Dijon, ses moutardes, ses quartiers normaux et puis « sensibles », comme partout maintenant (pas la moutarde ! les quartiers). Quartiers où ça deale peinard, vu que le marché existe, et comment ! , que tout le monde a fumé, fume ou fumera du shit ou assimilé, et que nos Chefs continuent obstinément de regarder ailleurs, carrément schizophrènes, comme si la Loi et la réalité faisaient deux. La Loi, hein, on s’en frappe les testicules, dans les quartiers réputés sensibles.
Sauf que voilà les Tchétchènes ! peuple valeureux que Poutine a eu un mal fou à mettre au pas (les pourchassant « jusque dans les chiottes ») avant d’y installer un vassal. Du coup, ils se sont probablement réfugiés en masse chez nous ! sans trop de tambours ni de trompettes, en toute discrétion. Et l’on découvre que nous abritons des tas de Tchétchènes, avec une forte concentration vers Dijon : ils aiment particulièrement la moutarde, les Tchétchènes, et les grands crus de Bourgogne, situés à un jet de pierre. Et, pour une obscure raison de vengeance après l’agression de l’un des leurs, Dijon est à feu et à sang. Le citoyen lambda, ni Tchétchène ni dealer, n’y comprend rien, n’ose plus traverser la rue, se demande – éventuellement après avoir défilé ce wouikinde contre les « violences policières » – ce que fait la police…
Les autorités appellent au calme, c’est rassurant. Et, cerise sur la mignardise, le Procureur de la République de là-bas, en personne ! juge, je cite, que ces actions sont « intolérables » et « inacceptables ». Il a bien raison, et je dirais même plus : c’est intolérable et inacceptable.
Tibert