Charlie la lie

Soyons clairs : la liberté d’expression ne se taille pas en rondelles. Le dessin dégueulasse qui brocarde nos voisins Italiens après les centaines de victimes du dernier tremblement de terre là-bas a farpaitement le droit de s’étaler aux devantures des kiosques à journaux. Symétriquement, nous avons tout autant le droit de ne pas acheter cette livraison crapoteuse, cette râclure d’humour et de déclarer que c’est une sombre merde : Voilà qui est fait. On est toujours Charlie, rapport à la liberté d’expression, mais ce coup-ci je me sens transalpin.

Tibert

Conjointement, le cumulard sans vergogne

Vous ne le connaissez peut-être pas, mais c’est un vieux routard de la Droite politicienne, un dur du cuir, un chantre expérimenté du « Les Françaises z’et les Français« , un qui trouve bien normal de cumuler des mandats, parce que – argument bien huilé – un mandat local ça enrichit la pratique lamentable des pros de la politique politicienne, et puis parce que plusieurs casquettes ça couvre mieux, etc etc.

Tenez, conjointement – sans majuscule ! – se propose de surseoir à la loi sur le non-cumul des mandats qui doit entrer en vigueur en 2017 : « Porté par conjointement à l’Assemblée et au Sénat, un texte vise à permettre d’accorder un sursis aux parlementaires disposant d’un mandal  (sic) local, et que la loi obligerait à démissionner en 2017« . C’est Le Figaro qui nous sort ce scoop, avec les trombines de quelques-uns des cadors de la Droite classique, le tout assaisonné de succulentes coquilles.

Après le mandal local, et si vous poursuivez la lecture de ce monument de rédaction journalistique, vous aboutirez au voeu pieu (re-sic). Bonne et pieuse idée, si on allait se coucher ? Des papiers comme ça, hein, même pas relus par le correcteur orthographique d’un traitement de texte lambda, il fut une époque où on les découpait en rectangles pour les accrocher à un clou au mur des vécés.

Tibert

PS – Je lis ici qu’au Cambodge, où le jeu Pokémon-Go a été introduit il y a peu, un ancien centre de détention et de torture des Khmers Rouges transformé en lieu de mémoire faisait office de terrain de chasse à ces connes de créatures virtuelles. Les autorités y ont mis le holà, mais je pose la question : jusqu’où l’ignoble peut-il aller ?

A passer au hache-tagues

J’ai des remords… je constate qu’une fois de plus j’ai, pour mon désormais avant-dernier billet, appuyé sur le bouton de l’athéisme, ou à  tout le moins de l’agnosticisme. Vieux penchant naturel d’un blogueur navré de constater combien les croyances bizarres, fantaisistes et obscurantistes perdurent. On va causer d’autre chose, tiens, aujourd’hui on va taper, pour changer 😉 sur les journaleux qui n’aiment pas leur langue, baissent les bras, voire les ouvrent devant le Rosbif envahisseur. Je lis, tiens, ce matin, que le hashtag  #IslamHorsDEurope est repris en masse sur Touïtteur, non pour le populariser d’ailleurs mais pour l’éreinter…

Qu’est-ce qu’un hashtag ? techniquement dans les messages Touïtteur c’est une suite de caractères débutée par un presque-dièse : #, et ça définit un mot-clé qui permet de regrouper ou sélectionner les touïtts… vieille technique bien connue des rédacteurs de papiers universitaires, et que j’utilise aussi, tiens… ici sur ce blog ça se nomme une « étiquette ». Voilà, c’est tout con, c’est une étiquette, et le # une balise qui débute cette étiquette, ce mot-clé.

Et pourquoi « mot-clé », ça ne ferait pas l’affaire ? parce que ce n’est pas de l’anglais, donc pour les journaleux ça ne vaut pas. Voilà où on en est. Notez bien, la longueur du terme n’est pas en cause : hashtag c’est sept caractères, mot-clé aussi, allez, huit si vous écrivez clef au lieu de clé. Alors, pourquoi ? c’est simplement que l’anglais c’est tellement mieux : on se tord la bouche, ce ne sont pas nos phonèmes, mais justement, c’est pour ça… bon, que les chroniqueurs anglomânes du Figaro-Mâdâme se pâment devant la langue de Boris Johnson, on sait, ils / elles sont indécrottables. Mais Le Monde, qui se veut paraît-il exigeant,donne dans les mêmes travers. On serait en droit d’espérer des canards soi-disant huppés quelque affection pour notre langue : il y a des « modérateurs » au Monde ? qu’ils modèrent donc les expressions étrangères inutiles, sinon putassières.

Tibert (#TibertLeChat)

Qui chauffe le Pôle

Vous aimez « liker » ? J’en connais qui se cognent aux réverbères, les yeux rivés sur leur petit écran, les doigts pianotant fiévreusement sur la vitre du bidule chéri, le sourire extatique aux lèvres : la rue n’existe plus, ils causent sur Fesse-bouc… j’ai une copine, appelons-la Paulette, elle « actualise son profil » Fesse-bouc quatre fois par jour. Et que je t’ajoute une photo, et que je te remets un lien vers une page web, et que je te sors Urbi et Orbi une phrase creuse… elle y passe sa journée, c’est sa vie, ce machin, on se demande quand elle trouve le temps de bouffer. Grand bien lui fasse, direz-vous, après tout si elle y trouve son compte, si ça l’occupe, pendant qu’elle fait ça elle emmerde personne (*). Sauf que si, justement !

Sauf que ces fondus du Fesse-bouc font fondre la calotte glaciaire et fuir les ours blancs. Ce n’est pas de leur faute, notez, c’est la maison Fesse-bouc qui,  pour économiser l’énergie et réduire ses frais, a installé ses grosses bécanes informatiques au Pôle Nord, enfin, pas bien loin : au Nord de la Suède, près du Cercle Polaire, à Lulea. Electricité très bon marché, et surtout, refroidissement pas gratoche mais presque : l’air froid-froid ambiant est aspiré et utilisé directement pour réfrigérer les milliers de serveurs informatiques qui vous permettent de dialoguer dans le vide, de populariser vos pensées creuses, de répandre vos images sans intérêt et votre vacuité existentielle.

Et l’air polaire, lui, sort évidemment réchauffé de cette superbe installation de Lulea, mais ça tout le monde s’en fout. Réchauffé pour tiédir le Cercle Polaire, cuire la banquise et faire fondre les icebergs. « Le réchauffement climatique il est là« , mes amis, comme on dit dans le poste : ce ne sont pas les gaz à effet de serre – qui soit dit en passant nous coûtent la peau des fesses en taxes écologiques, c’est la planète Fesse-bouc et ses monceaux quotidiens de niaiseries oiseuses. Qu’on taxe donc Fesse-bouc : un euro la pensée stupide, la photo inutile envoyée aux « amis ». Moi je vous le dis, ça va se calmer, ça va cogiter avant d’envoyer des âneries sur la Toile. Et ça sera bon pour la planète. A tous points de vue.

Tibert

(*) Enfin, si quand même. Moi par politesse je l’ai conservée dans ma liste des « amis » avec plein de guillemets : eh bien N fois par jour la maison Fesse-Bouc me notifie, driiiiing,  que Paulette a diffusé sur son site une nouvelle niglerie. Pensez si je me précipite toutes affaires cessantes !

Qu’ils hissent le grand cacatois

Et puis qu’ils larguent les amarres, marre… cap à l’Ouest, tournant le dos à ce continent indécrottable qui ne les mérite pas. Néanmoins et cependant, que prospèrent et yop là boum les liens commerciaux indéfectibles qui permettent de continuer à faire du bizness juteux, zone de libre échange, la City, toutes ces sortes de choses : pas de problème, ça ils aiment.

Reste que l’Europe, allégée des Grands-Bretons, va illogiquement et toute honte bue continuer à user et surtout abuser de la langue que leurs cousins d’outre-Atlantique ont imposée au monde. L’Europe, une armée de traducteurs simultanés ou non, mais au quotidien la langue d’un pays non-membre de l’UE. Cherchez l’erreur… les Irlandais ? ah certes les Irlandais, Européens, eux. Ils la parlent, effectivement, après la langue celte ( celtique ? ) officielle. Ce n’est pas pour autant le grand amour ! et on les comprend, vu leur lourd passé / passif commun.

Tibert

PS – le surlendemain : à Bruxelles-une-fois, on a également constaté que le seul pays de l’UE ayant déclaré la langue anglaise comme sa langue est le Royaume-Uni. Il n’est plus là ? il n’y a plus de locuteur anglais à Bruxelles, ce n’est donc plus une langue de travail de l’UE. Cf l’Express avec cet article.

Anatole France habite à Manhattan

Malgré le foot omniprésent, malgré ses mètres-cubes de bière et ses hooligans débiles et violents, malgré les pétages de plomb de quelques leaders syndicaux que l’éventuelle future Loi Travail « spécial secteur privé » empêche de dormir, malgré les grèves à répétition de « certaines catégories de personnels » contre la même Loi Travail qui justement ne les concerne pas, malgré les assassinats islamistes artisanaux – fin de mon anaphore,  virgule – on passe le Bac’ en France en ce moment.

Oh mais c’est que c’est dur ! et ça rouspète sur les « réseaux sociaux ». Il fut une époque où les réseaux sociaux n’existaient pas, et ça ne rouspétait pas, ou si peu. Par ci par là, rarement, localement, des pétitions, des protestations, mais dans l’ensemble on fermait sa gueule, on potassait son programme, on serrait les fesses et on attendait les résultats. Il est vrai que les taux de succès ne dépassaient pas 70 % en 1970, contre 91 % maintenant. Vous vous rendez compte ? seulement 9 % de mauvais élèves en 2015, et les profs se plaignent !  Mais s’ils réussissent en masse, s’ils sont savants comme jamais, nos bacheliers sont râleurs.

Tenez, au bac de français, option S : « «La question de l’homme dans les genres de l’argumentation, du XVIe siècle à nos jours», avec des extraits de Victor Hugo, Paul Eluard, Emile Zola, Anatole France. Qui c’est ce mec, là, Anatole France ? une station de tram, ouais, mais ?…(*)

Tenez encore, pour l’anglais, une pétition circule pour qu’on retire un texte du bac, texte qui «relevait d’une certaine complexité au niveau du sujet et nécessitait d’une certaine culture». Sachez qu’on demandait de nommer – en anglais, of course – la ville où se situe le lieu nommé Manhattan, ce qui, vous l’admettrez, « nécessite une certaine culture ». Réaction d’une lycéenne : « J’ai perdu du temps à réfléchir si Manhattan était une ville, alors qu’on est censé parler anglais, pas connaître la géographie des États-Unis !« .  Si je suis sa logique, face à l’abominable et traditionnel problème de certificat d’études primaires, robinet qui coule et baignoire qui fuit, je m’insurge à juste titre : zut quoi, c’est n’importe quoi cet exam, on passe l’épreuve de maths, pas le CAP de plomberie !

Tibert

(*) A contrario, extasions-nous sur la vaste culture de ces potaches qui tutoient Hugo, Zola, Eluard. Il faut savoir positiver.

N’oublions pas QQIAAP, et plus si affinités

L’effroyable massacre d’Orlando aux USA, qui démontre – mais est-ce bien nécessaire – l’aberration d’une politique qui permet à tout un chacun de  détenir légalement un fusil d’assaut avec les munitions ad hoc, a évidemment donné lieu à des salves de condoléances officielles. Notre Moi-Président a, semble-t-il, fait une boulette à cette occasion, ou plus probablement dit une boulette qu’un « nègre » lui avait écrite : « L‘effroyable tuerie homophobe d’Orlando a frappé l’Amérique et la liberté. La liberté de choisir son orientation sexuelle et son mode de vie « .  Bronca des LGBT et associés : quoi, nous « choisissons » notre orientation sexuelle ? elle est raide, celle-là !  n’importe quoi…

Ouups ! le Normal-Président a rectifié son touïtt, plus conforme aux thèses en cours : sachons-le, on ne choisit pas d’être homo (« gay » si vous y tenez, mais c’est triste pour la gaieté), bi, trans, etc etc…, on est comme ça, comme on est blond, poilu ou pas, râblé, etc.

Cette rectification étant faite, je me suis aperçu que le sigle des non- conformités à l’hétérosexualité dominante tient du langage agglomérant, comme l’allemand, « ZweiUndSiebzigTausend« . Moi j’en étais resté à LGBT, ça suffisait à ma petite encyclopédie perso, eh bien « Le Monde » a tout cassé, il y aussi un Q !  LGBTQ. Le Q, c’est soit Queer, soit Questionning. Queer ? voyez ce mot dans le dico, c’est assez tordu, louche, peu clair. Questionning, c’est plus facile, c’est le  genre « Où suis-je ? où me situé-je ? dans quel état j’erre ? « , etc. Avouez que sur le plan sexuel , le questionnement se défend.  Qui sommes-nous ? d’où venons-nous ? où allons-nous ?

Et la  totale, du moins c’est l’état actuel de l’art, c’est, nous dit-on, tenez-vous bien, le LGBTQQIAAP.  J’explicite : QQ, vous  savez ce que c’est maintenant ; voir plus haut ; QQ, comme ça il n’y a pas de jaloux. Et le I ? « intersexué », bref entre les deux.  A ? les A-sexuels (ceux que le sexe rebute, qui s’en passeraient volontiers : ça existe, c’est une orientation sexuelle) ; l’autre A ? les Alliés (les compagnons de route, en quelque sorte). Et il reste les P : les « pansexuels », qui prennent tout comme ça vient, sans a priori.

Dépêchez-vous de le mémoriser, ça va sûrement encore s’allonger. Pour le moment on en est là, 10 lettres c’est encore gérable, après il va falloir inventer un mot, un concept. Bref un terme qui signifie LGBTQQIAPP etc etc, mais qui se prononce sans avoir à sortir son pense-bête pour éviter de vexer une des composantes ; ce sera sûrement plus confortable. C’est à vous  : quel doux mot pour désigner commodément et synthétiquement les LGBTQQIAPP ?

Tibert

De l’impossibilité de dormir la Nuit, Debout

On l’a vu ou on l’a entendu dire, certains mammifères quadrupèdes dorment debout ; le cheval, bien entendu, mais pas que. Ce qu’écrivant je me demande si c’est bien confortable ?

Mais bon, je vous cause de ça parce que j’ai lu dans un article de canard – le Figues-haro, en l’espèce – que  dernièrement des « veilleurs » se sont affrontés à des « nuits-deboutistes ». C’était le début de la nuit, bien entendu, et ces veilleurs – qui restaient éveillés, donc – avaient eu la riche idée d’aller place de la République – ça  se passe à Paris, what else ? – rencontrer ceux qu’ils supposaient Debout la Nuit, donc logiquement en état de veille, puisque l’être humain ne peut pas rester debout s’il dort, sauf si on lui raconte des histoires à… bracadabrantes, justement. Mais pourquoi les rencontrer ? pour causer entre éveillés, pardi, la nuit rapproche, pénombre, intimité et tout et tout .

Erreur ! castagne et chasse à l’homme en fait de dialogue, tant le nuitdeboutiste hait le veilleur. Non parce qu’il ne dort point, ça ça lui va, mais parce que c’est juste inconcevable en ce lieu, place de la République :  il veille à droite, horreur et putréfaction. La place de la République, sachez le,  ne peut accueillir que des palabres de gauche – modérément les positions modérées, plus volontiers les radicales. De fait, les nuideboutistes ont marqué leur territoire, tels Médor et Fido, et montrent les crocs à qui n’est pas d’la bande. Il faut s’appeler Finkielkraut pour en sortir sans « coups de lattes » ; là en l’occurrence coups de lattes il y eut, et visite aux urgences de l’hosto voisin.

Bref les « veilleurs » se sont repliés, chassés par le nombre, n’ayant pu entamer un dialogue que l’on aurait pu espérer fécond. A lire moi-même l’article dont je vous entretiens,  j’ai appris avec plaisir que la Nuit Debout  comporte un « Pôle Sérénité ». En somme, si vous n’avez pas les idées pile-poil dans le sens nuitdeboutesque, et pour préserver votre intégrité physique, adressez vous donc au Pôle Sérénité, si du moins vous pouvez les identifier à leur air serein : ils « ne prendront pas la responsabilité d’assurer votre sécurité », mais vous proposeront de vider leurs lieux, bref de vous barrer fissa. En somme une version édulcorée de « la valise ou le cercueil ».

Tibert

Salmigondis à l’eau

Tenez, je lis ce papier dans « Le Monde ». C’est une certaine Gisèle Sapiro, intellectuelle sociologue, qui s’inquiète de la « dérive des intellectuels médiatiques ». Apparemment elle ne se conçoit pas assise dans l’embarcation « à la dérive », elle la regarde juste passer, inquiète… le vocabulaire employé participe des psalmodies ressassées dans les milieux bien-pensants, islamophobie, amalgame, xénophobie, j’en passe.  Bref lisez donc ça, c’est intéressant. Je ne résiste pas à commenter une des phrases de ce topo pétri de Bonne-Pensée, bien dans la ligne journalistique du Monde  : « ils [ les intellectuels à la dérive] pratiquent l’amalgame jusqu’à imputer des actes terroristes à une religion [devinez laquelle] en tant que telle« . Moi je ne sais pas, mais tout comme l’Eglise catholique a pratiqué un terrorisme caractérisé jadis – voyez l’inquisition, voyez  la politique de Louis XIV à l’égard des Protestants – le fait de punir l’apostasie de mort, n’est-ce pas du terrorisme ? le fait de lapider à mort itou les fautifs supposés d’adultère, n’est-ce pas du terrorisme ? ou alors qu’est-ce ?

Je change de sujet : monsieur Macron s’est vu accrocher enfin une casserole aux fesses, ça lui manquait, et ça permettra peut-être aux nombreux qui lui trouvent les canines trop pointues de se rassurer : il va rentrer dans le rang, « il est des nô-otres, il traîn’ sa cass’role comme les au-au-tres! « . Il est vrai que c’est ballot de se planquer  des foudres de l’ISF (*), cet impôt démago, mal bâti et contre-productif,  quand on est ministre, ambitieux et pas encore marqué par une quelconque bidouille condamnable. Mais il est jeune, il apprendra à se méfier. Souhaitons-lui, outre de ne plus oublier sa déclaration de patrimoine, de rester inventif, actif, icônoclaste et pragmatique.

Je re-change (encore ! ) de sujet : hier des « antifas » manifestaient dans Paris pour commémorer l’anniversaire de la mort de Clément Méric, ce jeune homme tué dans une rixe avec des « skinheads » rencontrés par hasard dans un magasin de godasses.  Pour fêter dignement ça, certains ont cassé sur leur passage, comme d’hab.  Commentaires de nombreux lecteurs : « fascistes de gauche comme fascistes de droite, c’est du pareil au même« … « Oui mais c’est pas pour les mêmes idées« , rétorque l’un d’eux. Aaaah ! les commerçants aux vitrines démolies et aux magasins saccagés seront ravis d’avoir été agressés par des jeunes qui pensent à gauche : ça change tout !

Tibert

(*) Il est contre cet impôt, monsieur Macron, et c’est peut-être pour ça qu’il a oublié de se déclarer  😉  Il lui préfère l’imposition des héritages. C’est du bon sens : l’héritage, c’est la richesse en se tournant les pouces. L’argent amassé en bossant mais sans trop consommer, c’est… du boulot, eh oui.

 

Quand ça peut potentiellement pouvoir

Non je ne vous causerai pas du 49.3, ni de l’union de la carpe Les-Républicains et du lapin PS-Frondeurs pour tenter de renverser ce gouvernement. On nous joue là « retenez-moi ou je fais un malheur« , c’est un scénario usé.

Non je ne vous entretiendrai pas non plus des accusations quelque peu tardives de harcèlement sexuel concernant monsieur D. Baupin, la Justice fera son boulot. Au fait, j’ignorais qu’il était jusqu’ici vice-président de l’Assemblée Nationale…  comment peut-on confier une telle responsabilité à un type qui fut, à la mairie de Paris, responsable du recalibrage dément et du sabotage du boulevard saint-Marcel ?

Mais je lis cette histoire délicieuse  – et délictueuse ? – dans « Le Parigot » : un ordinateur et un disque dur externe avaient disparu après la catastrophe ferroviaire de Brétigny en juillet 2013. Plainte fut déposée tardivement pour vol, un mois après le supposé vol… et tout ce matériel fut retrouvé en octobre de la même année, dans un local infréquenté. Fait bizarre, le disque externe était vierge de tout fichier, tandis que d’autres fichiers sur l’ordinateur avaient été effacés. Mais vous lirez tout ça sur l’article, c’est captivant.

Et alors, quel rapport avec la catastrophe de Brétigny ? l’ordinateur était en fait celui qu’utilisait, pour son travail, le responsable de la maintenance SNCF sur ce secteur… et si je vous cause de ça – qu’est-ce que vous allez chercher là !!  ce vol est bien évidemment sans aucun lien avec les éventuelles  lacunes de la maintenance ferroviaire – mais non, voyons, ce qui m’interpelle, c’est la formulation de l’article : « … l’histoire qui entoure ce matériel informatique, qui peut potentiellement contenir des informations importantes…« . Je sais, on fait ce qu’on peut.

Tibert