Samedi ça passe et ça casse

J’ignore ce que Santa-Claus-Macron va apporter comme cadeaux aux petits n’émeutiers hebdomadaires, mais gageons que, comme désormais selon la neuve tradition, ce sera « c’est trop tard« , « c’est pas assez« , « président des riches« , « démission » etc, et remettez-nous ça garçon, acte V, VI etc. On a inventé les pillages-marchés de Noël gratos, moyennant la mise à sac maintenant bien rodée des beaux quartiers parisiens ou d’ailleurs.

La leçon de l’histoire, c’est d’abord que la racaille se sent forte et en profite, aux dépens des revendicateurs raisonnables. La racaille a le verbe haut et de l’arrogance, l’arrogance a changé de camp. Et puis c’est que, nonobstant des structures gouverneuses épaisses, fournies, chères, luxueuses, et des parlementaires à cocarde sur le pare-brise (ils sont supposés être des relais) deux fois trop nombreux, nos Chefs n’ont absolument pas saisi le climat, ont joué tout faux, drapés-entêtés dans leurs certitudes, muets façon « cause toujours tu te fatigueras vite« . Eh non… la tour d’ivoire ne fonctionne plus, il faut courageusement en sortir. Et constater que, somme toute, les Français ne sont financièrement pas compressibles ad libitum – superbe illustration de l’adage sur la goutte d’eau qui met le feu aux poudres.

Joyeux Noël tout de même, parce que ça reste à venir, et si l’on pouvait éviter de saccager ça aussi… il y a des gosses qui croient encore au Père Noël.

Tibert

A tordus, tordu et demi

( La ville de Chalon sur Saône avait supprimé les menus de substitution « sans porc »  les jours de porc dans les cantoches scolaires : en effet ça nécessitait, dixit le maire, le fichage nominatif des élèves juifs et musulmans, fichage contraire à la Loi… eh bien il se trouve que la Justice n’en veut pas, de la suppression en question, et donc il faudrait supprimer la suppression d’absence de porc… (vous suivez ? ). Bref au pays d’Ubu et de la laïcité qui part en quenouille il faut fournir des repas « sans porc » mais en fermant les yeux : il est interdit de savoir. Et dém… brouillez vous avec ça ! )

Mais au fait : un truc assez désopilant… la boîte de monsieur Elon Musk, le milliardaire qui fabrique des bagnoles électriques bon marché  😉  « Tesla »…  eh bien en bourse cette boîte subit des secousses violentes, du fait d’un PDG assez surmené, qui manoeuvre un peu « à vue » et sans trop de cohérence ces temps-ci. C’est une info plus très fraîche, mais je la trouve assez mignonne. Je cite Huffington : « Des investisseurs et des financiers ayant parié sur l’effondrement du titre Tesla ont déposé plainte, accusant Elon Musk de manipulation de cours« . Quand on parie sur la baisse d’un titre, c’est classiquement qu’on fait du « short » : on vend les titres – qu’on ne détient pas, c’est curieux mais c’est comme ça – au prix X, comptant que lorsqu’on devra les acheter en fin de mois pour régulariser la bidouille, ça aura baissé : X-Delta, et on empoche la différence ! Le « short » (qui est une manip artificielle et pour tout dire contre-nature) s’accompagne en général de vigoureuses campagnes de dénigrement et d’intox négative, pour aider à la baisse. Et ces vautours pleurent qu’on les a baladés ? mais c’est bien fait, je suis bien content. L’arroseur arrosé, le boomerang qui revient dans la margoulette, etc. Enfin une information boursière qu’elle est bonne.

Tibert

La burqa pour tou.te.s

(Le PCF, ce moribond sous perfusion des irréductibles militants, voit sa direction actuelle, avec Pierre Laurent – fils de Paul Laurent – mise en minorité par le « roué » (*) député André Chassaigne, auvergnat moustachu. Laurent ne recueille que 37 % des voix, et je vous laisse calculer combien de « larges masses populaires » ça représente, sachant qu’il n’y a pas eu de candidat PCF aux Présidentielles pour se prendre une gamelle, et qu’aux Législatives ça a donné 2,72 % des votants. Je vais vous dire : ironie des extrêmismes, et cent ans après, avec LFI, le NPA et autres chapelles du même tonneau, Trotski se porte mieux que Lénine et successeurs ! il faut dire que les seconds ont pu abondamment démontrer in vivo leur malfaisance ; le trotskisme, jamais, et pourvou qué ça douré !)

Mais au fait : cocorico, le Prix Nobel de Physique de cette année récompense entre autres un Français : monsieur Gérard Mourou, spécialiste des lasers. Bravo donc à ce chercheur de chez nous, on est les meilleurs, etc. Mais, horreur et putréfaction, cet ignoble individu s’est commis en 2009 dans une vidéo – assez confidentielle car très peu vue à l’époque -, une vidéo de vulgarisation scientifique mais sexiste ! arggghh, c’est épouvantable, et vous pensez bien que tous ces superbes travaux scientifiques ne valent du coup plus un clou. A propos de clous, justement, on envisage sérieusement de clouer monsieur Mourou au pilori, lui cracher à la gueule, #balancetonporc et autres amabilités.

Un astucieux fouille-merde du web a récemment déterré ce clip, avec les allusions perverses qui vont bien sur le supposé sexisme du chef Mourou (c’est en anglais, désolé !). Regardez-le, ce clip gentiment nunuche et humoristique, ça dure à peine quatre minutes, dont quatre à cinq secondes de shorts blancs et de cuisses dévoilées. Faites-vous votre opinion, et jugez l’infamie de l’ignoble chercheur libidineux. La mienne est faite : les peine-à-jouir et la burqa sont en train de gagner. Tenez, récemment Redouane Faïd l’a utilisée, la burqa, pour circuler incognito à Creil.  Il faut décidément supprimer tous les spectacles dégradants qui exploitent et dévoilent le corps des femmes, le Moulin Rouge et le Crazy Horse, etc, et puis les Chippendales de l’autre côté, y a pas de raison ; ça va assainir grave. Quant aux bikinis sur les plages c’est inadmissible, on voit les cuisses !

Bon j’arrête là, je vais déprimer. Disons-le, ça devient décidément très con.

Tibert

(*) « roué » dixit Le Monde (madré irait bien aussi) : bref, vu du Boulevard Blanqui à Paris, un bouseux du Puy-de Dôme, un plouc.

PS – A propos de Nobel, justement : on s’interroge gravement, dans les milieux où ça pense « bien », sur le peu de femmes nobélisées : en physique, trois seulement en cent-quinze ans ! C’est en effet inadmissible, et dorénavant il conviendra – notez, là-haut à Stockholm – d’équilibrer les nominations H / F ; démerdez-vous, quoi, inventez des découvertes au besoin. En attendant les remarques et critiques à venir, inéluctables, sur l’absence scandaleuse de Nobels LGBT, trans, queer etc.

On les a laissé partir (entrer, s’enfuir…)

Morose, je lis l’histoire des flics d’Orly qui, ayant fait mine de vouloir contrôler un « djeune » à scooter du fait d’un éclairage déficient dans l’obscurité, se retrouvent avec un cadavre. Le scooter était volé, le jeune « voulait l’essayer » – ben quoi, rien de plus naturel, suffit de le subtiliser – et n’avait pas bouclé son casque ; il a vu les keufs et a paniqué, il a voulu jouer à Starsky et Hutch sans en avoir la dextérité, il a pris une gamelle sur un trottoir, et… il est mort : casque envolé, choc mortel à la tête. « On y est pour rien, on voulait juste lui poser quelques questions ; il n’y a pas eu de course-poursuite !  » clament les policiers. Ben oui, ils sont juste arrivés au mauvais endroit au mauvais moment… la faute à pas de chance, quoi. Ils l’auraient volontiers laissé filer, le jeune ; s’ils avaient su, ils seraient aller patrouiller ailleurs, vous pensez bien. On en est là…

S’il s’était agi de plusieurs jeunes, ils « les auraient laissé filer », pas « laissés filer ». Eh oui ! ce que je souligne là, c’est que je suis tombé sur un blog un peu ancien, du mois de juin, intitulé « En Iran : on nous a laissées entrer au stade« . Minuscule victoire des femmes, mais un grand pas tout de même pour l’humanité, les femmes ont pu entrer – en famille ! rassurez-vous – au stade où se jouait un match de foot Iran-Espagne (*). Je partage la joie exprimée à cette occasion, et je formule des voeux pour que ce pays au régime arriéré et machiste se réforme rapidement ; mais je suis désolé, c’est « on nous a laissé entrer« , qu’il fallait écrire ; voir par exemple ce lien. Vous vous en foutez ? vous avez sans doute raison, c’est un tout petit débat sans enjeu, la langue française est foutue, à plus ou moins long terme. L’important, c’est qu’on les ait enfin laissé entrer. Le foot, y a pas mieux pour libérer les femmes.

Tibert

(*) C’était pendant le Mundial, et il s’agissait donc d’une diffusion sur écrans géants d’un match de « poule » qui se jouait en Russie. Ces dames étaient donc à l’abri des odeurs entêtantes et suggestives des vingt-deux footeux ahanant sur la pelouse – et vice versa.

Des rosières et des grincheuses

Un entrefilet savoureux du Parigot – relayé par, tenez, Ouest-France,  le Courrier Picard, Le Point… nous apprend qu’une « fête de la Rosière » fait polémique : c’est à Salency, dans l’Oise. Le saviez-vous, la Rosière c’est une jeune fille méritante, « modèle » en quelque sorte, et l’élection de la Rosière est classiquement l’occasion de faire la fête au village. Il est des tas de patelins qui organisent ce genre d’évènement, tenez, à La Brède dans le 3-3, et si vous entrez « Rosière fête » sur votre moteur de recherche vous en trouverez plein.

Bien évidemment la grille de choix de LA jeune fille méritante de l’année a évolué depuis le 5ème siècle ! le critère de virginité – qui allait de soi encore jusqu’à la fin du 19 ème siècle – est évidemment passé aux oubliettes – pas d’examen gynécologique, rassurez-vous, contrairement à des pratiques encore assez courantes et rétrogrades, tel le drap qui doit être brandi taché de sang le lendemain des noces dans certaines sociétés qu’il est prudent de ne pas « stigmatiser », n’est-ce-pas.

Bref, la Rosière est encore de nos jours une fête assez courante, et qui ne soulève pas de vagues de pétitions. Sauf à Salency… il y est pourtant question de choisir l’heureuse élue comme suit : la Rosière aura dû faire preuve de son « dévouement à sa famille, [sa] disposition à faire le bien et à éviter le mal, être toujours de bonne humeur et souriante… Être quelqu’un de sympathique au final ! On n’en est pas à brandir le spéculum, et heureusement. Quant au bien et au mal, alors là… vaste sujet !

On pourra évidemment souligner le côté kitsch, rétro, daté et villageois de ce genre de manifestation. Soit ! ceci dit, ce n’est pas plus con et tout aussi rigolo, pour peu qu’on veuille faire la fête, que les  gay-prides (Fiertés homosexuelles, dans notre langue) qui font des références démonstratives à d’autres moeurs sexuelles, ni que la techno-parade ou les rave-parties – qui rendent sourd.

Tibert

Le Q s’en mêle et le T fâche

(Trois gosses entre 9 et 12 ans se sont noyés hier dimanche, seuls, dans un endroit interdit à la baignade, aucun ne sachant nager ! bravo les parents : éducation et prévention ! Au passage, combien de noyades chaque été ? euh… c’est sûr, prévenir les noyades ne rapporte  pas de fric, contrairement à la Prévention Routière. Donc nulle urgence de prendre, comme sur les routes, des mesures spectaculaires, absurdes et inefficaces… mais juteuses ! On continuera donc à se noyer tous les étés.)

Mais au fait, la baignade : à Londres quand il fait très chaud (si si ça arrive) il y a des étangs bienvenus au Nord-Ouest de la ville, à Hampstead Heath. Trois étangs : un pour les femmes (a), un pour les hommes (b), un mixte (c). C’est un état de faits datant de la reine Victoria, la prude en chef. Etat de faits détourné depuis : les féministes, lesbiennes etc… ne veulent pas de mecs dans (a), les homos mecs ont quasiment annexé le (b). Bref seul le (c) est ouvert à toutes et tous et sans risque 😉  Mais voilà : le conglomérat LGBTQ (Q, c’est récent, pour Queer = pas clair, étrange, bref zarbi) fiche le bazar là-dedans. Enfin, surtout la lettre T : essentiellement les Tf (Trans option femelle) qui prétendent faire trempette dans (a) ! affreux ! des Tf, il y en a, pas encore opérés ou qui tiennent à  leurs attributs de naissance. Des pénis dans l’étang (a), vous imaginez ? Et voilà c’est la guerre.

Tout ceci pour rigoler un bon coup : voilà à quoi mène le stupide et nocif communautarisme. Il n’ y a pas assez d’étangs à Londres pour toutes les nuances de sexes et de confréries ou consororités ; il n’ y a pas assez de piscines en France pour toutes les religions et leurs bizarreries vestimentaires ou rituelles. Alors qu’il semble évident, logique, simple, économique, et humain ! de se baigner ensemble – moyennant quelques règles évidentes de vie en société. Bon sang… mais c’est bien sûr !

Tibert

L’essence précédant l’existence

Ce billet est un cinglant démenti à J-P Sartre : commençons par l’essence !

Une lectrice assidue m’interpelle sur les blocages de raffineries et dépôts de carburants par les agriculteurs de la FNSEA : aurait-elle des problèmes d’approvisionnement ? Et puis qu’en dire ? dans ce pays, s’il vient à un individu isolé l’idée sotte et grenue de bloquer, disons, l’entrée de la Poste de son bled pour protester contre le comportement grossier de la préposée, on le met au trou ou à l’hosto… mais si vous en mettez quarante comme ça avec des banderoles et des pneus enflammés, c’est normal ! c’est tout à fait normal… le « vivre ensemble » en se prenant en otages les uns les autres, en somme : chouette ambiance ! et avec la bénédiction des autorités.

Mais l’existence ? ah oui. Eh oui, l’Italie a voté carpe et lapin, populiste et droite dure, avec un programme idoine, programme qui défrise le consensus mou. L’Italie en a ras la casquette de se taper toute seule les flots de « migrants » dont la très large majorité n’arrive que pour chercher en douce et en Europe un hypothétique meilleur cadre de vie, pas pour fuir les persécutions ou la guerre. L’Europe, lâche, et trop heureuse de laisser la Botte se démerder ; l’Europe, incapable de fermeté et de lucidité. Trier les arrivants, accueillir correctement les vraies détresses humanitaires et refouler les autres sans faiblir, tout simplement parce que l’Europe n’est légalement pas un espace ouvert à tous les vents, et qu’à laisser piétiner les règles d’accès à notre sol on en crèvera tous.

Alors l’Italie refoule un navire humanitaire : eh oui, c’est la logique du programme qui a été choisi par les Italiens. L’Italie montre rudement à l’Europe – après les Hongrois, Slovaques, Tchèques, qui se font pour ça traiter de noms d’oiseaux – qu’il existe d’autres choix que de laisser entrer tout le monde en levant les bras au ciel. L’Italie démontre aussi à quoi mènent des années de laxisme : à des raidissements violents. C’est choquant ? sans doute ; mais il faut l’entendre comme un cri de révolte.

Péroraison… je cite le Premier Ministre, le nôtre, Philippe ; il commente l’initiative espagnole d’accueillir le navire humanitaire boudé par l’Italie :  « Nous sommes évidemment prêts à aider les autorités espagnoles pour accueillir et analyser la situation des personnes pouvant bénéficier du statut de réfugié « . Voilà qui est clair : accueillir les réfugiés, et basta ! Les autres, il faut poliment mais fermement les renvoyer chez eux. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Tibert

Déglingue et voile intégral

Le Danemark, rejoignant la France et bien d’autres, interdit les visages masqués dans l’espace public. En fait, suite aux nombreux problèmes rencontrés là-bas, cette loi vise précisément les femmes voilées façon Belphegor : les musulmanes en burqa ou en niqab. Il est évident que c’est une simple et bête exigence de sécurité : n’importe qui peut se planquer sous la bâche qu’est le niqab, y compris avec un couteau, un flingue, etc… Fine analyse du Monde qui nous relate cette affaire, il appert que le port du casque intégral des motards fait exception : c’est un équipement de sécurité qui donc se justifie… tout en masquant farpaitement le visage et la chevelure ! Reste aux imams astucieux et inventifs à lancer une tenue féminine islamique intégrale mais légale, avec burqasque intégral. Détail ennuyeux : il y faudra un accessoire coûteux, une moto, une mob’, une meule, bref un deux-roues motorisé, mais ça vaut peut-être le coup.

Et puis la société Autolib a du plomb dans l’aile ; Bolloré réclame des sous aux municipalités qui en sont partenaires. C’était une belle idée, qui se fracasse, comme tout le reste, sur un constat sombre et navrant : le vol, le vandalisme et l’incivilité font capoter, dans ce pays, toute initiative tant soit peu  partageuse. C’est ainsi que Vélib fait face à moult bécanes saccagées, que le mobilier du métro est constamment maltraité, que les adeptes du vélo renoncent après le troisième vol de bicyclette… C’est sinistre de le dire, mais le civisme et l’altruisme – bref l’éducation citoyenne – se sont fait la malle, et il faudra ramer longtemps pour retrouver ces « valeurs », comme ils disent candidement – si tant est qu’on en ait la volonté !

Tibert

Honvahoulà ?

On se souvient peut-être qu’en 2010, le « jeune » parti trotskiste NPA, toilettage en fait de la déjà vieille LCR créée en 1974 – elle même dissidente de l’UEC (l’antenne étudiante du PCF) en 1965 – le NPA, donc, avait présenté aux élections une candidate voilée – c’est à dire musulmane et le proclamant haut et fort, urbi et orbi. Ce qui avait provoqué des tollés : des trotskistes brandissant la religion ! autant dire Karl Marx en soutane !… eh bien on se retrouve avec grosso modo le même schéma ces temps-ci, avec une interviouve de la présidente de l’UNEF à l’université Paris-IV, Maryam Pougetoux, dûment bâchée devant les micros et les caméras de la chaîne M6. Ce qui n’est pas passé inaperçu et a fait des vagues… c’était le but de la manoeuvre, d’ailleurs : proclamer la présence d’une religion, et de son poids sur les femmes, au coeur de débats politiques ; débats politiques où l’UNEF joue le rôle de pyromane (refus de la sélection, « convergence des luttes », anti-capitalisme… ) que l’on sait.

Ma foi, si les « luttes » (*) initiées, activées, inspirées par l’extrême-gauche en viennent à arborer des bannières religieuses, ça devient carrément très confus, du grand n’importe quoi ! L’ « opium du peuple » leur est monté à la tête, visiblement, ou je n’ai pas bien suivi les contorsions intellectuelles justifiant la glorification – ce qui serait cocasse, si ce n’était pas grave – d’un obscurantisme religieux et misogyne par des rejetons du marxisme, émanations des nombreuses chapelles et cénacles qui en sont issus.

Tibert

(*) lutte, c’est le terme syndicalo-politique consacré. Pas « gréco-romaine », ni « libre », respectables disciplines sportives et olympiques au corps à corps et sans autre voile qu’un slip : la lutte « des classes », possiblement « finale », va savoir ?

Lin-ky va payer ?

… c’est évidemment nous tous, les abonnés à l’électricité. Qui d’autre ? vous croyez qu’Enedis est une émanation du grand philanthrope Warren Buffet, qu’ils ont des fonds secrets ? que Poutine a décidé de rembourser les emprunts russes comme ça ? ben non. Nous payons déjà, nous allons finir de payer l’installation des compteurs Linky.

(ici un grand merci 😉 aux divers ministres écolos des gouvernements de Pépère Flamby, qui ont créé une petite forêt de taxes diverses et variées, toutes parées des atours de l’écologie, mais comme par hasard venant toutes grever nos factures EDF. Comme si nous avions le choix ! comme si un providentiel ruisseau courait dans le pré derrière chez nous, nous invitant à y bâtir une centrale hydraulique ! Et à votre avis, où va l’argent de ces taxes ? bien malin qui peut prétendre que c’est pour sauver la Planète !)

Mais bon, tout ça pour dire deux choses : un, que ceux qui hurlent aux nuisances physiques de Linky exagèrent largement. A part ceux qui souffrent d’hyper-électro-sensibilité peut-être ? j’avoue mon ignorance. Linky n’est ni plus ni moins nuisible qu’une simple paire de boîtiers CPL, qui sont dans des tas de maisons et que personne ne remarque. Nous sommes baignés d’ondes, radio, cosmiques, gamma, ultra-violet, infra-rouge, spectre visible,  tout partout, à des fréquences diverses et variées, et surtout depuis l’invention de la TSF – sans compter celles que les scientifiques n’ont pas encore découvertes. Et alors ? c’est grave ?

Deux, Linky est d’une complexité largement inutile et bien française, ce pays qui adore ne pas faire simple : on pouvait faire nettement plus rustique et moins cher, LE seul vrai besoin étant d’enregistrer les consommations au plus près de la réalité, voire pile-poil – ce que fait Linky, mais pas que ! et quoi d’autre ? ah ça c’est pas encore prêt, attendez voir ! Mirifiques fonctions annoncées, donc, mais « pour plus tard » !

Conclusion : non il ne mord pas, contrairement à ce que d’aucuns prétendent. Mais Linky est inutilement sophistiqué – ou bien Big Brother ne nous dit pas tout ? – il est bien trop cher, et c’est pour nos pieds, comme d’hab. Et on ne nous a évidemment pas demandé notre avis ! (au fait, vive les Suisses et leurs votations : je suis violemment pour, mais cause toujours…)

Tibert