Mourons en bonne santé

« Pour votre sécurité », ne mangez pas trop gras trop sucré trop salé (trop fumé trop cuit pas assez cuit trop épicé trop chaud…)

« Pour votre sécurité », mangez au moins 5 légumes ou fruits par jour (au prix des fruits et des légumes, attention à l’abus de dépenses inconsidérées)

« Pour votre sécurité », montez les escaliers à pied, attention à la marche en descendant du train, et les bagages, alors là les bagages… assurez-vous que vous n’avez rien oublié, ne laissez pas vos bagages sans surveillance, les bagages doivent obligatoirement être étiquetés…

« Pour ma sécurité », ma bagnole couine abominablement dès que je roule 3 mètres avant d’avoir bouclé ma ceinture ; je vais sans doute court-circuiter ce dispositif stupide, malgracieux, infantilisant : je suis assez grand pour savoir que je dois boucler ma ceinture, et la maréchaussée y veille aussi, alors…

Mais ce n’est pas encore assez ; nous allons tout droit vers l’éthylotest anti-démarrage de la bagnole (faire souffler sa copine dans le tuyau) ; vers la censure sur la Toile (les sites du genre www.gros-nibards.com nuisent gravement à une libido correcte) ; il devient dangereux de détenir des ouvrages imprimés subversifs (Paul Lafargue, « Le droit à la paresse » : anarcho-autonome ! ) ; la pub’ « Y a bon Banania » fait l’objet d’une plainte car c’est colonialiste ; nous n’avons plus de couleur de peau, certains mots sont interdits (« nègre » s’emploie à dose homéopathique en spécifiant bien, avec moult précautions, qu’il s’agit d’un écrivain qui travaille anonymement pour un tiers ; l’étymologie du terme se perd dans un épais brouillard).

Et v’là maintenant que « pour notre sécurité », nous devons échapper au cancer, et subséquemment bannir toute boisson alcoolisée. Le Figarôt nous annonce ça : « Un seul verre d’alcool augmente le risque de cancer« . Adieu vin jaune et Riesling « vendanges tardives », nous voilà donc bientôt condamnés à l’eau (de première pression à froid, de préférence) ou au jus de carotte ; mais « pour notre sécurité », n’en buvons pas 15 litres, ça distend les parois stomacales.

Bonne nouvelle, « pour notre sécurité », nous mourrons donc bientôt en bonne santé !  restera à nous flinguer, pour en finir, pour échapper à la mornitude, à la sécuritude.

Bon sang mais KFC bien sûr !

Une brève nous apprend que la chaîne de fissa-bouffe KFC prévoit, en dépit de la crise, d’ouvrir plein de succursales, et donc d’embaucher massivement, ce notamment en Angleterre du Nord, et au Pays de Galle : 200 à 300 « restaurants » (entre guillemets). Voyez plutôt.

Moi je dirais différemment : à cause de la crise, de toute évidence. Faute de grives, on mange des merles : qui n’a plus les ronds pour se payer un onglet-frites-salade chez Hippopotamousse  ira se sustenter d’un Big’ Commack chez Ma Queue Donald, voire, dans la plus extrême débine, dans la totale détresse pécuniaire, ronger 3 ailes de poulet panées et grassement frites chez KFC. Dans une petite barquette, avec de la sauce mexicaine, tout de même.

Lire, mode d'emploi

Un peu grisâtre, non ?On annonce de belles choses, de superbes avancées techniques (pardon, « technologiques », enflure oblige) dans le domaine de la lecture : le livre électronique, une simple tablette genre écran de portable, d’ailleurs voyez la photo.

Au premier ras-bord, c’est pas mal, ce truc… pouvoir emporter avec soi plein de bouquins, le tout pesant 200 grammes et pas 12 kilos ! pouvoir retrouver quasi à coup sûr, quelque part dans le bouquin qu’on lit, la phrase, le terme, la citation qui nous turlupine, alors qu’avec le papier c’est galère, feuilletage laborieux des pages précédentes et c’est pas gagné.

Mais… au deuxième ras-bord, quand j’aurai fini mon bouquin, je pourrai le revendre ? des clous ! la FNAC ne le reprendra pas. Je pourrai le mettre aux enchères sur I-braie ? pas mèche. Je pourrai le ranger dans ma bibliothèque ? oui, après avoir fait ronfler mon imprimante pendant 250 pages, puis relié le tout pleine peau. Il me faudra un atelier de reliure, tuer quelques chats, un massicot, de la colle, une presse… bref question circulation des livres ça ne s’annonce pas fastoche. Et les vide-greniers à 50 centimes le volume, les bonnes affaires, terminé.

Mais je pourrai quand même en faire une copie élecronique (une sauvegarde, quoi), sur CD, par exemple, et ranger ça sur un ratelier comme mes Dylan et mes Bach ? euh… quand au hasard des après-midis pluvieux je glandouille devant mes rayonnages de bibliothèque, et que je picore un livre, que je m’y replonge ou l’effleure avant de passer à un autre … tiens, un bout de Mort à crédit, Molly la petite anglaise, ou un passage de La vie mode d’emploi, le coup du type qui découpe les aquarelles en puzzles… essayons de transposer…

Allumer mon « ElectronicBook » (un nom anglais, forcément, sinon ça fait pas technique), parcourir les titres déjà chargés… si rien ne m’inspire, je l’éteins et je vais me balader sous la pluie ? ou bien je vais chercher une sauvegarde (recherches dans la CD-thèque), la charger… Ah zut,  » Invalid CRC at 00FFCD5E6FA  stack overflow » ??? recherches laborieuses, forums, FAQ, eh oui et merde, j’ai la nouvelle version 2.4.7.1 du lecteur SonyLips, et la sauvegarde est en version 2.1.3.0 du lecteur SamSungffit, c’est pas compatible ! Faut que je recharge l’ancienne version  du Rideur si je veux me repasser un bout de La musique du hasard… meeeeerdeuu… je laisse tomber, je repars faire un bricolage, il pleut trop, je vais faire la sieste.

Vive donc le papier. Ce truc, en plus, peut-être. Mais comme disait sur le banc la vieille aveugle au Papé dans la version cinoche de Manon des sources : « Non, ça ne remplace pas, César, ça ne remplace pas… ».

Pas si deserto que ça

« Vox clamantis in deserto » : le mec qui s’époumone pour rien, la voix qui crie dans le désert. Je pensais que c’était moi. J’écris en effet depuis un certain temps que les métiers manuels ne sont pas considérés à leur juste valeur, que plombier menuisier boulanger couvreur… bref tous ces métiers à CAP sous-payés et mal vus ont de l’avenir, pas de chômage, et que ça vaut bien, et même largement mieux que caissière ou shampouineuse ou gratte-papier ou intellectuel au RMI.

Eh bien il y en a qui s’en sont rendu compte. Lisez ce chouette – et détaillé – article du Monde. Des plombiers X, voilà ce qui se profile (énoncé de maths : « Soit X un plombier… ») … alors nous pouvons espérer échapper sous peu au plombier polonais, qui, lui, n’aura évidemment pas fait Polytechnique.

Ah, la plomberie, être son propre patron… « ma peuti-t’entreupris’ / connaît pas la crise ! »

Et puis ce soir je n’en écrirai pas plus ; le blogueur fou – le bogueur flou – est fatigué :  sono stanco, estoy cansado, I am tired, ich bin müde, e pluribus unum.

Bonneu nouit, les peutits.

A deuuumain, si vous le voulez bien.

La nausée

Encore ! direz-vous. Ce titre a déjà été utilisé. Je sais.

Non, une gastro-entérite du feu de dieux (au pluriel, il semblerait qu’il y en ait plusieurs, des dieux, ça se bouscule, et les groupies de chacun n’arrivent pas à se mettre d’accord) me cloue de douleur. Mais aussi cette brève de l’Hibernation comme quoi la banque Merryl Lynch, juste avant de se faire racheter et de mettre la clé sous la porte, a versé des primes plus que confortables à 700 de ses cadres.  Pour un total de 3,6 milliards de dollars de « primes », sans doute pour les féliciter d’avoir coulé la boîte. La nausée, la gerbe, quoi. C’est pas grave, c’est le contribuable Etats-unien qui arrose.

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Autre chose : la LGV ; ce n’est pas une nouvelle secte d’extrême-gauche (quoique, une de plus une de moins…) mais la future Ligne Grande Vitesse qui devrait desservir par train la ville de Nice, d’ici 2020. Il manque un terme à cette LGV, objecterez-vous : l’autre bout, c’est quoi ? question inutile, voire ridicule, c’est forcément Paris, que croyez-vous ? ça n’intéresse personne de relier Nice à Bordeaux, ou Clermont-Ferrand, ou Turin. Non, Paris, évidemment. Bien évidemment. Quelle question idiote.

Mais avec cette LGV, Nice serait à environ 4 heures de train de la gare de Lyon, Paris XIIème. Permettez-moi une remarque encore plus stupide : quand le train a besoin de 4 heures, c’est que c’est trop long. Au bout de 3 heures, on en a marre, les mots croisés sont finis, on a jeté le Sudoku, on décroise et recroise les jambes, on s’emmerde. Moi je n’y irais pas, à Nice, en train, sachant qu’il faudrait 4 heures. Je prendrais l’avion, mon couillon. Sauf que les tarifs en avion vers Nice sont artificiellement chers, bicôse la Côte d’Azur, ça se mérite, mimosas, corso fleuri, pour les Happy Few, sélection par le fric, etc.

Donc c’est très simple : les 11 milliards du projet LGV, on peut les utiliser bien mieux, sans défigurer les tableaux de Cézanne ni la gare St Charles – y a qu’à les ventiler en 3 parts :

– une part pour avoir enfin une desserte digne de ce nom entre Orly et Paris-centre : les systèmes actuels sont nuls. Un truc direct, en réseau ferré, en 15 minutes, sans correspondance(*), en 2015, ça doit pouvoir se faire, non ?

– une part pour faire un procès à Air France pour discrimination sur les prix des billets, et aussi pour, évidemment, prendre un chouïa en charge les surcoûts de cette ligne prétendûment coûteuse.

– Le reste pour moi, évidemment. Merryl Lynch m’a donné de bonnes idées.

(*) … et sans grèves, évidemment. Ca c’est plus difficile ; mais, me direz-vous, en LGV, c’est aussi difficile.

(**) 55 minutes Paris-Montparnasse – Le Mans, 35 minutes Paris-Denfert – Orly Ouest ! Voyez le problème…

La grosse tête

Encore à propos des Chtis, et cette fois ce n’est pas triste, mais juste dommage.

L’acteur / scénariste Dany Boon, une des deux figures majeures – avec Kad Merad – du film « Bienvenue chez les Chtis », qui a eu le succès phénoménal que l’on sait, se propose de boycotter la cérémonie des Cesars.  La cérémonie des Césars, on s’en fout, avec ses « nominés », nos minets en pingouins et et nos minettes en décolletés assez profonds pour qu’on puisse y plonger. Mais ceci dit, ce que dit M. Boon c’est en gros (vous pouvez vérifier) qu’avec un tel succès d’audience son film mérite mieux que des miettes de compressions de chez César.

Si maintenant la qualité d’une oeuvre se mesure au volume de son chiffre d’affaires, alors Visconti Bresson Bergman et Renoir (le fils) sont des nuls…

Par ailleurs, si « Les chtis » se laisse voir avec plaisir, sans ennui, on ne peut pas se taper sur les cuisses en criant au génie. Scénario gentillet, convenu (on les suppose affreux sales et méchants, on les découvre tendres et très vivables), dialogues moyens – on a droit à des épisodes carrément didactiques, le parler « chti » nécessitant des développements circonstanciés, par exemple sur la locution « j’vous dirai quoi », – et de bons acteurs, avec quelques jolies trouvailles, comme la séquence de mise en scène et en condition pour la tendre épouse dans le vieux Bergues, ou le tête-à-tête de la future belle-doche et de sa future bru à travers un guichet de poste. Pas de quoi classer Les Chtis parmi les oeuvres majeures du 7ème art.

Disons-le tout de même : ce succès énorme mérite une mention spéciale, et nos patentés sociologues devraient se pencher là-dessus : pourquoi ce retentissement ? où est le truc ? les talents de carillonneur de Boon n’expliquent pas tout.

Le mot le plus long

Ce n’est pas un jeu malin, c’est un jeu de con : trouver le mot le plus long là où court serait bien plus efficace, et précis. Mais on est mauvais, on s’entête bêtement et on en redemande.

L’hibernation de ce matin titre « 58 millions de Français possèdent un téléphone portable« . Le chiffre importe peu ; il signifie que plein de bébés areu-areu dans leur berceau, plein de mamies dans leur fauteuil à relevage électrique pianotent nerveusement sur les touches de leur téléfonino, de leur cellphone, de leur mobile, de leur celular, de leur handy. Mais par chez nous, les journalistes, d’habitude si prompts à tronquer, à raccourcir, abusivement même, en sont à nous sortir du « téléphone portable ».

Evidemment, si les ordinateurs portables (les « portables », en un mot, les vrais) n’existaient pas, le mot « portable » serait libre ; mais c’est ainsi, la place est prise, donc, par l’ordinateur (portable), qui a lui aussi son utilité, vous en conviendrez. Donc… ce petit machin qui sert à se décrisper les doigts dans le métro, ou à annoncer à toute la rame du TGV qu’on est dans le TGV : c’est un mobile.

Bon sang, mais c’est bien sûr !

Vive la purge

On dit dans le Libé (ration) du matin-chagrin que les agents immobiliers soupirent, font le gros dos, espèrent des jours meilleurs. Tenez, si vous en voulez une bouffée, lisez ça.

Mais ce que ne disent pas nos amis de Libé, et ça vaut la peine de le dire, donc de l’écrire – verba volent, scripta blablabla – c’est que nos chers – le mot n’est pas là par hasard – agents immobiliers se sucrent immodérément, et si la crise les met sur le flanc, ce sera bien fait, en quelque sorte. Il faut savoir que la moyenne des commissions des agences, sur une vente, tourne à 6 %, quand les plus chers de nos voisins européens ne dépassent pas 4 %. Exemple, les Rosbifs, autour de 1,5 %, les Allemands, 3,5 % … quand l’agent immobilier Jones ou Brown empoche l’équivalent de 2.000 euros sur une vente – ce qui est bien suffisant – l’agent immobilier Martin ou Durand s’en empoche 8.000, pour le même travail : soit trouver des logements à vendre, en faire la publicité, faire visiter, et toucher le fric si l’acheteur se décide. Vivement que les agents immobiliers anglais viennent ouvrir boutique chez nous ! je suis même prêt à parler leur langue pour la différence de prix, c’est dire.

Alors, appelons de nos voeux une saine purge : elles pullulent encore, mais on s’en passera aisément (voir les sites proprio-a-proprio sur la Toile) : qu’elles aillent au diable, qu’elles ferment boutique, ces agences immobilières qui ne sont que des parasites. Resteront celles qui baisseront enfin leurs tarifs délirants, et qui travaillent vraiment : très rares sont en effet celles qui font l’effort de « suivre » leurs clients acheteurs, ce qui fait pourtant partie du boulot. Et si les compagnies aériennes classiques ont maintenant des concurrents baba-coût (low-cost, quoi), vivement que se créent des agences immobilières idem. Il faudra peut-être payer un supplément pour avoir une tasse de café, mais ça vaut le coût.

Les voix du Nord

Si j’étais dans le Nord, je me demanderais pourquoi tant de haine.

D’abord tout plein de magistrats – ils se serrent les coudes, faut croire – estiment que le juge Burgaud, dans l’affaire d’Outreau, a fait excellemment son boulot. Que ça ait abouti à des peines de prison massives, des vies brisées, le tout largement invalidé par l’acquittement de 13 des 17 prévenus, ce serait la faute à pas de chance. Nickel-chrome, l’institution judiciaire, qu’on nous dit ; ce serait en somme un mauvais concours de circonstances, ou que Mme Badaoui excellait trop bien dans la fabulation et la manipulation, ou  que les experts auraient été très très mauvais. Lui, M. Burgaud, il croit ce qu’on lui raconte, forcément, alors si on lui raconte que la boulangère sodomise des petits garçons avec des baguettes de pain, hein, faut bien qu’il en prenne note !

Et puis, pour appuyer le propos, pour enfoncer le clou, en quelque sorte, on y ajoute un petit tombereau d’immondices. La Voix du Nord, le canard de là-bas, nous conte ceci, et ça laisse pantois. Ce journal rapporte qu’un conseiller à la cour de cassation affirme que les gens du Nord se tapent des petites filles lors de soirées arrosées à la bière : « Nous connaissions ces soirées habituelles…  » (lisez la suite, c’est très moche). Alors, soyons clairs : il en a dit Outreau, ou trop peu.

Et si j’étais du ch’Nord, je l’aurais mauvaise.

Large tour d'horizon

OUi, cher lecteur de ce blog, une petite récap’ de cette semaine, fertile, on le sait, en sujets de glose.

Et tout d’abord cette policière norvégienne, d’origine Algérienne, qui obtient le droit de porter le voile (pas celui du vin jaune ! celui dont certains prétendent que le Coran l’impose aux femmes, mais pas aux hommes, car ça frotterait sur la barbe du menton), de porter le voile, dis-je, pendant son service. Et donc la casquette de flic par dessus le voile ? sinon comment va-t-on reconnaître que c’est une flic ? A dire vrai, techniquement ça ne pose aucun problème, j’ai pu voir en Malaisie des policières en uniforme – avec la casquette – ET le voile, ça peut se faire. Evidemment, pas un tchador, on se prendrait les pieds dedans, ni une Burqa, pareil, et en plus on étouffe là dedans. Non, ce n’est pas techniquement que ça fait problème ; c’est une question de liberté de culte : moi ma religion m’impose de porter un diadème de rondelles de carottes fraîchement coupées autour du crâne ; faudra-t-il que j’émigre en Norvège pour pouvoir exercer le métier qui me passionne tout en arborant les insignes de ma religion ? tout petit, déjà, je voulais être femme-flic.

Et puis cette nouvelle capitale, bouleversante, Aston Martin sort une berline 4 portes, la « Rapide », c’est le cas de le dire ! je cite : « L’Aston Martin Rapide, c’est aussi et surtout un moteur, en l’occurrence le V12 6.0 litres de fabrication maison, poussé à 510 chevaux et à 570 Nm de couple. De quoi emmener quatre personnes à quelque 305 km/h en pointe, et passer de 0 à 100 km/h en seulement 4,2 secondes. » Les flics – bâchés ou pas – n’auront même pas le temps de prendre leur stylo pour verbaliser. Ceci étant, on se garde bien de donner le montant du bonus-malus écologique de cette bagnole, qui doit produire un max de gaz à effet de serre : donc un conseil, mes amis, puisque cette plaisante limousine doit supporter un malus du feu de Dieu, achetez-la d’occase, pas neuve ; vous ferez de substantielles économies.

Enfin, et à propos de gaz, cette transition me permet de revenir sur le papam Ratzinger alias Benoît, et sa décision calamiteuse de réintégrer Monseigneur Williamson, évêque Anglais vivant en Argentine, intégriste et négationniste, au sein de la communauté catholique ; apparemment c’est comme si l’on avait lancé une boule puante dans les travées de l’Eglise, il y en a qui sortent en se bouchant le nez. En fait, ledit Williamson déclarait auparavant, interviewé par la télé Suédoise, « Je crois qu’il n’y a pas eu de chambres à gaz (…) Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration mais pas un seul dans les chambres à gaz« . Il croit que, c’est moi qui souligne, ou plutôt mets en gras. En revanche, sommé de s’expliquer, de reconnaître qu’il dit des conneries, il déclare que « Il s’agit de preuves historiques, pas d’émotions. Et si je trouve des preuves alors je rectifierai (les propos tenus). Mais cela va prendre du temps« .

Il croit que (I believe, ou I think ?? je n’ai pas le texte original), mais s’il trouve des preuves que… en gros, donc, il persiste… c’est aux autres de fournir des preuves. Prenez votre temps, Monseigneur, cela va prendre du temps ! comptez bien, un par un ; entre 200.000-300.000 et 6 millions, il y a comme une petite différence ; les millions de personnes qui ne sont pas selon vous dans le décompte des victimes juives du III ème Reich se sont peut-être évaporées ? ces gens sont partis, de leur plein gré, peut-être ? où ça ? ils ne sont pas revenus… mais alors ils sont partis en fumée ? ou bien ils vivent planqués, en Argentine, par exemple ?