French débiles and stupid journées

Les Anglais ont le Black Friday, le Boxing Day… plein de days pour tenter de fourguer au chaland des marchandises pour lesquelles il n’a hélas pas assez d’appétence en temps normal. Lui faire ouvrir son larfeuille, mettre à l’air sa carte bancaire… alors, jalouses, nos enseignes commerçantes leur ont emboîté le pas, et nous ont déjà infligé un Vendredi Noir à la mint sauce avec de la jelly, bref le Black Friday en VO, comme si on ne pouvait pas se faire un Jeudi Vert ou un Mardi Rose !

Et comme ça consomme mollement, comme ça ne se bouscule pas pour acheter des machins pas forcément utiles et dont l’obsolescence programmée rendra très vite nécessaire le remplacement, ils remettent ça un autre jour – quelques jours en fait : ce sont les French Days ! admirez l’inventivité, la tempête créative qui a permis de pondre cette appellation résolument gauloise ! bien de chez nous ! typiquement française !

Non seulement c’est encore du poussif pousse-à-l’achat à coups de promotions plus ou moins bidon – pour se rattraper les jours d’après, tout de même – mais c’est une fois de plus une dénomination con, une dénomination de primates anglolâtres. Boycottons (zut c’est de l’anglais), non, snobons ces mercantiles French Days. TOUS nos jours sont français, et c’est tellement meilleur !

Tibert

 

Trois petites notes de (ma) musique

Allez, on va d’abord se gausser (fi donc, ma chère !) de monsieur Emmanuel M., notre Macronaparte qui s’est fendu d’un magnifique anglicisme inutile lors d’un topo sur l’IA, l’intelligence artificielle : « la démocratie, le système le plus bottom-up de la terre« . Il faut admettre que ça le fait vachement mieux, indéniablement plus clair et parlant que de dire que c’est un « système du bas vers le haut« . Va donc, eh bottomeupe !

Et puis ensuite on découvre que le projet de déchéance de nationalité des bi-nationaux indignes de notre pays, qui avait été coulé-enterré sous le règne de Moi-Président pour cause de pas de gauche, ne partait pas de rien ! il existe déjà des dispositions en vigueur (pas bien vigoureuses, d’ailleurs !), dispositions pas de gauche probablement puisque jamais appliqués – encore des textes pas appliqués, grande spécialité nationale au même titre que le RTT du vendredi et le pastis de l’apéro. Tenez : « En l’état du droit,  l’article 25 du code civil dispose que seuls les binationaux naturalisés français moins de dix ans avant les faits qui leur sont reprochés (ou quinze ans pour les actes de terrorisme) peuvent se voir retirer la nationalité française« . Ceci dans Le Monde, dont les Décodeurs autoproclamés s’appliquent à démontrer qu’on ne peut décidément rien faire, contrairement à ce que suggère monsieur Wauquiez. Eh bien si, on aurait pu expulser vers le Maroc le fêlé du Super-U de Trèbes avant qu’il passe à l’acte : la loi actuelle, en l’occurrence, le permettait. Sauf que… sauf que pour expulser un terroriste, il faut qu’il se soit d’abord comporté en terroriste ! bref on est comme des cons, on ne peut effectivement rien faire ; nos lois bien ficelées – c’est le cas de le dire – sont des couteaux sans manche auxquels il manque la lame.

Enfin, une perle de Pâques. Vous connaissez évidemment Olivier Faure ? moi non plus ! c’est le nouveau Chef du PS, récemment et brillamment élu faute de concurrents, ça ne se bousculait pas. Il faut dire qu’entre ceux qui ont rallié la Macronitude, ceux qui ont viré Méluchiens et celles-zet-ceux qui se sont mis.es à l’écriture inclusif.ve militant.e et pointilliste avec Benoît Hamon chez « Génération.s », il en reste moins… mais bref, je lis ça en titre du Monde : « Olivier Faure a refusé de se positionner sur la ligne politique à adopter par le PS« . En d’autres termes : Venez à moi et ralliez-vous à mon panache rose ; pour aller où ? pour faire quoi ? alors là, euh… je vous dirai ça plus tard. Franchement, c’est pas le moment.

Tibert, aux cloches de Pâques

PS – Mes trois chapitres étant quatre comme les trois moustiquaires, que pensé-je du / des testaments de Johnny, LE sujet brûlant et palpitant qui court les canards ? eh bien, sauf à me demander mon RIB pour m’en verser un chouïa, et comme 99, 5 % des Français, je m’en contrefous. Ohé, des journaux, vous entendez ? ON S’EN FOUT !!! On peut passer à aut’chose ?

Oxymaures

Il est des sujets qui nourrissent l’ardeur commentatrice des lecteurs « autorisés » car abonnés des canards : l’attentat de Trèbes en est. L’article du Monde dont je vous donne ici gratos le lien (merci qui ?) a cumulé jusqu’à présent 232 réactions, à propos de l’agresseur salafiste, de sa copine, etc… Bon, s’agissant de cette affaire tragique, c’est bien normal.

Ce qui m’a frappé c’est ce qui suit, sorti par un contributeur nommé abusivement « Chat » (ce n’est pas moi) : « … Votre chiffre de 60% est juste faux il a été énoncé en 2016 par un sociologue qui évaluait entre 40 et 60% la population musulmane en prison… gnagnagna… » (au fait, c’est moi qui ai mis en gras juste faux). Eh oui, juste c’est encore un anglicisme. Pas grave, mais ici c’est cocasse et croustillant, juste faux, chaudement froid, raidement souple, etc. Plutôt que « juste », qui est justement inapproprié, introduisant une restriction alors qu’il devrait signifier l’évidence, le français utilise « tout simplement », ou tout bonnement, ou carrément, ou visiblement, clairement, etc. « Juste » pour dire simplement « tout simplement », c’est juste de l’anglais pur jus  😉

Bon, allez, combat d’arrière-garde, je sais : les lecteurs patentés se foutent des anglicismes, ils s’étripent sur le bien-fondé et les limites du  « vivre-ensemble », cette tarte à la crème. Moi j’aimerais bien « vivre ensemble » sans risquer de me faire buter en allant acheter du cirage en tube et un bocal de cornichons.

Tibert

Pipi et francophonie

Re-pipi ! eh oui… encore… le Parigo(lo) nous l’annonce : on va trouver, là où les mâles incivils – ou qui n’en peuvent plus à chercher en vain un lieu licite – pissent, à savoir de préférence dans les coins concaves, sombres et contre les murs, des dispositifs dissuasifs : une peinture miraculeuse et spécialement dure fait que le jet jaune et odorant rebondit vigoureusement et vient gicler sur les godasses et le futal de l’indélicat.

D’abord trois bémols : si le jet est anémique (ah cette prostate !) ça ne va pas bien fonctionner… non plus si l’incivil qui se tient, ce cochon, par la queue, urine « en l’air », sans obstacle devant lui (*). Ultimo ma non minimo (dernier argument mais non le moindre), le mâle est puni certes mais le mal est fait ! il serait plus efficace de la lui mordre sauvagement AVANT tout épanchement urinatoire…

Trois bémols donc, et puis deux remarques : Une, les femmes sont, une fois de plus, avantagées dans l’affaire ; contre elles, rien n’est prévu ! Deuss, s’il y avait des pissotières en nombre correct dans les villes, si trouver un coin propisse n’était pas une totale galère, une quête chimérique – sauf à allonger deux balles aux bistrotiers de plus en plus rares, chers et discourtois, pour avaler sur le zinc un cahoua lamentable, âcre et tièdasse qui vous tordra les boyaux et vous donnera envie de ch… – on n’aurait pas à chercher des coins sombres pour faire ce qu’il faut faire urgemment. Zut quoi ! réprimez les incivilités, soit, mais qu’on donne enfin les moyens de n’y pas recourir !

Et puis en France les chiottes sont toujours sales, puantes et rebutantes ? c’est vrai, hélas. Eh bien dans les autres pays on les nettoie ! souvent, assidûment, et on salarie même des gens pour ça. Petits boulots, certes, mais utiles, et qui finissent par donner le goût aux utilisateurs de ne pas saloper les lieux.

Bon, je change de sujet, ayant vidé ma vessie mon sac. Tenez, si vous vous demandez pourquoi l’abruti de caviste à côté de chez vous a une pancarte « Yes, we are open » sur sa porte, lisez donc ça. Il y en a d’autres que moi qui se demandent pourquoi il faudrait absolument tout nommer en anglais, market par ci et Deliveroo par là. Figurez-vous que ce n’est pas indispensable ! il y en a  même qui trouvent qu’en français ça le ferait aussi bien, voire mieux – avec un peu d’imagination, en utilisant l’argot par exemple – « Chouettes Moments » par exemple au lieu de happy hours.  Voyez, pour une fois on termine sur une note optimiste…

Et, au fait, c’est le Printemps !

Tibert

(*) Il y aurait une étude psycho-sociologique à faire là dessus : le mâle a besoin d’un truc vertical, mur, tronc d’arbre…  devant lui pour le compisser. Pour cacher l’attirail ? c’est archaïque ? d’où ça vient, cet instinct ?

Décodages en vrille

Je lis un truc curieux dans le Monde, à la rubrique des décodeurs : là, ce me semble, ils déconnent, les décodeurs, ils se sont emmêlé les pinceaux dans les doubles négations… Il s’agissait pour eux – on sait leur ardent militantisme pour que les portes de notre beau et généreux pays soient largement ouvertes à toutes celles-et-ceux qui souhaitent y séjourner, en fraude ou pas – il s’agissait de démontrer le caractère falsifié d’une vidéo tournant sur nos délicieux « réseaux sociaux » et présentant une supposée invasion de la France par des « migrants » très peu caucasiens. Tenez, les propos des décodeurs :

« Les images reprises dans cette vidéo Facebook sont authentiques. Mais il est mensonger de les présenter comme une prétendue « invasion de migrants ». Ces images, tournées le 3 décembre 2017 dans la gare du Nord, à Paris, sont en réalité un extrait d’une vidéo gnagnagna… »

Voyons voir, voyons voir… qu’est-ce que le contraire de « prétendue invasion » ? une « invasion authentique », réelle, prouvée… et le contraire de « mensonger » ? véridique, sincère. Remplaçons les deux négations par leurs contraires, ça doit donner la même assertion : « Mais il est véridique de les présenter comme une authentique invasion de migrants« .

Reformulons : c’est un menteur, celui qui présente cette vidéo comme étant une invasion bidonnée ? alors elle est bien réelle.

Bon, on ne va pas en faire six caisses, c’est pas si grave, mais il convient, chers décodeurs, dans la fièvre de vos propos militants, de rester lucides syntaxiquement parlant : ça évite des contresens.

Et puis, tenez, à propos de réseaux sociaux : j’ai bien ri à cette blague fesse-bouquienne, je vous la soumets en PS. Portez-vous bien, avec ou mieux, sans Fesse-Bouc !

Tibert

Comme je n’ai pas « Fesse-bouc », j’essaie de me faire des amis en dehors du vrai Facebook, tout en appliquant les mêmes principes…

Alors tous les jours, je descends dans la rue et j’explique aux passants : ce que j’ai mangé, comment je me sens, ce que j’ai fait la veille, ce que je suis en train de faire, ce que je vais faire demain, je leur donne des photos, de mes enfants, du chien que j’ai déjà eu, de moi en train de laver ma voiture…
J’écoute aussi les conversations des gens et je leur dis « j’aime ! »

Et ça marche !… Actuellement j’ai déjà 4 personnes qui me suivent : 2 policiers, 1 psychiatre et 1 psychologue ! 

Candide aux States

… ou Simplet, si vous voulez. Donald T., First Guy in the United States, fait souffler dans les couloirs des ambassades, des cabinets gouvernementaux etc… un vent de fraîcheur qui décoiffe (pas lui, sa chevelure paille d’or tient au petit poil). Il y avait des lustres, que dis-je, des décennies (une décennie dure environ deux lustres) qu’un telle langue n’avait pas été utilisée. « Deubeliou » Bush lui-même paraît bien pâle face au génie calme qu’incarne Donald, face à sa prose décapante, novatrice, littéralement inouïe.

Pensez : des « pays de merde » ! shit countries... et le pire c’est que c’est assez vrai ! des pays de misère, des pays qui n’arrivent pas à se sortir la tête de l’eau, des pays où la population – qui n’est pas plus conne qu’ailleurs mais qui n’en peut mais  –  rame pour survivre tandis que quelques roitelets, présidents à vie, politiciens inamovibles se les roulent dans le luxe et l’opulence… et voilà quelqu’un qui le dit à haute et claire voix (et non pas à claire-voie), tout cru, tout brut ? On a déjà vu des fictions où les personnages énoncent en voix-off leurs pensées les plus dérangeantes, avec des conséquences possiblement terribles. Au théâtre c’est banal… à haute voix :  » Vous me voyez ravi !  » ; puis sotto voce mais assez clair pour que le poulailler tout là-haut l’entende :  » la peste soit de l’importun ! « . Eh bien Donald le fait, mais pas du tout sotto voce. On va pouvoir s’envoyer des noms d’oiseaux, se traiter comme des harangères : bienvenue dans la diplomatie 2.0.

Reste que Donald voit la paille dans l’oeil du voisin mais pas etc etc… : il s’en est pris avec sa verdeur verbale coutumière au maire de Londres – qui est musulman – lui reprochant l’insécurité dans sa ville et les horribles attentats islamistes… mais voyez que, hors attentats terroristes, islamistes ou autres, la bonne ville de Chicago a connu en l’an 2016 758 homicides « standard », pourrait-on dire, tandis que Londres en additionnait 112 : y a pas photo, comme on dit.

Tibert

Lobbies et prétextes

On dénombre bon an mal an 50.000 décès dus au cancer de la prostate – chiffre énorme face aux 12.000 dus au cancer du sein – et 20.000 morts par accidents domestiques. Face à ça, 3.655 morts sur la route… je sais, c’est trop, mais à ne montrer qu’une paille ici on ne voit pas les poutres à côté, et quitte à sauver des vies autant agir là où c’est le plus juteux…

Le Monde, de plus en plus militant, est POUR limiter la vitesse à 80 km/h sur les routes acccidento-gégènes… c’est un point de vue, soit, avec des arguments, bon. UN SEUL argument est en fait recevable parmi tous ces trémolos pour la limitation : additionnons les vitesses d’un gus « normal » qui se contrefout des limitations – ils sont légions -, disons 120 km/h dans une ligne droite peinarde, et celle du clampin qui vient en face et comme moi ronge son frein à 80 : ça fait un choc à 200 km/h au lieu de 210 si je roulais à 90 !! aaah ! vous voyez, c’est vachement mieux, j’ai de bien meilleures chances de finir tétraplégique-légume pour le restant de mes jours que d’aller à la morgue.

Rappelons donc à ce sujet l’axiome dit « de Tibert », qui se vérifie tous les jours : les lois peu ou pas appliquées ne contraignent et n’emmerdent que ceux (celles-zet-ceux, pffff, si vous y tenez absolument) qui les respectent. Les autres s’en tapent, aussi restrictives soient-elles sur le papier.

Mais voyez les tournures du papier, justement, du Monde : « Les experts affirment que baisser la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h permettrait de sauver de 350 à 400 vies par an… ». Les experts pro-limitation , bien entendu ; et les experts ont évidemment toujours raison. Les experts qui n’abondent pas dans ce sens ? silence radio.

« Le lobby automobile demande au gouvernement de renoncer à son projet sous prétexte qu’une majorité de Français est contre« . J’adore cette formulation ! D’abord c’est faux par omission, il y a d’autres arguments. Osons un parallèle hardi : aurait-on pu lire dans cet auguste canard, il y a peu, à propos de certaines associations s’opposant au recensement des « migrants », des termes comme « le lobby des pro-migrants est vent debout contre le Ministère de l’intérieur sous prétexte que… » ? vous n’y pensez pas, bien entendu. Alors, reformulons : « Les associations d’automobilistes demandent… gnagnagna… arguant – entre autres – qu’une majorité de Français… etc etc« . Ce qui serait plus dans la veine d’un article, disons, objectif.

Tibert

PS – Tenez, sur la pertinence de durcir les règles : 4 morts et des blessés graves sur une autoroute… « Le conducteur [de 68 ans, pas si vieux…] qui a emprunté l’autoroute A6 à contresens dans la nuit de mardi à mercredi et provoqué une collision mortelle  [ pour lui aussi, il y a une justice tout de même ] n’était pas dans son état normal : il présentait une alcoolémie de 1,91 gramme par litre de sang et il était positif au cannabis« . 80 au lieu de 90, vachement efficace ! un éthylotest avant la fatale chevauchée eût été plus utile…

Pour clarifier le débat

Je ne vais pas vous causer des essais de pub éphémère sur les trottoirs : cela justifierait de longs développements. De quel droit l’espace public est-il privatisable ? vous me direz, les terrasses des bistrots empiètent largement déjà ! et en hiver c’est opaque et massif, une terrasse de bistrot, bâchée, chauffée, enfumée… effectivement, les terrasses bouffent les trottoirs, et les motos-je-me-gare-où-je-veux, et les vélos qui circulent pas gênés, et les bagnoles garées abusivement, et les crocrottes des chienchiens qu’il faut contourner. Face à ces appropriations scandaleuses du domaine public, des municipalités vont tenter de détourner plaisamment votre attention, de rentabiliser gaiement le bitume au ras du sol : Bubo-Bubon-Bubonnet, et puis Couscous Gare-Bite bon comm’là-bas, etc. Faites comme moi : essuyez-vous les pieds dessus ! à l’inverse des colombins canins, Ne laissez nulle place / Où le pied ne passe et repasse etc etc, bref, piétinons et faisons en sorte de ruiner ces initiatives indignes. La pub se met à faire le trottoir : la réalité dépasse la métaphore.

Oui, mais je voulais traiter du débat, le débat sur le racisme. Ayant lu attentivement, je vois nettement plus clair, muni de deux articles  (du Monde, what else ?) juteux et pleins de sens. Où il se dit savamment que, c’est quasi lacanien, le langage est structuré par le racisme. Le premier topo traite du « raciste pas raciste » ; le paradigme incarné de cette galipette, de ce concept oxymoresque serait l’humoriste Michel Leeb, notamment dans un sketch sur les Africains. Chapeau (*) de l’article :  » Le racisme n’est pas une opinion, mais un fait structurel  » (**). Le péché originel, en quelque sorte… Vous êtes Blanc ? c’est irréparable. Et vice-versa.

Le deuxième article se pare des oripeaux de notations scientifiques (vocabulaires R et AR) mais nous agrippe le paletot avec un titre carrément olé-olé :  » Non-souchiens ou racisé.e.s, la novlangue des dévôts de la race « . L’auteure – ou l’autrice, ou l’auteuse, l’Académie nous dira un jour, peut-être, la bonne parole – semble renvoyer dos à dos les tenants des deux camps, coupables de jargoniser des concepts bancaux. J’ajouterai qu’elle y apporte sa contribution pénétrante, je cite : «  … par exemple, le mot ‘souchien’ signifie avant tout ‘non-souchien’  « . Et toc ! c’est tout de suite plus clair, non ? la créatrice de ce néologisme sous-canidé (très très désobligeant, il faut bien le dire), avait donc en tête de désigner l’opposé de ce qu’elle voulait nommer… de l’art de viser dans les coins, en somme ; voire de se tirer une balle dans le pied.

Reste que la péroraison de ce papier qui tire à hue et à dia est, croit-on comprendre, réconfortante : il semble qu’on y défende, qu’on veuille y défendre la langue française, face aux dévôts de la race de toutes obédiences. Si c’est ça, si j’ai bon, là, je serai bref : +1 !

Tibert

(*) Chapeau, c’est tout de même plus mignon que abstract, non ? chapeau, c’est bien trouvé.

(**) le racisme, un fait structurel ? comment un fait structurel peut-il constituer un délit ?  vous avez trois heures.

Mais vous en êtes un autre !

Comme le fait indirectement remarquer un lecteur, les médias papier, télé, radio, internet redeviennent à peu près fréquentables : on en est aux queues de dithyrambes, si j’ose écrire, sur Feu monsieur Smet ; l’atmosphère redevient respirable. Monsieur Aznavour, tenez bon ! qu’on ait un peu de temps pour traiter d’autres choses.

Ouais, bon… ah oui, une grève des RER à Paris. La routine, quoi… Parisiens, mes amis, je vous plains. Sachez, c’est réconfortant, que c’est forcément pour un excellent motif que vous galérerez, et puis vous avez l’habitude : « tensions chroniques [qui] dégradent significativement l’offre de transport, aux antipodes du service que sont en droit d’attendre les usagers»… ce sont les syndicats grévistes qui annoncent ça. C’est sûrement de l’humour.

Et puis le plat de résistance en guise de dessert : sur le Parigot… Stéphanie de Muru (jamais entendu ce nom auparavant) rejoint la chaîne radio « Russia Today ». Apparemment cela dérange certains quelque part, je ne sais pourquoi, et c’est de peu d’intérêt ; mais tenez, cette perle, dans l’interview de la star : « Je n’ai de leçon d’intégrité à recevoir de personne !« . J’adore ce genre de propos, qui s’échange fréquemment entre politiciens. Je ne sais pas ce qu’il en est pour la Stéphanie en question, et je m’en tape ; mais s’agissant des politiciens, je vous traduis : « Oui, je sais, je suis un salopard, OK. Pourri ? oh eh, doucement… mais… vous en êtes un autre, et comment ! et pour enfoncer les autres faudrait d’abord avoir les cuisses propres. Sur ce point-là, on est du même bord, cher ami. »

Cela s’appelle se tenir par la barbichette. Et ce n’est pas drôle, pas de quoi se marrer.

Tibert

 

 

Toujours aussi con… fus

Je passe sur la dépouille de Johnny Halliday-Smet embarquée pour les Antilles : bon vent, monsieur Smet ! (les Alizées, le top !), et voilà une tombe qu’elle aura pas trop de visites métropolitaines – françaises ou belges. Sniff, et puis RIP, comme on dit sobrement. Chouette, on peut maintenant passer à autre chose.

Je passe sur le scrutin pour désigner le président des LR, où, toute boussole politique égarée, les bulletins font dans l’écriture  inclusive, ce monstre bisexué. On avance au pif, les yeux bandés…

Je glisse fissa sur monsieur Macron : « Statut de Jérusalem : Macron «surpris» par la position du Crif« , dixit le Figaro, car le CRIF (le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) encourage icelui à reconnaître lui aussi, après Trump le provocateur « America First« , Jérusalem comme capitale d’Israël… les membres du CRIF ont pété des durites, là, probablement… ça devient du n’importe quoi… et puis que monsieur Macron soit surpris ? surpris la main dans le pot de confiture ? surpris à bailler pendant l’office funèbre ? non, étonné ! étonné de l’initiative aberrante du CRIF. A ce niveau de l’Etat, on comprend mal ces imprécisions de vocabulaire.

Je salue rapidos la fin territoriale de Daech, annoncée par l’armée irakienne. Bonne nouvelle, mais où sont passés les fanatiques armés de ce régime abominable et fugace ? disparus dans la nature ?  hem…

Enfin, revenant sur l’initiative de Trump pour son ambassade en Israël : ça a foutu le feu, bien évidemment, c’est comme ça  que fonctionnent les provocations. Hélas, on gueule un peu partout dans les pays musulmans (raccourci commode pour « pays à population majoritairement musulmane ») des trucs comme « mort aux Juifs » ; on s’en prend aux synagogues, etc. Cet amalgame malsain entre les Juifs et l’état d’Israël est lamentable, il est lassant d’avoir à le redire encore et encore. Et l’initiative du CRIF sur Jérusalem-capitale, dont je traite ici plus haut, s’inscrit hélas pleinement dans cette logique de confusion. Où le CRIF rejoint Trump…

Tibert