Coupeurs de têtes

Après l’histoire-géo que nos Chefs veulent rendre optionnelle pour les scientifiques – pour calculer une dérivée seconde, pas besoin de savoir où se trouve le mot « zambique », pas vrai ?  – il est question , et le Monde-sur-Toile s’en fait l’écho, de faire la peau à la philo. En fait, rassurons-nous, ce sont des sentiments, des desiderata, des points-de-vue épars, du micro-trottoir, quoi…

Que faut-il en penser ? rien. Je n’en pense pas, plus, rien… en revanche je suis capable de calculer une intégrale par parties, le champ magnétique d’un tore de ferrite parcouru par gnagnagna électron-volt, résistivité, pression osmotique, mais sorti de là : encéphalogramme plat. Mon vocabulaire ? « putain merde féchier » dans un sens, ou toute permutation de ces trois termes, et puis « cool », ou « trop cool » dans l’autre. Au milieu : « bof », « ouais ».

C’est bien suffisant, non ? wouah, l’autre, « et alors, l’histoire des sciences, l’épistémologie… Bachelard, Bertrand Russel contre Göddel… ?  » woua, là l’ bouffon ! d’sa rasse ! niktamèr’ !

Tibert

Lutte, juste lutte

L’IB de ce matin titre « Les IUFM en lutte, partout en France ». Cette accroche sent furieusement ses années 70 : la » juste lutte », « lutte critique réforme », « lutte prolétarienne », « lutte ouvrière »… sans oublier la lutte libre, la gréco-romaine, etc.

Comme quoi on ne se refait pas… ceci étant, on voit ainsi les IUFM intronisés, via l’organe officiel des ex-ex-ex-soixantuitards, partie prenante de la glorieuse classe ouvrière : voilà qui modifie quelque peu les schémas poussièreux. Prof’s prolétaires de toutes les académies etc etc.

Au fait :  est-ce La Lutte, la lutte finale ?

Tibert

Drôles de truc(k)s

chouette truc !Poursuivant notre chronique, résistant mordicus à l’envie de gloser sur l’affaire Clearstream (*), nous traitons ici des trucks. Drôles de trucs, les trucks, mais ici au Canada c’est quasiment le tiers du parc automobile, les trucks, les « pick-ups », comme on dit chez nous. Une cabine à deux ou quatre portes, une benne derrière, et tous montés en  4×4, bien évidemment. Pas très véloces ? bof, bien suffisant : les autoroutes sont limitées à 110 km/h.

On le sait, nos verts ayatollahs, nos Consciences Ecolos vomissent ces bestioles, les vouent aux Gémonies, les accusant des pires maux. Certes, pour aller de la place de l’Opéra (à Paris) au métro « Porte de Bagnolet » (toujours à Paris), pas besoin de ces engins, surtout si l’on ne transporte que son journal et un sandwich. Un vélo fait mieux l’affaire. Le métro ? oui, à la grande rigueur, mais il faut changer à Réaumur-Sébastopol, et moi j’aime pas Réaumur-Sébastopol.

En revanche, ici, dans les grands espaces… où quasiment toutes les routes sont cabossées, beaucoup non goudronnées, souvent enneigées de novembre à avril, et où les baraques se nichent au bout de chemins mal dégrossis… génial, le truck ! irremplaçable.

Et, autre utilité incontestable : la chine ! voilà : beaucoup ici, au long des rues des villes et des villages, ont pris l’habitude de poser devant chez eux les vieux ou moins vieux machins dont ils souhaitent se débarrasser. Ca se passe parfois sous forme de « vente de garage », c’est à dire un vide-grenier personnel devant sa baraque (avec des affichettes aux alentours pour ameuter les amateurs), mais c’est souvent qu’on fout tout bonnement son vieux canapé, son vélo déglingué, sa cocotte-minute cabossée sur le trottoir. Servez-vous !

Et voilà : je passe devant l’étalage de rebuts avec mon truck… chouette, une table et deux chaises pas trop abîmées, j’en ai l’usage : ni une ni deux, je stoppe, je m’empare des rebuts convoités, hop dans la benne du truck, et roule ma poule.

Bref : le truck, c’est exactement ce que j’achèterais si j’habitais le Canada. Et tant pis pour les Verts, dûssent-ils en faire une jaunisse !

 

Tibert

(*) Ma doué, quelle salade ! encore une délicieuse affaire comme sait nous en concocter la classe politique, avec des vrais-faux listings pourris, puants, nauséabonds, mais jamais, JAMAIS personne qui ait pu en avoir l’initiative. Que monsieur Lahoud ait bidouillé des listes compromettantes aux fins d’y faire apparaître monsieur Sarkosy Nicolas, c’est certainement tout ce que nous saurons de cette affaire dégueulasse, et vous verrez que les inventeurs et les tireurs de ficelles de cette magouille se tireront tous blancs-bleus de ce Rainbow-Warrior-bis. Circulez, y a rien à voir… ça a merdé, voilà tout.

Sondage, mon beau sondage, répète après moi

Il en est des sondages comme des fraises en barquettes : on met sur le dessus celles qui ont bonne gueule.  Et comme notre musclé gouvernement veut absolument nous mettre au pas – littéralement – sur la route, et prépare quelques mesures répressives supplémentaires – le délinquant en bagnole a ceci de sympa qu’il se balade avec sa carte d’identité punaisée sur le dos, il est donc simple, rapide, sans risque, économique de le gauler – , un opportun sondage sorti du chapeau de nos grands manipulateurs nous apprend que les Français, masos comme c’est pas possible, approuvent le projet de confiscation des véhicules en cas de grosse bêtise sur la route.

Si ça se trouve, ce n’est pas du tout comme ça que la question a été posée au téléphone – c’est un sondage par téléphone – tenez, si je vous demande : que choisissez vous : 1) offrir aux délinquants de la route un voyage aux Seychelles 2) leur confisquer leur véhicule ? euh… réponse 2, je crois. Et voilà, c’est dans la poche, les Français approuvent massivement leur gouvernement.

Si ça se trouve, le Ministère du Domestique (de l’Intérieur) a commandité 3-4 sondages chez 3 boîtes distinctes, se réservant de publier largement et faire mousser celui qui lui va bien. C’est comme ça, la démocratie, les larges masses peuvent s’exprimer.

Maintenant, si  vous loupez un panneau « 50 » parce que la remorque du gros cul qui vous précède l’a caché… vous continuerez benoîtement à rouler à 90, allez, disons 93, c’est la marge d’erreur… paf dedans ! gros excès de vitesse, points de permis, amende, véhicule : la triple peine. Et vous continuerez à pied. Mais vous étiez d’accord, hein, les sondés l’ont bien confirmé. Criminel de la route, si si ! vous l’aurez pas volé.

Tibert

PS : les journaleux qui nous recrachent texto et sans recul ces manipulations et ces salades font-ils leur boulot ? permettez moi d’en douter.

En tutu, têtus

De nombreux lecteurs inspirent ma plume, et l’un d’eux me suggère de gloser sur la significative corrélation entre une forte espérance de vie et la citoyenneté d’un paradis fisco-bancaire :

– Le site cité ici aligne effectivement Macao, Andorre, Singapour, San Marin, Hong-Kong en un joli tir groupé en tête… d’où la présomption, selon mon lecteur, que les impôts excessifs « nuisent gravement », comme dit l’autre. Certes… mais on ne m’empêchera pas de noter que, sur ce tableau, la France pointe à la 9ème place avec en gros 81 ans d’espérance de vie, quand Monaco ne fait que 21ème, avec un an de moins !! ça vous la coupe, hein ? il n’existe pourtant pas d’impôts à Monaco, qui est aussi un super paradis bancaire. Alors ? alors ? une explication ? si j’étais monégasque et si j’avais 79 ans, je demanderais aussi sec la citoyenneté française.

Une lectrice friande d’infos croustillantes me cite cet entrefilet du Figarôt, selon lequel un Groënlandais a violé la chiennne de son voisin, écopant de ce fait d’une amende de 134 euros. Je ne vois pas là ce qu’il y a de cocasse… la chienne était-elle consentante ? c’est en fait une histoire triste ; des liens très forts peuvent se nouer entre les chiennes de traineau et les voisins. En revanche, je relève l’inexactitude de l’article : le Danemark, dont le Groënland fait partie, a refusé d’entrer – à tort, selon moi – dans la zone Euro ! Il s’agit donc d’une amende équivalente à 134 euros, et non de 134 euros. Les journaleux ne sont pas à une ânerie près.

Non, je voulais plutôt mettre en lumière aujourd’hui, chère lectrice, lecteur estimé, ce fait divers, ô combien significatif : »Le Syndicat national indépendant et professionnel des CRS (SNIP) déplore l’absence, cette année, de fonctionnaires des CRS sur les marches du Festival de Cannes« . Lisez l’article si vous le souhaitez ; le prétexte invoqué ici par les CRS – la sécurité des habitants et des festivaliers – n’est qu’un minable écran de fumigène. En fait, remplaçant les petites danseuses en tutu au long des mythique marches du Palais du festival, il est loisible de se rincer l’oeil, d’apprécier le chic de la chute de reins de Penelope Crouse, le décolleté au relief explosif de Béatrice Quedalle… c’est quand même plus motivant que d’accompagner le Petit Nicolas au long de ses déplacements houleux, souvent ponctués, qui plus est, de tomates et d’oeufs pourris.

Il n’en reste pas moins que des petites danseuses, c’est plus mimi que des CRS sur les marches du Palais ! la solution, ce serait peut-être de choisir des CRS femmes, et de les habiller en tutu pour sécuriser le festival ?

Tibert

Pas de quoi en faire un fromage

Elle n'oublie rienSavoureuse, cette expression, non ? surtout si c’est un fromage au lait cru.

A propos de lait cru, au Leclerc du Cannet (06) pas plus qu’à celui de Clermont-Brezet (63) il n’y a de camembert AOC. Fini, LE camembert, place au machin plâtreux fade et blanc fabriqué dans le Tarn-et-Meuse (service consommateurs à Nanterre ou à Creteil-Cedex, au milieu des prés et des vaches laitières)  : bien joué messieurs et mesdames les industriels alimentaires – et les acheteurs de chez Leclerc, pas au courant que les fromages, ça a normalement du goût.

Mais là n’est pas mon propos, je ne traite pas de fromage, aujourd’hui ! c’est une locution imagée, « pas de quoi en faire… » : pas assez copieux pour que ce soit utilisable, trop mince pour que ça mérite d’être exploité, trop banal pour mériter d’être cité. Voilà ! trop banal, tellement banal !

Tenez, cet article du Monde, « La femme qui se souvient de (presque) tout » ; avec une photo montrant la femme en question face à l’interviouveuse (il n’est pas dit laquelle des deux est l’interviouveuse, la grosse vaguement fringuée en noir à droite ou la mince fausse blonde à gauche, très amerloque BCBG, avec des papiers dans les mains) ; mais on vous signifie autre chose que le titre de l’article du Monde ! traduction très tendancieuse, donc, oyez plutôt :

– « La femme qui se souvient de (presque) tout) » (le Monde)

– « She never forgets – woman remembers everything »  (elle n’oublie jamais – la femme se souvient de tout) (légende de la photo, piquée sur You Tube, d’ailleurs).

Donc, pour « Le Monde », il y a quelque part une femme qui peut vous sortir la date de la Pâque juive en 1982 comme ça tout à trac, bref, un phénomène de foire… un tout autre discours que celui de la photo : « la femme n’oublie jamais ».

Mais enfin, c’est de notoriété publique ! la femme n’oublie jamais ! Elles se souviennent de tout ! et très à propos, généralement. Je l’ai constaté depuis très jolie lurette, et rapporté dans mon blog il y a longtemps. C’est super banal, ça ! Voyez comme on nous ressasse des lieux communs… qu’est ce qu’on peut perdre comme temps à lire des âneries…

(Tenez, si ça se trouve, en ce moment Ségo la Royale fait rechercher, par un détective privé, l’anonyme individu qui s’est vu invectiver par not’ président, il y a quelques mois : « casse toi, casse toi, pôv’ con » : vous vous souvenez ? elle voudrait lui adresser des excuses, comme à monsieur Zapatero).

(Et au fait, si par hasard vous aviez vent d’une remarque désobligeante, ou supposée telle, de notre président à l’égard de quiconque, prière de noter l’identité de l’offensé, ou supposé tel, le lieu et la date, et d’adresser le tout à Mme Ségo la Royale, afin qu’elle s’en excuse).

Sollicitude

Tempête oblige, il y a encore des dizaines, qu’écris-je, des centaines de milliers de Français qui sont toujours, à l’heure où je mets sous presse, privés de courant électrique. Cette tempête donc, la plus grosse de tout le Sud-Ouest depuis décembre 1999, en est responsable. Et je me dis : quel acte de solidarité puis-je proposer pour soulager la misère de tous ceux qui n’ont plus de jus (plus de chauffage, d’eau chaude, le congélateur qui moisit, la lessive froide à la main, pas de téléphone, les mobiles ont épuisé leurs batteries (d’ailleurs les relais cellulaires sont en rade) … et pas le moindre accès à la Toile !! ) ?

Je vous le dis avec sollicitude, vous l’écris, chers amis du Sud-Ouest : les colonnes de ce blog vous sont ouvertes, si ça peut vous aider. N’hésitez pas à me contacter par téléphone ou par mèl, à vous connecter sur mon site, à occuper l’espace de cette page. Ce blog est à vous !!

Je vous l'avais bien dit (écrit)

Je découvre cet entrefilet (ce n’est pas « entre des filets », sinon ce serait « entrefilets », c’est un filet « entre » : entre quoi ? je m’en fiche, c’est le filet qui m’intéresse, ce n’est pas le voisinage).

Il paraît, c’est très sérieux, que les gens qui dorment moins de 7 heures par jour (par nuit, en général) sont plus souvent sujets à des rhumes. C’est une page « sciences » de Libé (…ration quotidienne, ne pas dépasser la dose etc etc).

Bon, j’en suis, voilà. J’en fais partie, des gens qui. Le problème, c’est que je ne sais pas quoi faire. Moi, je m’emmerde ferme au lit, une fois réveillé. J’ai envie de faire pipi, j’ai soif, je veux voir les derniers développements de l’actualité, bref je me lève ! s’il faut se forcer à rester couché pour tuer les rhumes, on va attraper des escarres. Rhume ou escarres : choisissez.

Le pire, c’est qu’on a fait ces constats en mettant des « rhinovirus » dans le nez des cobayes : donc ça existe bien, les virus du rhume ? on les connaît ? oui ? oui.

Alors, qu’est-ce qu’on attend pour faire un Téléthon destiné à financer la recherche anti-rhinovirus ?

Je l’ai toujours pensé , mais vous allez dire que je paranoïe : c’est LE fromage de l’industrie sanitaire, toubis pharmaciens labos etc : trouver le vaccin anti-rhinovirus, c’est pour ces gens-là comme l’invention de la lampe à incandescence pour les fabricants de bougies. sauf que les lobby sanitaire, c’est un autre poids que les fabricants de bougies.

Trop long, trop long

Deux-mille-huit aura bientôt vécu, avec, outrageusement, 1 jour et 1 seconde de plus que les années lambda. Car bissextile, divisible en effet par quatre sans être un multiple de cent (et encore moins un multiple de quatre-cents, of course !) ET allongé d’une seconde pour corriger le tir, comme si nous n’avions pas assez souffert comme ça. Deux-mille-huit, casse-toi, casse-toi, pauv’ con.

Et mes VEILLEURS MEUH à vous tous, chers lecteurs de ce blog épisodique, foutraque, lancinant, cahotique, mais qui bouge encore. Certes, statistiquement, deux-mille-neuf a de grandes chances de ressembler comme un frère à son prédécesseur – en plus bref – mais, hein, faisons tous semblant d’y croire.

On retiendra que deux-mille-neuf est un nombre divisible par sept au carré, ce dont tout le monde se tape. En effet, la divisibilité d’une année par sept n’a aucune importance, donc par sept au carré : aucune importance puissance deux !!   Nous ne le retiendrons donc pas.

A la question : si vous deviez ne retenir qu’un fait de 2008, que choisiriez-vous ? je réponds, ça dépend du point de vue où l’on se place… mais non, je ne me déroberai pas (se dérober ! quand on a une robe, d’accord, mais en pantalon ? hein ? ) : manifestement, la planète financière a pris un gros coup de pied au cul, et c’est bien fait. Espérons que ceux qui ont essayé de s’en foutre plein les poches sans travailler se sont bien plantés, sont bien lessivés, ce sera toujours ça de pris.

Et si j’ai droit à une réponse subsidiaire, je dirai : ce type gravement malade, qui est mort, là, récemment, avec son ambulance qui n’a pas été foutue de lui trouver un  lit en réanimation quelque part en région parisienne : ça, ça m’interpelle. J’avais déjà vu ça dans « Elle court, elle court, la banlieue« , film de 1973 !! Sauf que là, on ne mourait pas. Donc c’est de pire en pire ??

Allez, à l’année prochaine.

Encore du vrac

La hantise du billétiste matinal c’est la panne sèche, l’aridité de l’écran blanc, le trou de sujet. Et pourquoi faut-il qu’écrivant cela j’aligne trois images, 1 panne sèche, 2 aridité etc, 3 trou de sujet ? parce que ça fait plus jouli, parce que si je ne donne que deux images c’est boîteux – sauf à y insérer un « et », pour rendre à ma phrase un balancement correct ( toujours ça de rempli pour ma rédac’ ).

Tout comme en musique, allons-y sur le parallèle écriture textuelle / écriture musicale : la reprise d’une phrase mélodique une note en dessous, puis encore une note en dessous… jusqu’à ce qu’on trouve la sortie. Exemple, le très connu refrain des « Feuilles mortes », que même Lionel le Pénible Disponible connaît, l’ayant  occasionnellement entonné : (chantez en lisant, vous verrez, c’est évident) :

C’est une chanson

Qui nous ressemble

Toi qui m’aimais,

Moi qui t’aimais…

Vous voyez, ici c’est même quatre fois la même phrase musicale, en décalage d’une note en dessous chaque fois. Trop fort, Vladimir Kosma !

Bon, mais je vais vous entretenir d’autre chose, en trois images, comme dans mon début de billet ; ça balance mieux comme ça.

1 – Le nouveau Président du Sénat est lancé dans une entreprise de réduction des frais de cet organisme inutile et fort coûteux, et s’efforce de communiquer sur le sujet… j’ai une meilleure idée : par ces temps de débine, au lieu de virer les postiers et de fermer les bureaux PTT dans nos campagnes profondes, qu’on affecte donc les Sénateurs à la distribution du courrier : ils serviront au moins à quelque chose, et retrouveront la forme, du moins ceux qui feront leurs tournées à vélo.

2 – Je le disais bien, ou plutôt l’écrivais bien : « Les Français préférent les prix bas aux promotions ponctuelles« , je ne l’invente pas, voyez ce lien. Donc, ras le bol des « semaine anniversaire », des « 3 jours de prix fous », des « prix coûtant sur les épluche-légumes » et autres niaiseries : des prix tirés et corrects tous les jours, point. Et ça permettra à des milliers de marquéteux,  devenus inutiles, de se reconvertir, euh, disons dans les PTT, il paraît qu’on va manquer de postiers dans les campagnes.

3 – Là où je crêche, le téléphone mobile est limite inutilisable : Orange c’est faible faible, Bouygues, dehors sur la route à 30 mètres à la rigueur, SFR faut monter sur un arbre, en hiver c’est dur. Donc comme mon pauvre cellulaire ne capte presque que pouic et s’épuise à la tâche, je souhaite en changer. Justement, celui de ma louloute capte nettement mieux, mais il est vieux et à moitié cassé. Que faire ? me faire offrir pour Noël un nouveau mobile, doté, lui,  d’une bonne sensibilité… et alors ? et alors NULLE PART n’existe une mesure, une notion de sensibilité des mobiles. Ah ça pour la couleur rose, les aptitudes à jouer du MP3, les musiques d’appel, le dessin du boîtier… tout ce que vous voulez, mais aucun renseignement sur la sensibilité. A croire que nous sommes tous citadins, et tous à moins de 300 mètres d’un relais de téléphonie, en plaine, et à vue.

C’est une bouteille à la mer, ce paragraphe 3 ; mais si quelqu’un dans l’assistance détient des informations pertinentes sur la hiérarchie des marques de mobiles quant à la capacité à capter dans des conditions défavorables, qu’il se manifeste et parle sans crainte, il aura droit à toute mon attention, voire à ma reconnaissance.