Unique, cynique, inique, eunuque.

Le Pen fait toujours mousser les colonnes des canards, et Le Figaro rapporte ainsi des propos du monsieur :

(…on lui demande s’il regrette la façon dont la Shoah est enseignée) : « C’est un sujet que je n’aborderai pas. Quand je me suis exprimé dans des termes pourtant modérés, ça m’a coûté 150 millions d’anciens francs. Ces débats ne sont pas dans le domaine de la liberté d’expression. Je me garde bien d’y toucher. On ne peut pas exprimer une autre opinion que celle dictée par la pensée unique » ...

Bon, levons un sourcil désapprobateur sur les « termes pourtant modérés », les dérapages de JMLP étant à la fois soigneusement calculés et provocateurs. Et passons pudiquement sur les « 150 millions d’anciens francs », qui font dans l’enflure, alors que cette monnaie est obsolète depuis 45 ans (ça fait 220.000 euros). Il y a malgré tout du vrai dans ces propos, et il faut avec JMLP regretter – voir mon billet sur la loi Gayssot, directement en cause ici -que les historiens soient ainsi « bordés », alors que cette page d’histoire ne date que de 60 ans, est encore en pleine écriture, et qu’on en est réduit à feuilleter des images glacées (et glaçantes !).

Donc, sur le principe, oui Monsieur Le Pen, on est d’accord sur ce petit point : au diable la Pensée Unique, eunuque, cynique, et finalement inique.

Vous ne l'emporterez pas comme ça

Le vent l’emportera ? on va essayer de faire en sorte que non.

C’est un billet pour la survie d’emporter / apporter, un billet-constat d’agonie, une balise de détresse.

« Et pour les vacances t’emmènes quoi ? » ; « j’emmène un pull » ; « j’ai amené une bouteille de vin » … Bref vous voyez le topo : nonobstant les préceptes concernant l’usage d’emmener / emporter (on emmène quelqu’un, on emporte quelque chose), « emmener » est en train de bouffer l’autre tout cru.

Sans doute que deux verbes pour la même action, c’est trop dur. Comme disait une professeure (sic) de français à propos de la faiblesse actuelle de l’aurtograf : « la langue évolue, c’est comme ça que l’on s’exprime aujourd’hui, faut faire avec – en d’autres termes, rien à foutre d’enseigner ma langue – que je maîtrise peut-être fort mal – pourvu que le salaire tombe.

Dommage, il y avait plein de locutions avec « emporter » : vous ne l’emporterez pas en paradis ; emportez-le avec vous ; le vent l’a emporté … et dans l’autre sens, on amène le pavillon, on… mais à quoi bon ?

V’la l’aquaboniste qui refait surface : eh ben, allez-y avec vos SMS « Kes c ce mec ? » : écrivez « Une saison en enfer » avec votre clavier de mobile.

Pourtant, Brel le chantait :  » J’vous ai apporté des bonbons ». Les eût-il amenés, la chanson était foutue.

Une blague pour détendre l'ambiance

Une blague, ou plutôt un contrepet nantais.

Pédalant sur la Divatte (la rive Sud de la Loire, à l’Est de Nantes) autour de 29,4 km/h sur mon super vélo Bianchi à 14 vitesses indexées, je pensais à un chameau de sexe femelle, dotée d’une paire de bosses (le chameau a deux bosses) peu marquées… comment l’appellerait-on par ici ?

La chamelle basse-paire.

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Grande nouvelle, le crypto-troskyste Parti des Travailleurs, version 32 bis de la 4ème Internationale (celle qui a plein de petits), a, comme je l’avais prédit, ses 500 signatures, et à l’aise Blaise ! Mais je m’étais laissé aller à supposer que ce serait encore le « lider maximo » Gluckman ; eh ben non, on se renouvelle, même chez les trots’ : c’en est un autre ! Gérard Schivardi, qui se dit le « candidat des maires », entendez par là que le PT est largement plus implanté dans l’administration territoriale que dans les travaux publics ou la paysannerie.

Et, surprise, le programme dudit PT va résolument « défendre le service public » !! on s’en serait douté un peu, connaissant le fromage que représente le Service Public pour le PT, et les trots’ en général. Scieraient-ils la branche qui les nourrit ? que nenni.

Et un trotskyste de plus à la candidature, un ! Léon, si tu revenais, tu n’en reviendrais pas.

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Le Petit Nicolas a, comme je l’exigeais (preuve qu’il lit mon blog, lui) donné des précisions sur le sens de cette idée sotte et grenue de « ministère de l’immigration et de l’identité nationale » : et c’est assez bien envoyé. Notre ident’ nat’, il y voit des « invariants » tels que :
– Laïcité

– égalité hommes-femmes

– droit des femmmes à choisir leur conjoint et à divorcer (ce point est un corollaire du précédent).

Bon, soyons clairs : si vous ne devinez pas contre quelles forces z’obscurantistes Sarko brandit ces principes, c’est un cas désespéré, retournez voir « Sacrée Soirée » ou « C’est mon choix ». Sinon, vous allez en deuxième semaine.

Ceci étant (« ceci dit » est mieux, mais « ceci étant » me dispense de jeu de mots), le choeur des vierges et gardiens du Temple du PUPCR (la Pensée Unique et le Politiquement Correct Réunis) a aussi sec entonné le refrain bien connu :  » fachiste ! extrême-droitiste », « les masques tombent » ! Ouh le vilain. Lier l’immigration et l’identité nationale ! Y en a qui n’ont pas honte.

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Tenez, l’identité nationale, c’est aussi nos plats préférés ! Un bon couscous, ça vous dirait ?

Divers du lundi

Une femme, interviewée (interrogée, en français) à la radio : « …. notre avocat l’avait demandé, si vous voulez« . Mais le journaleux n’avait rien demandé, il ne voulait rien de spécial !

Et les « si tu veux » à la pelle de certains ! qu’est-ce qui se cache derrière « si tu veux » ? il y a là comme un appel à la clémence. On pourrait poursuivre l’expression ainsi : « si tu veux bien m’excuser / me comprendre / passer là dessus / être indulgent » : on vient d’exposer un fait qui prête à restriction, à critique… et on demande de la compréhension.

Si vous voulez…

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Marre du PSG. Le club de foot de Paris-St Germain me les gonfle. Pas une journée de championnat où la radio / la télé ne nous rebattent les oreilles des exploits / déboires de ce club. Il y a une vingtaine de clubs de Ligue 1, dont certains nettement plus intéressants : pourquoi toujours le PSG ?

Parce que c’est PARIS, bien sûr : Paris, tu seras toujours Paaariiii ! Ach Parisss, schön !

Eh bien Paris me gonfle. Il y a autre chose sur terre, même en se limitant à la France.
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Allez donc voir « La vie des autres« , film allemand superbe. A confronter avec « Bye bye Lenin » – excellent film également – issu lui aussi, non de l’immigration, mais de l’histoire de feue la RDA. Des points de vue très différents, noir pour le premier, plus nostalgique pour le second. Mais le Kommunismus / Sozialistisches Realismus de MM. Honecker et consorts a décidément une sale gueule.

Pourtant il y en a qui nous en remettraient bien une louche : grand bien leur fasse, sur une autre planète si possible. On passe notre tour.
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« Issu de l’immigration » : wouala encore un superbe tic de langage.

Il sue de l’immigration … quelle est l’issue de l’immigration ? quelle issue à l’immigration ?

Vaste sujet.

Tiens à propos d’immigration, cet article dans Le Figaro (eh oui le matin je consulte Le Figaro, sans exclusive, et Le Monde le soir) : « Les ressortissants des dix pays nouvellement entrés dans l’Union investissent le marché du travail. Légalement ou illégalement.«  Donc je puis espérer qu’un jour proche un maçon / plombier / couvreur / plâtrier, polonais / roumain / hongrois / lituanien… s’intéressera à mon chantier de baraque ? parce que les autochtones, pas la peine !

Très clair

Un tic assez transversal, qui affecte tous nos politiques de droite à gauche et inversement :

Question d’un quidam, la plupart du temps un journaleux : « Et concernant la déclaration de M. X ? » – « Que pensez-vous des propositions de M. Y ? » – « Quel est votre point de vue sur la position de M. Z ? » (messieurs / mesdames X, Y, Z faisant partie des « amis politiques », en d’autres termes ils sont du même bord) …
Réponse : « M. X a été très clair : blahblahblah paraphrase baveuse des termes de M. X … » ; « la position de M. Y est très claire blahblahblah redite sur le même topo… » ; « C’est un point de vue très clair reblahblahblah et je t’en remets une couche … ».

Donc c’est très clair ? (« clair » ne suffit pas, il faut du « très clair », ne mégotons pas) … peut-être, mais pourquoi ce besoin de le dire ? la question serait-elle stupide ? le journaleux est-il débile, aurait-il pu faire l’effort de comprendre par lui-même au lieu de réclamer une paraphrase ? (pauvre pomme, pense le politique, comment peux-tu ne pas comprendre cette lumineuse pensée ?) ; ou serait-ce que la suspicion de non-clarté serait justifiée ?

Clair ou pas, tout le monde s’en fout : il s’agit en général d’une question inutile, prévisible et du style « je te sers la soupe » ; question qui déclenche le fameux « très clair » : un tic verbal. Nos politiques sont des « pros » de la communication, et en connaissent toutes les ficelles usées ; il s’agit de cogiter pendant 2 à 3 secondes, le temps de trouver une formule potable, tout en meublant le vide du discours. On tient là une bonne alternative à « heuuuu », « hmmmm », « ehhh biennn … », « grmgrmblbl … ».

Avouez que « M. X a été très clair », c’est plus classe que « grmgrmblbl … » ; reste à savoir si la paraphrase qui suit est aussi claire que l’original ! Mais alors fallait pas poser la question.

Rajoutis

En vrac, deux mots :

1) Mise au point : je suis violemment contre les 4×4 dans les espaces de rando pédestre, contre les quads envahisseurs, les motos « vertes » (vertes mon oeil, quel boucan et quelle pollution !). Donc, ce que je dis sur les 4×4, c’est pour constater que les constructeurs français sont étrangement absents de ce segment pourtant très juteux et prometteur – et utile quand même ! Ce n’est pas pour autant un hymne aux 4×4, surtout inutilement énormes.

2) Lu ceci dans le Monde de ce soir, à propos d’Alain Duhamel et de son bouquin sur les présidentiables (il est question de Ségo la Royale) – cf Le Monde  :

« Dans la première édition, parue en janvier 2006, elle ne figurait pas parmi ses quinze portraits des plausibles candidats à la présidentielle. Dans la deuxième, parue il y a quelques jours, c’est presque pire encore. Le plus célèbre journaliste politique de France a bien rajouté quelques pages sur Ségolène Royal … »

L’exacte illustration de l’enflure langagière : si A.Duhamel a « rajouté » quelques pages, c’est qu’auparavant il avait déjà écrit quelque chose sur Ségo ? Sinon il aurait « ajouté » quelques pages.

Enfonçant le clou, l’article du Monde poursuit et cite A. Duhamel : « Mais je ne l’avais pas oubliée ! Simplement, elle ne rentrait pas dans mes catégories. » Et vlan : elle ne « rentrait pas » ; donc elle était sortie auparavant ?

Allez, rentrez donc, vous allez prendre froid.

C’était notre petit topo sur l’enflure (la renflure ? ) langagière, qui voit toute « technique » devenir « technologie » (c’est plus court, peut-être… ), le « oui » se transformer en « OK d’accord », le « direct » devenir du « direct live ».

Divers d'hiver

D’abord : certes je ne suis pas moi-même à l’abri d’horreurs grammaticales syntaxiques xique xique ; mais je lis en ce moment un livre d’un auteur estimable, édité chez Flammarion, reconnu par ses pairs, décédé récemment… livre au sujet mince mais éternel, dont le titre est « L’illusion comique » – non, ce n’est pas de Pierre Corneille – et je tombe, page 195, là-dessus : « C’est de toi dont il s’agit« .

Oh les amis, vous suivez ? va pour « c’est de toi qu’il s’agit », à la rigueur car moins fluide « c’est toi dont il s’agit », bon, ça passe, mais « …de toi dont… » ! A classer dans la même catégorie barbarismique (barbarismesque ? barbarismale ?) que l’inoxydable « C’est à l’amour auquel je pense » de Françoise Yéyé Hardy, qui au moins avait l’excuse d’avoir vainement cherché une rime en « ..ense » de la bonne longueur. Puis-je lui suggérer, 42 ans plus tard : « C’est à notre amour que je pense », « C’est bien l’amour auquel je pense » … peut-être n’est-il pas trop tard.

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Mais passons à plus sérieux : d’accord José Bové candidat c’est un candidat de plus à gauche, et vraiment c’est beaucoup trop, on sent comme un parfum de rejeu d’avril 2002. C’est ridicule, mais bon, la Gauche est totalement infantile, c’est comme ça.

Ceci dit (… Boby Lapointe aurait ajouté un jeu de mots), ça me fait bien plaisir. Que les Voynet, Buffet, Besancenot, Laguiller, peut-être le fantômatique Parti des Travailleurs (peut-être existe-t-il un Parti des Gens Qui n’en Foutent Pas Une Rame), et j’en oublie, sabotent chacun dans son coin et tous ensemble les chances de la Gauche, on le voit bien, mais qu’ils soient pris à leur propre jeu débile avec ce nième larron qui monte dans le train, je trouve ça très moral, car le PCF – entre autres – a froidement violé les aspirations des « anti-libéraux » à une expression commune.

Donc bienvenue au Club, M. Bové, les autres passeront de 1,7 % à 1,2 % des votants par exemple – eh oui faut se serrer un peu !

Entre chaque

Vous pensez qu’il est urgent de bloguer sur la candidature de Bové ? meuuuuh non !

Sur les riverains de la rue d’Enghien harcelés par les RG ? circulez y a rien à voir.

Sur l’interdiction de cloper ? pfffuuu que non !

Donc, au menu : « entre chaque » – locution épouvantable et à proscrire. Wouah, encore des chicailleries sur la syntaxe ! Eh oui.

Donc supposez qu’au restaurant, on vous serve un verre de vin entre chaque plat (tentez ensuite de rentrer à pied, d’accord, mais là n’est pas mon propos).

« Entre » : préposition qui indique un intervalle – or pour définir un intervalle, il faut en définir les bornes, je souligne : LES BORNES, pas la borne. Sinon on se trouve devant un intervalle ouvert, et ça fait courant d’air.

Mais quel intervalle y a t-il « entre un plat » ? car « chaque plat », c’est UN plat, non ? Sur des formules comme « entre vous et moi »  on est heureux, ça colle, le courant passe, on a nommé deux entités. Mais Un plat ?
Donc il faut parler de couples de plats ! Bon, mais on est là sur l’histoire des piquets et des intervalles… ou sur le problème lancinant du premier et du dernier : En toute rigueur, il faudrait écrire :

« Après chaque plat, sauf le dernier, on vous sert un verre de vin ». (1)
« Avant chaque plat, sauf le premier, on vous sert un verre de vin ». (2)
« Pour tout couple de plats consécutifs, on intercale un verre de vin ».

« Soient des plats P(1), P(2), P(…), P(n) ; pour tout couple de plats P(i), P(i+1), il est servi un verre de vin entre ces deux plats ».

Question subsidiaire : calculer en fonction de N le nombre de verres servis.

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(1) allez, le dernier, vite fait, pour la route !

(2) et mon apéro ?

Cappuccino

Toujours sur Pierrot la soutane, si vous suivez … alias feu l’abbé Pierre : il fut d’abord père capucin, comme chacun ne sait pas, avant de passer dans le ‘civil’, pour cause de santé fragile ; mais bon, on n’est pas ici sur l’hagiographie de M. Grouès, d’autres s’y emploient avec ardeur ; on parle de capucins : de l’italien cappuccino, petite capuche !

Vous voyez, la petite capuche ? le dôme de lait mousseux saupoudré de cacao, crépitant de petites bulles blanches (tiens, tu fais du sous-Delerm, façon « Première gorgée de bière », plagiaire ! ) à la surface de la tasse fumante et parfumée ?
Tout ça nous ramène inévitablement – voir un de mes précédents billets sur la furtivité – à la grande confrérie des capuches : coiffures humbles d’hommes dissimulant leur piété sous l’anonymat de ce couvre-chef uniforme, adeptes de l’ombre sur les yeux. Et dans ce genre les pères capucins furent donc des précurseurs, suivis – bien des siècles plus tard – par leurs disciples à sweat-capuches, d’jeunes des quartiers, qui sur le plan du couvre-chef n’ont donc rien inventé …

Reconnaissons toutefois que cet autre incontournable de la tenue de quartier, le très patatoïde pantalon « baggy » – qui fait irrésistiblement penser à une panne de sphincter anal – ne relève pas, lui, de la tenue historique des pères capucins.

Ordre juste

Tiens, cette coquetterie de notre Royal(e) candidate républicaine : « ordre juste » ! Vous ne serez pas sans vous être aperçus que cette femme cultive tout un potager d’expressions destinées à renouveler le langage politique, en d’autres termes à remplacer la langue de bois – qui a pourtant beaucoup de cercles concentriques à son tronc – par des termes plus frais, plus vrais.

Eh bien, « ordre juste » me plait. Pas à cause de Mister Arnaud M. l’impertinent qui y a goûté (à l’ordre juste), mais en soi-même : belle idée.

Car en effet (ah ah quelle horreur, « car en effet » !! – reprenons) : Car il peut y avoir le désordre, juste ou pas (ce que refuse notre candidate, et là je vous laisse un instant de réflexion pour bien comprendre que le désordre est à bannir chez S.R.), ou l’ordre ; et cet ordre peut être « un peu juste », comme une paire de chaussures (trop serré, quoi !), juste-juste (ric et rac : « un ordre ric et rac », vous voyez ça ?), juste tout court, comme on en rêve, et enfin carrément injuste.

L’ordre injuste : Pinochet, Salazar, Staline, euh… vous voyez ? bon on passe notre tour. Mais si bien évidemment il n’est pas question d’un ordre injuste, alors pourquoi avoir besoin de préciser qu’il doit être juste ? Ah ah…

Eh beh : supposez que S.R. ait dit « Montebourg, au piquet, car il faut de l’ordre ». Vous voyez tout de suite le tableau : ouais, autoritaire, tout ça, fille de militaire, etc.

Donc, juste un peu d’ordre, hein, pas trop. C’est vite lourd à digérer. Surtout dans un parti socialiste.