Le café, les cafés

Je suis allé à la pêche aux humeurs matinales sur la Toile, et j’en ai rapporté ça… et ça car la dérive du discours y est limpide, exemplaire, et mérite qu’on l’extraie sous forme cristallisée.

Tenez, le premier lien, qui m’avait été soufflé par une accroche du Figaro « Les Américains (*) n’aiment pas le café parisien« . Ah ? parcourant l’article en question – rédigé en anglais, mais ça ne me rebute pas – je constate qu’il s’agit de la qualité du café : le niveau gustatif du breuvage servi dans les rades de Paname ! pas du tout de la qualité des rades eux-mêmes. Le titre du Figaro est donc en l’occurrence précis et résume bien cet article.

Il se trouve que je suis globalement d’accord avec les Etats-Uniens en question : si le Robusta n’est quasiment plus utilisé, car âcre et peu parfumé, il est vrai qu’à Paris (et ailleurs en France, pour être juste !) les grains sont trop torréfiés, voire brûlés, que la fraîcheur du produit est sujette à caution, que la machine à café débite beaucoup et sans rinçage des porte-filtres, et qu’au final le liquide noirâtre servi tiède ou trop chaud a souvent un goût âcre, voire amer, plat, bref est loin de mériter des éloges.

L’article états-unien signale d’ailleurs plusieurs adresses parisiennes où le divin breuvage est de bonne qualité ; tant mieux ! Notons au passage que ni les tisanes brunes servies là-bas outre-Atlantique au décalitre sous le nom de « coffee »  (aucun goût, de la lavasse) ni les gobelets de carton surdosés  proposés par les Starbucks et autre Coffee Beans ne trouvent grâce à mes yeux. Mais bon, pour être honnête, je dérivais inconsciemment vers l’interprétation suivante : « Les Américains n’aiment pas les cafés parisiens« . Pluriel qui change tout ! il s’agit bien d’autre chose…

Sans que le pluriel soit employé, c’est bien des troquets parisiens, pas du breuvage, qu’il est question dans le second lien que je vous ai indiqué : « Un café à paris – Guide express du café parisien« . Article plaisant, présenté sous forme de BD, et avec lequel je suis pleinement d’accord. Mais on est très loin, là, du goût du café, dont il n’est d’ailleurs pas du tout question.

Café, cafés : dérive du discours – au total, le goût du « petit noir » à 2,80 euros servi sur un minuscule guéridon, avec réticence, en ronchonnant, avec plein de commentaires désobligeants, et sans le verre d’eau plate demandé… quand bien même serait-il délicieux, un pur nectar, ce petit noir, il est quelque part extrêmement désagréable.

Tibert

(*) abus de langage : les Etats-uniens, pas les Américains. Mexicains, Canadiens, Panaméens etc… apprécieront.

Catholique ? tapez 2

On le voit tous les jours si l’on n’a pas l’oeil rivé sur l’écran de son SuperBigo (*), bref en français, son smartphone : les adeptes du Superbigo sombrent de jour en jour un peu plus dans la Superbigolâtrie, ne savent plus s’il fait beau, oublient les heures des repas.  Ils sont à bidouiller leur Superbigo, le caresser, en effleurer l’écran tellement noir, tellement brillant, tellement tactile. Ils téléchargent des milliers d’applications toutes plus indispensables les unes que les autres, de la météo instantanée au tchat (**) oiseux sur Fesse-Bouc embarqué. Ce faisant ils téléchargent et entretiennent aussi, bien entendu, ces délicieuses petites bêtes qu’on appelle affectueusement des cookies, ces petits parasites qui savent rapidement tout sur les goûts du possesseur du Superbigo, et savent le transmettre à qui de droit.

Mais non, je paranoïe, là… le Superbigo est une avancée significative dans notre belle civilisation occidentale. Tenez, on nous annonce l’application la plus pieuse, la plus sainte qui soit : la prière sur Superbigo !! Quelle prière ? eh bien, celle que vous voulez : suffira de paramétrer l’application (tapotez Menu-Outils-Préférences-Religion, etc…) pour pouvoir enfin lancer via Superbigo une ardente prière au Dieu de son choix. On pourra même faire brûler des bougies virtuelles si l’on a perdu un truc et qu’on croit à St Antoine de Padoue-qui-trouve-tout.

Evidemment, le gros problème, c’est l’ordre d’apparition des religions dans le paramétrage de la moulinette à prier ; à qui écherra le numéro 1. 1 – Vichnou ? 2 – Allah ? 3 – Yaveh ? ou 1 – Dieu ? 2 – Ron Hubbard etc… ? délicate question. L’idéal serait de paramétrer l’ordre d’apparition des choix. Qui voulez-vous voir apparaître en premier dans la liste des choix… 1 – Allah ; 2 – Dieu…   vous le pressentez, la mise en abyme n’est pas loin !

Moins débiles que nous, les Tibétains boudhistes ont depuis longtemps inventé le Super-Prieur automatique sans cookie, et pas besoin de Superbigo et de connexion 3G+, encore moins d’abonnement illimité à 60 euros chez Tartempion. Le moulin à prières est certes paramétré de manière figée, mais rien n’empêche d’en faire des versions catho, musulmanes, adventistes du 7ème jour, baptistes, que sais-je ?  à défaut d’autre chose, et en y adaptant des ailettes, ça fera toujours du vent.

Tibert

(*) un smartphone, of course, avec un display de 4,7 pouces !! sachant que le pouce se découpe traditionnellement en 6èmes (de pouces), calculez la diagonale de l’écran en centimètres, dont nos marchands de soupe auront bientôt oublié l’existence.

(**) tchat et non chat (prononcez « tchatte »). Le chat, c’est miaou-miaou, c’est invariable et éternel. Quant à LA chatte, c’est évidemment féminin, de toute éternité également.

Adieu, variétés états-uniennes de m…

Musique d’ambiance, musique de fond, musique d’animation…

C’est – ce serait, conditionnel – une nouvelle à fêter avec une bonne bouteille de mousseux « méthode traditionnelle » en provenance de la Marne : le Figues-à-rôts – qui, soit dit en passant, a renoncé à nous faire payer la lecture des recopies des dépêches de l’AFP – nous annonce que la « musique » (avec plein de guillemets), c’est-à-dire les glapissements rythmés en yaourt britannico-amerloque que les magasins, centres commerciaux, boutiques… nous infligent dès la porte d’accès franchie, serait peut-être supprimée, parce que, bien entendu, ça coûterait des sous, et ça, c’est dissuasif !

Réjouissons-nous, gaudeamus, alléluïa, et toutes ces sortes de choses : enfin pourra-t-on peut-être faire nos achats EN SILENCE, donc sans devoir mettre des tampons d’oreille, sans l’urgente envie de fuir.

C’est pas gagné, mais ça va dans le bon sens !

Tibert

Electronic bracelett'

On nous l’annonce à grands renforts de videos du style Youyoutentube :  il vous est désormais possible, grâce à la géolocalisation de votre magnifique « Aïe-faune » à GPS intégré, qui dispose bien évidemment par ailleurs d’un accès illimité à la Toile grâce à l’abonnement 3G+++ que vous avez souscrit sans hésiter – car vous le valez bien – on nous annonce donc que grâce à la nouvelle petite icône Fesse-bouc « places » sur l’écran de votre Aïe-faune, vous pouvez indiquer précisément, sans avoir même à calculer au sextant la longitude et la latitude, où vous vous trouvez !! et vos 43.712 amis Fesse-Bouc sont aussi sec tous au courant que vous êtes allé pisser, acheter des clopes, parti promener le chien. Confondant, non ?

Bon, il y a des systèmes encore plus chiadés pour ça : il suffit de se faire sertir un bracelet électronique à la cheville, par exemple. Même plus besoin d’allumer son Aïe-faune et d’appuyer sur l’icône idoine : ça vous géolocalise tout seul !! Allez, Fesse-bouc, encore un effort.

Tibert

Exercices de calcul

Sachant (c’est dans le canard-sur-Toile de ce matin, et ça fait plaisir, parce que moi, j’y ai jamais été invité, à la partie-jardin, en français, de l’Elysée, et toc, les autres non plus maintenant !) sachant, donc, que la jardin-partie (la garden-pâârty, en frangliche) du 14 juillet est supprimée, ce qui permettra d’économiser quelques sous, calculer, d’après les chiffres de l’an dernier, les coûts unitaires par tête de pipe, ou par mètre-carré :

Le jardin : 15.000 mètres-carrés environ.

7500 invités.

Coût total : 738.826 euros :

dont 313.616 pour la bouffe, 295.921 pour les barnums et tentes, 43.128 pour les boissons, 80.159 pour on ne sait pas quoi.

Vous avez 30 minutes pour méditer sur les 100 euros au total par tête de pipe, les 40 euros de barnum par invité, les 2 mètres-carrés de pelouse par invité (un peu mieux que des poulets Label Rouge, quand même).

Moi, chiche, je vous aurais fait ça pour moitié moins.

Tibert

Je vous l'écrivais bien

Ecrire c’est dire, parler : faire parler sa « plume » – si plume il y a, et de moins en moins. La plume sans guillemets ( ici le corps parle aussi, écrit dans l’air la ridicule gestuelle des mains écartées à hauteur des épaules, les index et majeurs groupés griffant l’air : les « guillemets » qui permettent, ponctuant le verbe par le mouvement, de signifier qu’on cite, qu’on n’est pas l’auteur des propos, qu’on ne saurait en être tenu pour responsable ), la plume sans guillemets, donc – eh bien, il va y arriver, avec ses parenthèses interminables ? au fait, allez, au fait – est obsolète, carrément, et le couteau pour la tailler itou. « Tailler une plume » ne signifie plus tailler une plume, mais bel et bien « tailler une plume », car ceci n’est pas une pipe.

Oui, écrire c’est parler, car on ne dit pas « je vous l’écrivais bien » quand on écrit ou qu’on a écrit, mais « je vous le disais bien ». Primauté du verbe sur l’écrit, donc, même si « verba volent, scripta manent » (tu l’as dit, bouffi !).

Bon, d’accord, mais chers-z’auditeurs, où voulais-je en venir ? hein ? avec mes citations latines et mes plumes ? de plumes, y en a pus, sauf sur les fesses des danseuses du Lido. On est passé aux stylos, puis aux stylos-billes, et des stylos-billes, y en a pus ! maintenant on claviote sur son ordi. Et quand on dit (en réalité on écrit) « je vous l’avais bien dit« , en fait on ne dit pas qu’on l’avait dit ; on écrit qu’on l’avait écrit… on met à disposition sur la Toile un billet où l’on a rédigé, à l’aide d’un clavier d’ordinateur, un texte où l’on prétend avoir « dit », alors qu’en fait, on a tapé sur son clavier d’ordinateur pour composer les mots « je vous l’avais bien dit », vous suivez ?

Bref, je vous l’avais bien clavioté sur mon ordi : « Les prix des médicaments font le grand écart« , titre le Figues-à-rôts de ce jour. Pour constater que les médocs non remboursés par la Sécu sont proposés à des tarifs divers et variés ! Il me souvient bien y avoir consacré un billet en son temps, billet qui avait soulevé des protestations. Je persiste donc : les médocs non remboursés sont souvent vendus sans étiquetage lisible du prix (à 4  mètres derrière le comptoir, avec des étiquettes qu’il faut déchiffrer avec des jumelles) et à la tête du client. Donc : ruraux qui avez besoin d’un antalgique ou d’un tube de dentifrice un peu spécial, nettoyez vos lunettes, prenez vos jumelles, votre bagnole, faites le plein, et en avant pour la tournée des pharmacies. « C’est combien, la boîte de 12 Paracetamol générique dosé à 400 milligrammes, s’il vous plaît ? j’arrive pas à lire le prix… 8, 25 ? et ça existe en gros conditionnement ? oui ? etc etc… bon merci, j’hésite, je vais réfléchir… ».

On va sûrement vous accueillir à bras ouverts.

Tibert

La société du spectacle, en 16/9

Je suis un technopathe, je sais (mais je me soigne). A priori hostile à tout nouveau machin du genre « i-bidule », surtout frappé du sceau de la pomme rongée, surtout en blanc laqué : attention gadget cher et i-nutile. Mais il m’arrive de devoir renouveler le matos, comme on dit, et de balader mon mulot du côté des sites du genre grosfred.com, matos.fr, votre-ordi.eu, ma-zone.com, etc. A la recherche du machin sans chichi, pas cher, assez puissant, et qui fonctionne.

Bien… tout ça pour vous dire que, tous les jours, je râle contre ces écrans nullissimes qui nous affichent les pages de Toile par petits bouts horizontaux : vous voyez, la page du Libé(ration) du jour, ou des Echos, ou de La Stampa, etc : normalement c’est plus haut que large, une page ? oui ? vous suivez ? eh bien sur mon ordinateur c’est l’inverse, plus large que haut. Donc je dois user immodérément de mon mulot pour monter-descendre, monter-descendre au long des pages journaleuses. Irritant, pas vrai ?

Et ceci ne fait qu’empirer : maintenant il est quasi impossible de trouver un écran en format large mais pas trop-trop, du genre 4/3 : le fin du fin du marquétinge c’est le format cinoche, le 16/9 : ah là là des écrans en 16/9 tu t’en trouves à la pelle mon ami, mais pour lire le journal avec ça… regarder le dernier tube de Spielberg ou de Cameron (on dit un blockbuster en rosbif, façon d’enrichir votre vocabulaire en lisant ma prose),  ça c’est fastoche, mais pour lire la dernière interview de notre chère Angela M. dans Le Monde, alors là, « demerden Sie Sich » !

Il reste deux solutions (en excluant le dernier i-ardoise de chez MaPomme, boucoup trop cher et volontairement mal foutu) : le bouquin électronique… ouais mais ce n’est pas un ordinateur, pas polyvalent. Ou autrement, l’écran qu’on peut pivoter en format portrait ou paysage, au choix : vachement cher ! et pas du tout adapté aux portables, évidemment. Au moment où je vous cause dans la bécane sur mon clavier, j’ai mis ladite bécane debout sur la tranche droite – comme un livre ouvert, quoi – et je pianote la tête à 90 °, les mains l’une par dessus l’autre, usant du pavé tactile (les rosbifiants disent un touchpad, c’est plus riche) car j’ai dû renoncer au mulot : il ne tient pas en place, verticalement. Pas franchement pratique, hein !

Tibert

Jamais le dimanche !

Vous vous souvenez ? « … na na na na na na les enfants du Pirée« , la rengaine, Nana Mouskouri – ah non, c’était Melina Mercouri et la danse, et l’ouzo à flots (pas à flot, à flots) : « Jamais le dimanche« , 1960, de Jules Dassin, LE film grec d’avant Angelopoulos. Un tel tabac, ce film, et cette musique de film, que la serinette, ressassée ad nauseam à la radio, avait suscité un pastiche dont je me souviens encore :

« Je vous confesse / Que j’en ai plein les fesses / D’entendr’ chanter sans cesse /Les enfants du Pirée ».

Bon, pourquoi vous conté-je ça ? eh bien, camarades et amis, c’est que le plan d’aide à la Grèce, la planche de salut et à billets pour Athènes, ça c’est passé un dimanche (et allez, en musique : « ça s’est passé un dimanche / Un dimanche au bord de l’eau…« ), dimanche dernier exactement. On sait que dans le scénario du film dont au sujet de quoi que je vous cause, la dénommée Ilya, alias Melina Mercouri, la pute grecque et piréenne, ne recevait pas de michetons le dimanche, ce jour étant réservé aux amis. Eh voilà donc que l’Histoire bégaye ; ayant fait monter ses clients de la semaine – Goldman Sachs etc… – Ilya consacre son dimanche et ses faveurs aux amis de l’Eurogroupe, et notamment à la fougueuse et rebelle Angela et au très frétillant Nicolas.

Bon, passons… une deuxième raison d’intituler ce billet « Jamais le dimanche » : fuyez, mes amis, fuyez, c’est un amer retour d’expérience, les restos du dimanche. Salles endimanchées, et pour cause ! sacs à mains et cravates, bambins qui s’ennuient et folâtrent entre les tables, service interminable, malbouffe et additions salées, après-midi pâteux garantis. Le restaurant comme une fête dominicale, c’est une erreur historique ! tiens, si vous n’avez pas envie de cuisiner le dimanche :allô-pizzaïolo, allô sushis-chéris, un jambon-beurre-cornichon sur un demi de Kro au zinc du coin, mais PAS le resto LE DIMANCHE !

Tibert

Ail à deux drimes

Oui, yes : I had a dream, j’ai fait un rêve, que tous les industriels de la planète se résolvent enfin à standardiser leurs produits, ou du moins les interfaces de leurs produits avec le monde extérieur. Que je puisse brancher mon cellulaire – mon mobile, si vous voulez – à n’importe quel chargeur de mobile ; que les queues de casserole Dugenou s’enclenchent avec un petit « clic » douillet sur les casseroles Macheprot, que les capsules de café Nénesse aillent au petit poil dans les machines à kahoua Latasse-Lavasse.

Mais je rêve ! je rêve… tenez, un tribunal a eu le culot de condamner un site internet qui vend du café pour « dénigrement » contre la maison Nescafé. Et pourquoi ? pasque ! pasque ledit site internet ose dire que c’est bien dommage que les capsules Nespresso n’aillent nulle part ailleurs que dans les machines Nespresso, et inversement ; oui c’est très dommage, vu que pour trouver les  capsules Nespresso chères à monsieur « What Else » Clooney, faut se lever matin et arpenter les grandes villes, et que c’est largement plus cher que le bon vieil expresso fait avec du café en vrac. D’autres marques, d’ailleurs, sont dans le même cas, mais Nescafé semble plus chatouilleux.

Bon, c’est pas tout ça, je vais me faire un petit cahoua. Et je vous avouerai un truc : j’ai horreur des systèmes « fermés », pas compatibles, prisonniers. Ma cafetière accepte tous les (bons) cafés moulus fin ; et je vous écris ce petit billet sur une machine ouverte, si si : ce n’est pas du Win-Micromachin, du Nespresso logiciel ou similaire, non madame, c’est du logiciel ouvert, ça s’aboute, Ubuntu, à quasiment tout (ça se Raboute, dirait-on pour en Rajouter).

Tibert

Un peu plus équilibré

Vous recevez, je reçois, nous recevons tous les jours des tas de mèls du style « get your rod engorged » (ayez une bite turgescente), que vous vous prénommiez Paul (Popaul pour les copines) ou Juliette. Evidemment, les envoyeurs de spam se foutent de filtrer proprement leurs saletés, dans le tas il y aura toujours quelques gogos pour se faire avoir. Heureusement il y a les filtres à spam, direct poubelle, et hop.

Mais voilà que ça devrait changer ! non que les spammeurs deviennent moins emmerdants, mais ils vont mieux répartir leurs envois. Car si toutes les Juliette, Claire, Rebecca, Cindy… de la planète peuvent aujourd’hui se plaindre de recevoir des messages inadaptés à leur morphologie, bientôt on va les envahir de courriers certes importuns, mais bien ciblés ! tenez, la pilule du plaisir féminin va débarquer. Et donc ses contrefaçons en plâtre, ses rabais à 79 % avec des bons d’achat, et ses spammeurs bien évidemment.

Aaaah tout de même ! c’était vexant toutes ces pub’s pour des pilules aussi bleues qu’inutiles – dans mon cas, hein, dans mon cas ! vous je sais pas.  Désormais je vais pouvoir recevoir des pub’s mal ciblées, moi aussi.

Tibert