Encore pipi, mais pas que

Tenez, deux choses qui m’ont interpellé :

D’abord, sachez qu’à Paris, attendu que – je vous en ai déjà causé : « Latin ? pas pipi ! » – il est à peu près impossible de pisser impromptu et civilement si l’impérieuse envie vous en prend dans la rue, une startup, sans doute dirigée par un mâle qu’inspirent les Parcs Nationaux états-uniens et une prostate tyrannique, a pu convaincre la ville de tester des urinoirs écolo-branchés (pour les mâles, ça va de soi). Urinoirs furtifs, expérimentaux mais légaux, pour décourager les incivilités ô combien nombreuses qui irriguent et parfument à l’ammoniac tous les angles d’immeubles, recoins sombres, gros troncs d’arbres etc. Urinoirs secs (sciure de bois, la technique des Parcs Nationaux, donc) d’une autonomie d’environ 500 clients, vidés-nettoyés régulièrement via une appli connectée en wifi à un central. Super ! sauf que ça ne fonctionne que si le wifi fonctionne. Après ça déborde.

Juste deux remarques là-dessus :

  • Les femmes ? rien à cirer, elles n’ont qu’à s’accroupir entre deux grosses bagnoles garées serré dans une rue peu passante. D’ailleurs c’est ce qu’elles font…
  • Si l’on s’efforce de dissuader les incivilités urinaires, c’est que le problème est connu, flagrant. La Loi punit ces mictions sauvages : elle n’est quasiment jamais appliquée… et puis zut, pisser est un besoin aussi naturel que de respirer : quelle idée d’interdire de pisser ! alors au lieu de tester-bidouiller-balader deux pissotières branchouilles, si la Ville de Paris se mettait enfin à prendre ce problème au sérieux et y apporter des solutions correctes ? (*) La plus belle ville du monde (qu’ils disent !) quand on a urgemment envie de pisser, c’est un bagne.

Et puis je me suis dilaté la rate (pas la vessie) apprenant que monsieur Dray, qui était et reste une grosse légume au défunt PS, demande un audit des comptes de campagne du candidat officiel « frondeur tendance PS » Benoît Hamon. Clairement, il trouve, monsieur Dray, qu’au vu des résultats piteux, ça a coûté trop cher : 15 millions d’euros pour 6,4 % des votants. Tenez, ses propres paroles : « On trouve que c’est beaucoup de sous pour un résultat très modeste ». C’est clair : le PS savait, largement avant les scrutins, qu’il ferait un petit score, Benoît, surtout que son charisme de bordure de trottoir, son programme lucide, réaliste  😉 … alors, que n’a-t-on calculé les frais en conséquence, sachant qu’on allait vers un petit 7- 8 % ? Avec de telles espérances, on ne loue pas le Zénith avec des murs d’images ; on réserve l’arrière-salle du ZanziBar ou du Bosphore-Kebab (ex-Pizza Mario). Avec la sono du club de rap du quartier.

Tibert

(*) les gogues des cafés et assimilés ne SONT PAS UNE SOLUTION CORRECTE. D’abord c’est souvent moyen-moyen question propreté, très souvent désagréable question ambiance, ensuite payer 1,50 euros ou plus pour un besoin strictement physiologique, pas question.

Jean Neymar et Sam Hirrit

Juste pour vous informer que la venue du footeux Neymar au PSG (le club de foot dit « parisien », qui travaille en fait à St-Germain-en-Laye – on y respire un peu mieux – fonctionne avec des capitaux Quatari, un entraîneur espagnol et des sportifs achetés sur le marché aux quatre coins de la planète), c’est une nouvelle qui me fait chaud au coeur, si si, énormément. Pleurs de joie, comme disait Blaise Pascal. Si les journaux étaient encore sur papier, je découperais soigneusement l’info ainsi que les annonces, gloses et commentaires afférents pour accrocher ça en carrés 10 x 10 à un clou, à portée de main près de la cuvette des houatères. C’est dire !

Tibert

France-Allemagne, et ce n’est pas du foot

Je ne vais pas vous barber avec le commentaire délicieux de l’entraîneur des footeuses françaises, qui se sont fait jeter 1-0 par leurs adversaires anglaises en quarts-de-finale de l’Euro de foot féminin… de fait, elles ont perdu ce match sur une prestation fort terne, et l’entraîneur de déclarer : « Je suis surtout déçu par la qualité de jeu de nos adversaires« . Perfide Albion, et lamentables gagnantes de ce match, qui n’ont pas su laisser nos glorieuses sportives nationales exprimer leur talent, que dis-je, leur génie !

Bon, passons… je voulais surtout vous causer d’un mèl genre « chaîne de lettres » que j’ai reçu récemment : j’y étais invité à faire passer et diffuser ce message Urbi et Orbi ! Et ce n’était pas un canular idiot, mais une somme d’informations sur les différences de fonctionnement – et des coûts induits ! – des gouvernements français et allemand. C’est un document assez long genre LibreOffice ou Word (j’utilise quasi exclusivement le premier logiciel, question d’éthique), et dont j’ai tenté de vérifier la véracité – que je ne vous balance pas des bobards ! Mais bernique, les chiffres sont très difficiles à trouver, non parallélisables – les structures diffèrent – et il y faudrait des journées, de la compilation laborieuse… par exemple, on donne le nombre de 8 ministres sous la responsabilité d’Angela Merkel pour l’Allemagne, contre 36 en France : c’est… c’est une façon de voir, car en Allemagne il y a des ministres fédéraux et des ministres d’Etat, et des secrétaires d’Etat. La page Wiki me donne 14 ministres dans l’entourage direct de mâame Merkel, et non pas 8. Alors ? …

Alors il reste que si selon ce topo l’Elysée emploie 906 personnes contre environ 300 pour la chancellerie allemande, et 121 véhicules contre 37 – et le parc d’avions et d’hélicos je vous raconte même pas – si mâame Merkel habite chez elle, paye son loyer et fait ses courses alors qu’EmMac et ses sbires croûtent et crêchent luxueusement aux frais du contribuable (ça on le sait déjà et ça ne choque pas grand-monde), il y a aussi dans ce document un nombre assez fantastique, c’est 130 milliards d’euros !

Cent-trente milliards d’euros de différence ? eh oui, du fait de notre lamentable, obsolètissime, ridicule et ruineux mille-feuilles administratif. Si donc la comparaison point par point avec l’Allemagne peut être prise avec circonspection, il reste indubitablement à notre passif nos armées mexicaines d’élus (1 pour 100 habitants). La réforme des Régions à la hussarde façon Normal-Valls n’a été qu’un lamentable bricolage vite fait mal fait (*). Tenez, l’extrait significatif dont je vous cause :

Bref, j’ignore d’où vient ce chiffre ; mais il dit que tous les ans l’Allemagne dépense 130 milliards d’euros de moins que nous pour bichonner ses élus et faire fonctionner ses structures. Avouez, ça laisse rêveur…

Tibert

(*) Vite bâclé, découpage idiot, laissant les départements en l’état, et puis des fois que ça aurait limité la déculottée du PS aux Régionales…. encore raté ! Et donc une vraie réforme moderne des administrations locales attendra des jours meilleurs et  des décideurs moins nuls.

Plutôt croire que savoir

Les Britanniques vont désormais devoir payer leurs sucrettes-granules homéopathiques de leur poche, au même titre que leurs pints of bitter, leurs pintes de bière. A vrai dire, la pinte de bitter – tiédasse, la bitter  se boit peu fraîche – a certainement plus d’effet qu’un granule de ce que vous voudrez (ici un nom savant, latin si possible, désignant une sucrette imprégnée du résidu sec d’une solution où surnagèrent 26 molécules d’un principe qui fut actif dans un mètre-cube de flotte pure). Là bas c’est une mesure d’économies qui passe bien semble-t-il, tandis que par chez nous…

Par chez nous, où les labos Boiron – premier mondial sur ce créneau – font bien leur beurre, et pas en dilution 5 CH (*), un tiers de nos concitoyens font appel à cette médication ! Le Figaro l’écrit d’ailleurs ainsi : « … font encore appel à… »  ce qui fait sens ! Eh oui, les Français, cartésiens en diable mais pas du tout, préfèrent croire que savoir, croire aux bienfaits du suçottement des granules sous la langue : si ça ne fait pas de bien ça ne peut pas faire de mal, et puis l’effet placebo est remboursé à 30 % par la Sécu, brave bête. Il serait tout au moins pertinent qu’à défaut d’affronter notre champion industriel et puissant vendeur en gros des petites billes sucrées, on rebaptisasse cette branche de la médecine, par exemple « médecine placebo« . Car soigner la maladie par trois molécules qui se battent en duel – si ça se trouve dans votre granule il n’y en a pas une seule –  ça relève du défi statistique – et du religieux.

Tibert

(*) Tenez, pour alimenter la science, pas la croyance : la dilution xCH, c’est 10^-2x, lisez « dix puissance moins deux x ». Par exemple une dilution à 3CH, c’est une dilution à 10^-6, soit un millionième.

On en rajoute une couche

Normalement c’est « ajoute », pas « rajoute ». Je sais, mais TF1 (il s’agit de TF1) en a déjà tellement ajouté, rajouté, empilé, des couches, que « rajoute », ma foi ça le fera très bien.

Le CSA, qui ne regarde probablement jamais la télé, a autorisé TF1 à intercaler des couches de pub au milieu des tranches de journal télévisé. Vous me direz, au point où ils en sont, saucissonner le JT ça ne se verra quasiment pas, c’est déjà de la daube. Certes, mais tout de même… le JT… le reportage sur le dernier réparateur de bidets de Troufigne-sous-Brezous dans le Lot-et-Moselle, coupé en deux par des tranches de pub, ça va faire tout drôle.

Notre télé ressemble de plus en plus à celle du Canada ou des USA : impossible là-bas de voir un seul programme qui ne soit caviardé de pubs – d’ailleurs encore plus ineptes que les nôtres. De la daube en concentré ! consolez-vous, pour TF1 vous ne payez pas de redevance : ayez donc votre « cerveau disponible », comme disait son PDG, ça vous amènera gentiment à utiliser de préférence la lessive Schmouff, ou les couches-culottes Moldu.  Ploubelle, la vie !

Tibert

PS : J’avions présentement de très gros problèmes d’accès d’internet, un camion grumier ayant arraché la ligne à l’entrée du bled courant juin ! rapide comme l’éclair, la réparation débutée vers le 18 juillet a achevé de dézinguer le faible accès qui subsistait… mais, promis, au plus tard le 29 juillet tout va remarcher, si si. En attendant ? on bricole, on va en ville à la recherche d’un point-chaud, on fait ce qu’on peut…

Moins de ronds et de bosses ?

EmMac, qui décidément annonce des tas de trucs ébouriffants, est accusé de vouloir mettre les municipalités au régime sec ! Tenez, le Figues’haro du matin vous le détaille. Eh bien, voilà qui va enfin permettre à nos édiles estimés de redéployer leurs priorités. Sachant que la France compte à elle seule la moitié des ronds-points routiers du monde (très souvent totalement inutiles, et mal conçus), et plus du tiers des bosses-ralentisseurs « zone 30 » à vous péter les coussinets vertébraux, attendu que les effectifs des employés communaux « fonctionnaires territoriaux » sont clairement et largement excessifs, ces malheureux errant à la recherche d’une occupation susceptible de les… occuper, il y a de quoi faire des redéploiements budgétaires ! On va peut-être stopper cette compétition débile à çui qu’aura le plus de ronds-points boursouflés au kilomètre linéaire de voie municipale.

Mesdames-messieurs les maires, c’est à vous : simplicité, sobriété, pragmatisme – et faites donc appel à la collaboration de vos administrés, il s’en trouve plein qui donneraient des coups de main gratos, ça économiserait des tas d’employés communaux mal utilisés – mais il est vrai que pour les élections municipales, des tas et des tas d’employés communaux, ça sert, des fois…

Tibert

Refrain : halte aux cadences infernales !

Oh hé, c’est l’été : dooouucement le matin, pas trop vite le soir. Des billets, oui certes, et des beaux, mais mollo allegretto ma non troppo veloce. Aujourd’hui je m’en vas vous citer froidoss deux articles du Figaro du jour, que vous aurez ou non le courage d’afficher en cliquant sur le raton là où ça fait quèque chose.

Premio : les mesures fiscales projetées par EmMac profiteraient surtout aux plus riches !  Et alors ? avec Flamby-Mimollette ce furent au bas mot et dès 2013 : +40 % d’impôts qui ont « profité » surtout aux riches : il ne serait pas con de rectifier quelque peu le tir. Avant de crier à l’injustice sociale, il faut tout de même considérer où Normal-Premier avait placé le curseur !

Deuxièmo : Les banquiers de la City de London sont profondément déçus, amers : ils ressentent, et en souffrent, que les Français se réjouissent de leurs déboires liés au Brexit, de la perte de puissance de leur glorieuse place financière ! on les plaint bien sincèrement, eh eh. On compatit, ah ça oui, on est bien tristes pour eux, sniff 😉

Tibert, concis comme jamais.

Etalons le problème, ça paraîtra moins gros

La maire de Paris, madame Hidalgo, veut une loi !  Une loi sur l’éparpillement des migrants dans tout le pays, vu que pour des raisons bizarres et qu’elle seule ne perçoit pas, TOUS les migrants se ruent à Paris ou Calais (en effet, pourquoi pas à Salbris, à Lavelanet, à Antibes, à Sisteron, à Lisieux, à Thiers, à Thionville ? c’est curieux, tout de même, cette attraction pour Paris… qu’est-ce qu’il y a de spécial, à Paris ? c’est pour la Tour Eiffel ? ).

Je veux une loi, dit-elle, et hop que ça saute. D’abord on dit « je voudrais ». Et une loi de plus qui ne servira à rien, vu que, tout le monde le sait, les assoces (forcément mondialistes, forcément de gauche, le coeur sur la main etc) sont évidemment à Paris, c’est là qu’on peut survivre ; certes, physiquement, oui, à Bourg-sous-Gonesse – Tarn-et-Meuse, 1328 habitants – dans un centre d’accueil genre ancienne gendarmerie, on pourrait y vivre, mais qu’est-ce que vous voulez qu’on y foute, quand on est jeune, mâle, célibataire (ça s’appelle réfugié économique, maintenant, les journaleux de la Bonne-Pensée ont trouvé le vocable complaisant qui va bien), Noir et issu de l’Erythrée, du Soudan, de la Lybie, de la Gambie etc…) ? Qui c’est qui va venir les chercher pour des petits boulots au noir ? quelles assoces bénévoles vont les y bichonner un tant soit peu ?

Une loi pour rien, car la Loi existe déjà ! mais ce n’est, aurait dit Bismark, ce n’est qu’un Stückpapier, un bout de papier, et on la bafoue massivement tous les jours. En principe on n’entre pas comme ça sur notre territoire, il faut un passeport, des papiers, parfois un visa, et des tampons, etc. Et les migrants sont très loin d’être tous des malheureux fuyant les guerres et les persécutions. Allez, madame Hidalgo, une loi pour faire semblant de croire qu’on peut forcer un migrant (en l’espèce, les très majoritaires réfugiés économiques) à rester passivement croupir à BouzeuxVille, quand rien, et surtout pas nos lois débiles (*) n’ont pu l’empêcher de pénétrer sur notre sol.

Tibert

(*) Débile ? du latin debilis : à la racine, c’est faible, sans force. Inefficace, en somme.

Inventivité écologique

[ Note liminaire : je regardais assez régulièrement le JT, le journal télévisé ; j’emploie l’imparfait car à part Arte qui donne des nouvelles suffisamment planétaires, les autres ne font que mettre en scène et rabâcher des infos dont on prend maintenant connaissance sur son ordi, sa tablette, son smart-faune etc. TF1 en particulier est confondant de co… de niaiserie avec son attendrissant sabotier, son réparateur de cuvettes émaillées dans tel petit hameau du Tarn-et-Meuse, mais les autres sont tout aussi mornes. Le JT de pépé a vécu. Des débats, des tribunes, ou alors rien. ]

Mais bon, passons à aut’chose : je lis dans un canard financier que le nouveau et très populaire ministre de l’Ecologie, monsieur Hulot (pas Jacques Tati, non, l’autre) veut augmenter la taxe carbone de 40 %. Voilà qui tranche avec les mesurettes annoncées hier ou avant-hier, petits coups de rabot par ci, légers coups de pouce par là… monsieur Hulot avec ses 40 % n’y va pas, lui, avec le dos de la petite cuiller produite localement avec des matériaux recyclables et dans le respect de l’environnement. On admirera au passage et à cette occasion la hardiesse des nouvelles initiatives prises par notre gouvernement « en marche » : dorénavant quand on aura des soucis là-haut, on inventera des taxes, ou bien si elles existent on les alourdira. Vous avez déjà vu ça quelque part ? meuuh non, c’est juste un « sentiment de déjà vu », comme disait Lionel, le Pénible Disponible à propos de l’insécurité. Bref, on ne prend pas les mêmes mais on continue.

Tibert, plutôt sarcastique

Waouh ! Bordeaux à 3 h 50 de Rennes !

Quand vous voulez aller en train de, disons, Clermont-Ferrand à Nantes, vous visitez avec votre ordi le site SNCF, what else ? et vous y découvrez que ça dure environ 7 heures au mieux, avec d’abord un « Intercités » bien dans son jus, puis un changement de gare entre Paris-Bercy et Paris-Montparnasse (vous avez du pot : c’est direct, par la ligne de métro n° 6 après avoir traîné vos valises sur le boulevard de Bercy ; de la Gare de Lyon, il vous aurait fallu prendre un bus articulé) et puis enfin un TGV qui musarde façon tortillard après avoir quitté la nouvelle LGV Paris-Rennes. En comptant minimum 1 heure en serrant les fesses pour le changement de gare, et en croisant les doigts pour que le premier train ne heurte pas un sanglier du côté de Cosne-sur-Loire… et comme il y a 450 km à la grosse entre Clermont et Nantes, ça vous fait du 64 km/h de moyenne : ça décoiffe !  quant au prix, Intercités + métro + TGV, alors là… (il existe bien des lignes transversales par Tours, mais chuuut, la SNCF ne vous en cause pas, à vous de les dégoter…)

Pour Bordeaux-Rennes, c’est boucoup mieux, vu que vous ne devrez pas changer de gare : tout à Montparnasse, le pied ! mais pour faire 470 km, presque 4 heures en TGV, c’est très très moyen… (il y a bien une ligne directe via Rochefort, Nantes et Redon, mais, bon courage !).

Mais enfin, quelle sotte idée aussi de ne pas habiter Paris ! voyons, habitez donc Paris, toutes les destinations sont directes depuis Paris, c’est fait pour (pour les Parisiens, évidemment).

Voili voilà, et pendant ce temps-là le Puy-de-Dôme – comme plein d’autres  départements – importe des toubibs slovaques, les paysans se suicident et pour téléphoner avec son mobile dans les coins un poil reculés du Tarn-et-Meuse on monte sur la butte à 150 mètres de la maison, y a du réseau.