A plus panpan cucul

( Qu’est-ce qu’on a de la chance ! on a droit à un nouveau terme en pur rosbif-sauce gravy : le bore-out ! suite logique et pendant du burn-out (le surmenage, en français), voici le sous-menage, bref l’inoccupation, le désoeuvrement, l’ennui professionnel. Organisé scientifiquement – grâce à des boîtes  d’élastiques à tortiller ou de trombones à tordre – pour dégoûter le salarié « de trop », ou simple effet d’une organisation du travail nulle ou défaillante, le bore-out (l’ennui au boulot) vient d’être découvert par Le Monde. Nommer le mal, c’est déjà le combattre : gageons que d’innombrables entreprises, notamment les mairies, vont découvrir que leurs employés s’ennuient. Remarquez, certaines ont déjà trouvé le remède : vous vous emmerdez derrière votre bureau ? que ne rentrez-vous donc à la maison ! des tas d’activités utiles vous y attendent. )

Mais bon… on a enfin une loi contre la fessée : interdite, la fessée éducative ! personnellement je considère que c’est une sanction à proscrire, car préméditée, organisée, humiliante et possiblement perverse. A l’inverse, une baffe est vite partie, spontanée et toujours « en situation »  ; j’en ai reçu, j’en ai donné (*), et ne regrette ni les unes ni les autres, ayant toujours su POURQUOI.

Ceci dit, c’est une loi débile de plus. Et il reste de la marge, on pourra utilement étoffer la panoplie de textes étroits et circonstanciels qui fait de nous le peuple le plus infantilisé, « bordé » de la Planète. Une loi contre le tour de la cour de récré en marche en canard ; une loi contre les coups de règle sur le bout des doigts ; une loi contre le coup de pied au cul ; une loi contre le tirage de cheveux ; une aussi contre rester au coin, dos à la classe et les mains sur la tête… j’en oublie ?

Tibert

(*) « en » est ici C.O.D. et se substitue à « des baffes ». C’est un partitif singulier neutre : y a pas de faute d’orthographe, nananè-reu !

Des bricoles et un drame annoncé

( Les bricoles ?  ah oui les bricoles… tenez,  celle-là : quelques milliers de Gilets Jaunes se sont manifestés ce samedi d’hier – acte trente et des poussières – et de canicule ; ils regrettaient les effectifs qui fondaient comme du beurre au soleil, la désaffection, tout ça… citation : « c’est lamentable, tout ça pour ça, c’est toujours les mêmes têtes, on n’arrive plus à mobiliser parce que la télé ne parle plus de nous ». Je vous jure, c’est texto ; on ne saurait être plus clair. Merci la télé, merci les médias, on s’en souviendra. Et il semble qu’il y ait une vie hors les Gilets Jaunes.
Et puis cette perle délicieuse : les DRH des nos administrations sont toujours aussi efficaces et soucieux de ne pas gaspiller notre fric. Dans le Var et depuis trente ans, on stipendiait (on continue de stipendier, si ça se trouve) une trentaine de fonctionnaires territoriaux ( les meilleurs ! ) et fantômes : sans affectation, en fait, donc pas tenus de venir travailler. Elle est pas belle, la vie ? un million par an ! ).

Mais ce fait divers éclairant sur la chape d’indifférence qui permet à un type obtus, rétrograde, macho, violent, de tuer sa femme (une femme moderne et bien intégrée) après l’avoir annoncé bien clairement à moult reprises, après des tas d’agressions, et après qu’elle a vainement tenté – à moult reprises également – d’alerter les autorités compétentes. Que voulez-vous ? il faut un fait grave pour que là-haut on admette que c’est grave. Si le mari jaloux et sanguinaire avait loupé son coup une première  fois, la police, la justice auraient peut-être, qui sait, levé un cil ? mais là il a réussi à la suriner à mort du premier coup. Moralité : c’est trop tard ! ah, on est bien protégés.

Tibert

Quoi, le « live » et autres gracieusetés

( On aura perçu, je suppose, que la canicule est là ? oui ? ah bon vous êtes au courant, vous aussi ? et vous avez vu le street pooling ? (*) ah ah c’est marrant ces geysers de flotte foutue en l’air, ah ah y a même des blessés, des fois. Imaginez, si les pompiers ont besoin de brancher leurs tuyaux, c’est cuit ! marrant, non ? on se gondole, LOL etc. Mais, beuuuh… c’est des gamineries… des incivilités, des bricoles, et d’abord ceux qui font ça sont pas majeurs, alors keskon peut faire ? hein ? )

Et puis sur le thème de la délicieuse et grisante glissade de notre langue, puissamment impulsée par le journalisme – les glissades, c’est toujours vers le bas, surtout sans élan, et l’élan, ça manque – je vous recommande les pages du Monde consacrées à la Coupe du monde de foot féminin. Extraits de rosbif juteux et de kwa-kwa :

« Qui live ? Laetitia Béraud, etc etc… »

« Quoi lire en attendant ? Notre guide des équipes…« .

Qui live ? non ce n’est pas celle ou celui qui vit, qui a vu ou qui a vécu, c’est celle ou celui qui commente, en fait. Donc en fait c’est du direct-live – du direct, donc, c’est plus court, moins moche et aussi clair. Vous suivez ?

Et puis, Quoi lire en attendant ? nous avons quoi tout partout, maintenant, ça caractérise toute interrogation : Tuféquoi ? Quoi lire ? tenez, ce vieux ringard de Jean de La Fontaine, Le renard et les grenouilles : « Car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ? »

Eh oui, bon sang mais c’est bien sûr : Que lire en attendant ? autre chose que des rubriques sports écrites en s’essuyant les pieds sur la langue – ce qui est assez sportif, vous en conviendrez.

Tibert

(*) Moi j’aurais essayé les bains de rue, mais un truc en … ing ça le fait forcément mieux, pas vrai ?

Vitrines et prosélytisme

( On appréciera l’argumentation délicate de Donald T. « Casque d’Or » concernant la plainte pour viol qu’une nana vient – assez tardivement – de déposer contre lui : « C’est pas vrai ! c’est pas du tout mon genre de femme« . En somme, 1°) non mais vous avez vu ce boudin ? ; 2°) en revanche si elle m’avait botté, là, bon, je dis pas… Ce type est un vrai gentleman ! )

Mais au fait ! vous n’ignorez pas qu’à la piscine il faut une tenue correcte, et puis hygiénique (pas de vêtements flottants, de boxer etc : un maillot sur la peau, un bonnet de bain, et basta. Et puis se laver avant le bain. Personne n’aime l’idée de faire trempette dans un bouillon de culture. Mais ça fait un bout de temps que d’aucun.e.s  😉 essayent de faire entrer l’islam vestimentaire féminin radical à la piscine, en opposition aux règlements. Dernièrement à Grenoble (la ville « verte » vitrine des écolos, bon courage les amis ! ) un commando féminin en burkini a investi une piscine – avec convocation de la presse, faut que ça mousse – évidemment dans le but de faire évoluer l’état des choses et des normes.

Le burkini, cet oxymore de la baignade ! On pourra s’interroger sur l’hygiène d’un vêtement aussi copieux, plein de plis et à peu près impossible à laver correctement sous une douche de piscine – et clairement en infraction avec les règlements. Et puis sur les déclarations-professions de foi du commando – je cite l’article : elles estiment n’enfreindre aucune règle d’hygiène ou de sécurité et expliquent agir « sans aucune conviction religieuse », mais pour défendre la « liberté de toutes les femmes ». Bien évidemment qu’elles enfreignent les règles (sinon, pourquoi un commando ?) , et bien sûr qu’elles agissent pour pousser les pions de leur chapelle !

Le B-A-BA de la liberté en société c’est que ma liberté ne consiste pas à faire ce que je veux quand je veux où je veux, jouer du tuba à deux heures du matin fenêtres ouvertes, pisser contre la porte de ma voisine de palier… il faut des règles pour que ça puisse fonctionner, pour que mes semblables ne souffrent pas de MA liberté abusive ! Et puis, le burkini pour la liberté de toutes les femmes ? vraiment ? quid de la liberté des Saoudiennes, des Iraniennes, des soudanaises, des Afghanes, des… de toutes ces femmes qui n’ont tout simplement pas la liberté – entre autres – de laisser leurs cheveux libres, justement ? sans omettre celles-z’et ceux qui ne peuvent pas vivre leur religion, si ce n’est pas la « bonne » ?

Je laisse la conclusion à l’un des lecteurs ayant commenté l’article du Monde que je cite plus haut ; il résume bien les choses : « Et si on va dans une mosquée en string pour protester contre des pratiques discriminatoires ? »

Tibert

Végétal sous hublot et vie végétative

( Le coup des vaches à hublot – j’en avais vaguement entendu parler mais trouvais ça farfelu – est une fenêtre (!) cruelle sur nos sociétés. Qu’on puisse ainsi torturer ces paisibles et utiles mammifères à des fins de voyeurisme digestif… cruel, inutile, et pourquoi ? pour savoir ? pour savoir quoi ? on sait déjà. Non, pour produire plus ! plus de lait, plus de viande, le fric, le fric ! Déjà que les Frisonnes, les Prim’Holstein sont des usines à lait ambulantes, mamelles distendues traînant au sol… C’est moche,  c’est indigne, voilà tout. Elles font trop de méthane en pétant ? nous aussi, nous aussi. Proscrivons donc les fayots, au lieu d’emmerder les vaches. )

Mais voilà le sept-cent-vingt-deuxième rebondissement de l’affaire Vincent Lambert. On y va, on y va pas, on y va, etc, sans discontinuer.  Ce coup-ci, on doit pouvoir y aller, avant le prochain revirement.  Et lui, là-dedans ? cloué sur un plumard d’hôpital depuis onze ans… onze ans à faire face légumineusement au plafond d’une chambre. Qu’on fasse preuve d’humanité, qu’on mette fin à cette torture, cet acharnement débile à prolonger cet état végétatif et sans espoir. C’est une mesure évidente à prendre. Le reste relève de la furie religieuse.

Vaches à hublot et légume hospitalier prolongé, les deux mamelles d’un monde moche, sans aucune empathie, avide de rendement, ou en proie à de vieilles lunes.

Tibert

Piqûre de rappel à 5,4 %

J’avais, en des temps lointains, écrit quelques billets sur l’anomalie française qui voit les agences immobilières se faire des commissions à 5 % et plus sur les ventes qu’elles réalisent. Outre que le marché des ventes entre particuliers est ici et là curieusement peu développé, sauf à Paris, ces intermédiaires très gourmands plombent les prix pour une prestation souvent très très mince…

C’est ainsi qu’existe un espace entre la simple parution d’annonce de vente – solution très économique, l’acheteur et le vendeur se dém…brouillant ensemble pour la paperasse -, et le coût très excessif des transactions via une agence. Le canard bien connu PAP s’y est engouffré, proposant un monitorat (un coaching, comme ils disent en rosbif) pour apprendre à bien vendre. Voyez ce site, « Mieux qu’une agence » – moins cher, en tout cas.

Les agences et leur maison-mère, la FNAIM, apprécient peu : voilà PAP assigné devant un tribunal de commerce, pour  dénigrement de la profession et exercice illicite du métier d’agent immobilier, « sans détention d’une carte professionnelle attestant d’un diplôme (*), d’une assurance et d’une garantie financière« . Affaire à suivre… mais, juste une remarque : avec des commissions moins goinfres, genre 3 % maximum, et un réel service envers les acheteurs, ça serait plus moral… reste à se demander pourquoi diable on tolère que ça fonctionne comme ça en France, je cite, « pays européen champion des commissions les plus élevées« .

Tibert

(*) Diplôme ? ouais… je cite : « Pour ceux qui n’ont pas le diplôme – classiquement, BTS, DEUST, soit Bac+2 – il est possible d’exercer le métier d’agent immobilier avec une expérience de salarié en agence immobilière d’au moins trois ans pour un bachelier« .

A Paname, et qu’ça saute !

Des « migrants » (*) en route vers des horizons supposés meilleurs – ils sont soixante-quinze, ou septante-cinq, au choix – ont été récupérés en grand péril sur la Grande Bleue par un rafiot égyptien, qui les a sauvés de la noyade collective… et ledit rafiot poireaute au large de Zarzis, port tunisien. Il poireaute,  car les autorités tunisiennes n’en veulent pas, de ces migrants. Pourtant ce sont des migrants, non ? donc, accueil, sollicitude, tout ça ? ben non, et pour une raison imparable. Je cite l’article du Firagots : «  «Les migrants veulent être accueillis par un pays européen», s’est contenté de dire, sous couvert de l’anonymat, un responsable au ministère de l’Intérieur« . On ne fait pas descendre à Réaumur-Sébastopol un voyageur qui veut aller à Denfert-Rochereau, pas vrai ? C’est en Europe qu’ils vont (on se demande bien pourquoi), sauvés d’une mort collective et affreuse. La Tunisie ?! non mais… on les prend pour qui ?

Tibert

(*) Il y a, je cite, 64 Bangladais, 9 Egyptiens, un Marocain et un Soudanais, dont au moins 32 enfants et mineurs non accompagnés. Donc 32 enfants seuls, et puis 43 adultes ou enfants accompagnés. Devinette : d’où viennent majoritairement les enfants et mineurs seuls ? que se passe-t-il au BenglaDesh pour que des mioches se barrent tout seuls sur des navires improbables et – c’est le cas de le dire – mal barrés ?

Savoir lire, donc avoir son bac

( Débutons par un petit pamphlet anti-stioupid, inutilous and abusive rosbif : qu’on nous délivre de délivrer, ce débile anglicisme pour… livrer. On délivre tout partout des tas de trucs jamais séquestrés, notamment des messages, délivrés (livrés) tels des pizzas sur les vélos Fissa-Pizza, gaspillant ainsi de précieuses lettres (deux chaque fois), quand on pourrait nous les livrer, diffuser, transmettre, et d’autres. La prochaine fois je moquerai les stories : ce terme pur grand-breton a pris sans vergogne la place de l’hist… mais baste, on verra ça une prochaine fois. )

Et puis j’ai lu et vous recommande cette étude livrée 😉 par le Monde sur l’analphabétisme actuel. Etude fort crédible, puisqu’appuyée (*) sur un très volumineux échantillon de plus de 700.000 jeunes adultes. Il en ressort, chose surprenante, qu’on est plus illettré dans le Nord que dans le Sud, et puis que notre belle Educ’Nat’ ne fait plus son boulot correctement (mais chuuut, surtout pas de vagues) : grosso modo, 12 % de nos jeunes ne savent pas lire. Ou alors avec poussivité, et un vocabulaire d’une grande pauvreté. On va accuser la société, bien évidemment : la société a bon dos ! c’est le système scolaire qui a baissé les bras.

Péroraison : j’ai trouvé cette perle parmi les réactions des lecteurs à cet article ; c’est un lumineux éclairage, je vous le livre 😉 tel quel – rien à ajouter : « Finalement savoir lire à peu près correctement équivaut à avoir son bac ; 80 % d’une classe d’âge a le diplôme suprême ce qui correspond finalement à peu près à ceux qui se débrouillent à la lecture. Inquiétant…« .

pcc : Tibert

(*) Mon imbécile correcteur orthographique rouspète si j’écris « puisqu’appuyée sur…« . Il ne connaît pas l’élision, mon correcteur orthographique ; si je cédais à son diktat ça donnerait « puisque appuyée sur…« , ce serait plus lourd. Le correcteur orthographique ira donc se faire cuire un oeuf.

Un pas en avant : trois pas en arrière

( On aurait pu traiter des contorsions du Grand-Chef-Ecolo, Yannick Jadot, à propos des positions de son mouvement sur la vaccination et sur l’homéopathie : on est pour, oui mais non, ça compte pas, ça coûte pas cher… pourquoi pas… Oh, on est scientifique, oui ou zut ? on raconte des salades, ou pas ? la mémoire de l’eau ? et puis quoi ? )

Mais je voulais mettre en lumière la profondeur de la Pensée-Justin-Trudeau, le lumineux produit cérébral du Premier ministre canadien toutes provinces confondues. Dans un discours tenu il y a peu sur les avancées de l’égalité hommes-femmes (sans oublier les divers intermédiaires, pour rester correct politiquement) – il disait : «  les progrès peuvent reculer, c’est en train de se produire. L’égalité des sexes est attaquée…« . Donc, comme titre le Fig’ragots, il s’agit d’un recul des progrès« . Le Larousse nous le dit pourtant : progrès = « Fait d’avancer, mouvement en avant, progression ». Donc il s’agit d’un mouvement en avant qui recule ! mieux qu’un rétro au billard. Les canadiens ont ça chez eux… le moon-walking de la cause féminine, en quelque sorte. A ce train là, on est pas près d’y arriver ! autant pédaler dans la choucroute, c’est pas plus pire.

Tibert

Stabulation-les Flots

L’accostage rugueux d’un éé-nooor-me navire de croisière sur un quai de Venise – avec des blessés légers – illustre une fois de plus la mortifère dérive de nos loisirs. Que fout ce monstre dans les fragiles canaux vénitiens ? et comment survivre à ces invasions barbares ? trois-mille gogos en goguette obligatoire, vomis par les passerelles du navire, dévalant les quais en hordes serrées, en quête de gelati, de masques, de cartes postales, de panini, de dôme de Saint-Marc sous boule plastique avec de la neige quand on le retourne – n’importe quel bidule made in PRC pouvant témoigner d’une escale à Venise… les milliers de selfies (poussez-vous, on vous voit ! ), tournant le dos à la célébrissime paire de lions…

Ces mahousses paquebots bourrés d’envahisseurs éphémères sont les Merlin-Plage concentrationnaires des années 2000, avec buffet de hors-d’oeuvres et pinard à volonté. Les Portugais de l’Algarve, envahis, en viennent à détester les retraités français et britanniques. Les Barcelonais en ont ras le bol des Ramblas colonisées. On songe à un numerus clausus pour visiter le Mont-Saint-Michel. On fait la queue deux heures et plus pour voir les toiles du Musée d’Orsay. J’ai pu voir un enregistrement vidéo montrant un embouteillage d’alpinistes sur la voie « normale » d’escalade du mont Everest…

Et encore, on est loin des chiffres potentiels ! songez, les Japonais rechignent à se mélanger et prennent très très peu de vacances ; les Indiens et les Américains du Sud sont pauvres et n’ont pas les moyens de se payer des charters vers Honolulu ou Salzbourg. Mais ça viendra ! regardez, les Chinois… il y en tout plein tout partout maintenant. Vous habitez un trou quelconque et sans attrait ? faites gaffe ! On y viendra bientôt faire des repérages pour une série-TV coréenne ou bollywoodienne, on va y réquisitionner l’Hôtel du Lion d’Or et celui des Voyageurs, le centre-bourg sera interdit aux autochtones ! Bientôt le traditionnel kebab du coin va se faire racheter par une chaîne de fast-food avec du kimchi ou des dim-sum.

La Planète comme un immense Luna-Park (*). Resteront quelques zones délaissées, donc peinardes, du fait de leur manque total d’intérêt, voire de leur laideur… quelques cambrousses reculées et rebutantes, Plouquenville-les-Côteaux, miraculeusement à l’abri des hordes suiveuses de parapluies dressés. Les richards s’y réfugieront, tout comme de nos jours à Bel-Air sur les collines de Los Angeles : ça va faire grimper les prix ! Dépêchez-vous d’acheter, y en aura pas pour tout le monde.

Tibert

(*) contrepet approximatif pour lupanar.