Arnaques : on ne peut rien faire, la police et la justice non plus ! c’est comme ça… le site Houèbe de locations bidon au pied des pistes de ski est hébergé aux Galapagos (pardon aux Galapagossards, c’est juste une image), sa banque est aux Iles Vierges, son PDG est Guatémaltèque avec un passeport moldave, etc. Et si vous avez, sur le site http://superbaraques.com (*), déniché comme 27 autres pigeons LA chouette location saisonnière pas très chère et bien située, pour la même semaine de vacances que vous tous vouliez en même temps, faudra vous la mettre sous le bras, pleurer un bon coup et vous résigner à réveillonner au pied de VOTRE sapin de Noël, à un jet de pierre de votre vestibule. Z’aviez qu’à être soupçonneux, parano, méfiant… téléphoner aux voisins, au type qui habite en face du super appart’, demander une caution morale, je sais pas, moi… bref, le Houèbe est un terrain miné, soyons-en bien persuadés (*).
Et puis Le Monde enfonce son clou, creuse son sillon, sous la plume de Maryline Baumard, la préposée aux bons sentiments pro-migrants et hors-sol. « Contrôle des étrangers : des associations saisissent le défenseur des droits« . Remarquez, il y a du progrès, c’est moins totalitaire, ce ne sont plus « les associations » (mon billet précédent), mais « des associations » : pas toutes, donc… Le message de madame Baumard est convenu, on le connaît, inutile de tartiner dessus. Mais les réactions des lecteurs sont ma foi très partagées :
– ceux qui abondent, évoquant l’ignoble répression qui s’abat sur ces pauvres « migrants », qu’on veut ficher nonobstant la répugnance des assoces ;
– et puis ceux qui rappellent que 1) il y a des dispositifs en principe en vigueur régissant l’entrée en France ; 2) tout plein de ces « migrants » n’ont rigoureusement aucune légitimité à séjourner sur notre sol : en conséquence, ils doivent le quitter. C’est dur ? c’est dur. Mais on nous recense, on nous ponctionne des impôts, on nous invite à voter, nous avons une carte de Sécu… bref nous somme connus, répertoriés, et c’est normal dans les limites du respect de la vie privée. Pourquoi diable le « migrant », lui, aurait-il légitimité à vivre illégalement et incognito sur notre sol ? Tenez, je fais mienne cette réaction d’un lecteur abonné et qui a donc, lui, le droit de l’ouvrir : « Les associations contestent ni plus ni moins que le droit de l’Etat d’identifier et de contrôler les étrangers présents sur son sol. Le bordel facilite l’immigration clandestine. Au moins ça a le mérite d’être clair comme intention.« .
Tibert
(*) Si vous êtes bon en orthographe, c’est utile ! si si, ça aide puissamment à flairer les escrocs. Eux sont en général plutôt mauvais, et leurs messages enjôleurs auraient zéro à la dictée du certif.