce monsieur – qui a dépassé l’âge pivot de presque 20 ans, privant de boulot un plus jeune – vitupère les Présidents de Régions qui se soucient de rétablir les 90 km/h là où c’est raisonnable : ce serait du « mépris pour la sécurité publique« . Je cite un bout de sa tribune : Les décideurs s’opposant aux réductions des vitesses maximales (…) n’ont pas le courage de dire qu’ils apprécient la conduite rapide et qu’il est acceptable d’avoir 200 tués en plus dans une année, pour gagner de une à cinq secondes par kilomètre et faire plaisir à leurs électeurs pro vitesse.

Les statistiques disent ce qu’on leur fait dire : moi j’affirme, et je défie quiconque de prouver le contraire, la limitation à 80 n’y est pratiquement pour rien ; ce qui a sauvé plus de vies en 2019, ce sont des voitures plus sûres, des conducteurs plus sages, moins de pluie, moins de « crashs » de jeunes bourrés et entassés à six dans des vieilles caisses au petit matin, retour de boîte… et puis, si ça se trouve, enfin des sanctions contre les imbibés et les téléphoneurs au volant.

Il faut s’en convaincre, derrière les hypocrites concessions du gouvernement, qui en fait ne veut rien céder : 90 km/h c’est « de la conduite rapide« , si si. Vous réalisez ? ça décoiffe !

Tibert

Plussoir ou plussoyer sur le malheur

( Oui, j’essaie ce néologisme hardi, mais il est laid et mal figé, plusieurs variantes coexistent. Mais bon, pour voir, pour une fois… ça plussoie. Si ça vous rebute, on dira que ça abonde, ça renchérit… )

C’est l’histoire du congé aux parents qui perdent un gosse. Je résume : la loi octroie jusqu’à présent 5 jours ouvrés (une semaine, quoi… ) et une bonne âme « plussoyante » a proposé 12 jours (deux semaines, en quelque sorte). La ministre du Travail explique que 5 jours c’est convenable, que l’employeur a des contraintes tout de même, etc. Bref elle dit non. Tollé ! scandaleux, affreux, inhumain, et voilà Macronious qui fait sa grande âme, qui intervient pour appeler à plus d’humanité… la ministre se fait donc botter le train, désavouée, vouée à l’opprobre.

Je pose la question : combien de jours de congés « vaut » la mort d’un enfant ? six ? huit ? quinze ? c’est un décompte dérisoire et limite obscène : Il est clair que les parents vont passer par des moments difficiles, qu’ils vont devoir faire un deuil. Dans la plupart des quelques milliers de cas annuels (*), lesdits parents se mettent d’eux-mêmes en retrait, demandent un arrêt de travail, prennent des congés, etc. Bref : 5 ou 12 jours, là n’est pas le problème, le problème c’est le deuil.  Il y avait de l’humanité dans la loi à cinq jours ; on veut en rajouter une louche ?  c’est le tonneau des Danaïdes, ce truc. C’est un absurde et vain concours d’enchères « plus humain que moi tu meurs ». Allez, mettons trois mois, c’est plus humain.

Tibert

(*) J’ai entendu ce nombre à la radio : quatre-mille et quelque ; dont 500 par accident domestique, du genre la bassine de friture ou les doigts dans la prise de courant.

Mort chronique annoncée

Il paraît que Radio-France est en grève, bien qu’elle émette. Je m’en doutais un peu, ayant zappé sur mon transistor Radialo-La-Voix de Son-Être  : « en raison d’un mouvement d’une catégorie de personnel« , on connaît l’antienne. En principe ils nous passent dans ces cas-là ( c’est très fréquent : des gens très susceptibles ! ) du sirop-zizique prédécoupé par un automate ; mais là, sur deux essais en deux jours, je suis chaque fois tombé sur La Voix de La CGT et du PCF (hier soir s’exprimait sans aucun débat Yann Brossat, Chef-en-chef des reliefs du PCF ; avant-hier c’était les raisons de la colère de la CGT du coin, dans la même absence de contradicteurs. C’est simple, je zappe… halte au masochisme ! à très faible dose, passe encore, mais là non, sans façon.

Et puis les grévistes en ayant marre de faire grève, font une pause de grève pendant février (dame, va y avoir les vacances d’hiver, faut s’y préparer). Un bon mouvement ? En fait, lisez l’article afférent du Monde : 70 personnes réunies en AG (sur plus de 4.700 salariés) ont décidé ladite pause ; 25 pour, 16 contre, 29 abstentions, soit 70 présents.

Ce sont les « larges masses » de grévistes qui se sont ainsi prononcées là, et qui pèsent d’une pression dingue sur les tentatives d’assainir et restructurer cette pétaudière ; qui font un beau geste pour vous rouvrir un moment le robinet Radio-France, chers auditeurs qui êtes allés écouter autre chose ailleurs sur des radios qui ne sont pas en grève – et il y a du choix.

Bref, c’est clair, on vit très bien sans Radio-France ; dommage que d’aucuns au sein de cet organisme « public » fassent tout ce qu’ils peuvent pour lui faire hara-kiri, sciant du même coup, consciencieusement et ce faisant, la branche audiovisuelle sur laquelle ils prospèrent (et yop-la-boum).

Tibert

Poubelle la vie, derechef

On en est tout retourné chez les profs du SNES-FSU, à la France-Insoumise et plus généralement chez  les professionnels de la contestation tous azimuts : on a osé sévir sur des incendiaires de poubelles, accessoirement bloqueurs de lycées. Des mineurs, en plus ! Trois mineurs en garde à vue !…  que l’on va condamner à des TGI, des travaux d’intérêt général. Pauvres enfants, qui ne faisaient que leur devoir de foutre le bordel, en toute impunité sinon rien.

Le SNES-Paris s’étrangle : « acharnement des forces de l’ordre ». Et estime que : « Pour nous, il y a une volonté de stopper net la mobilisation montante des lycéens ». Voilà le truc : on avait espoir, qui sait, enfin peut-être, après tant de tentatives et de déceptions, que cette fois-ci la mayonnaise – grève générale, soulèvement populaire, gnagnagna… – prendrait, que ce serait enfin le début du matin du Grand-Soir… la mobilisation montante… et patatras ! en face on ne joue pas le jeu comme d’hab, on ne laisse pas faire, on sévit ! ça change, et c’est inadmissible, en somme.

Voilà : prenant les choses objectivement et au regard des lois, il est au contraire très anormal que les incendies de poubelles, blocages illégaux, menaces sur les non-grévistes etc… ne soient quasiment jamais condamnés. On est très très loin de l’acharnement des forces de l’ordre, on a bien au contraire des lustres de laxisme et de laisser-faire derrière nous. Tenez, dans ma bonne ville comme dans plusieurs autres (dont Paris !) il y a maintenant une brigade anti-incivilités. De ma simple expérience de passant dans les rues, ces nouveaux flics devraient être littéralement débordés, entre les mégots et les détritus jetés à terre, les crachats sur le pavé, les merdes de chiens pas ramassées, lesdits chiens gambadant sur les aires de jeux des bambins, les sens interdits pris à l’envers – et pas que par des vélos ! – , les mobs trafiquées et hurlantes, les motards sans casque… on part de très très bas, là… la tâche est immense. J’attends les statistiques… doucement le matin, pas trop vite le soir.

Tibert

Par ? sur ? où erré-je ?

( Je causerai un de ces jours du blasphème, qui en France est farpaitement légal : j’ai le droit d’énoncer que telle religion est merdique – voire toutes, puisque fondées sur du vent -, que le Dieu de ceci-cela est lamentable (car j’ai le droit de NE PAS CROIRE, le croirez-vous ?) ; en revanche je n’ai pas le droit d’insulter les gens qui y croient… voilà, c’est simple, mais c’est trop compliqué pour la Ministre de la Justice. Nobody’s perfect…)

Mais je tombe sur ce titre qui concerne des accusations de viols dans le milieu du patinage artistique : « Après les accusations d’agressions sexuelles par des patineuses, la ministre…« . Diable ! des agressions sexuelles par des patineuses ! diantre… mais soudain je réalise qu’un journaleux n’a pas forcément à relire son topo, ni personne derrière lui d’ailleurs. C’est « sur » qu’il aurait fallu écrire :  « … des agressions sexuelles sur des patineuses ». Pas grave, c’est juste l’inverse.  Nobody’s perfect… 

Tibert