Tendancieux, disiez-vous ?

Je n’ai jamais pourri la vie des cheminots (des facteurs, des juges…) lorsque mon patron me proposait une réduction de mon salaire au SMIC, le reste en primes « au résultat ». Ni jamais lorsqu’on m’a gentiment expliqué que la Municipalité de Nantes ayant changé, le Président des Transports en Commun ayant changé, le Directeur itou, qui ayant fait débouler sur place ses copains, moi-même je pouvais aller voir ailleurs si le ciel était plus bleu. JAMAIS je n’ai emm… les cheminots etc. Et je ne vois pas au nom de quelle revanche ils voudraient me pourrir la vie. Et ils l’ont fait abondamment déjà, depuis de nombreuses années. Je ne comprends pas cet acharnement à mon égard.

Et un article du Monde qui me fait monter la moutarde au nez : « A Nanterre, les CRS ot délogé des étudiants à coups de matraque ».

Si ce n’est pas de la manip’ d’information, qu’est-ce ??

Cent-cinquante malades de la révolution-tout-de-suite tentent de bloquer une fac de 30.000 personnes, et on devrait les regarder faire benoîtement ? Bon, le Dirlo appelle les flics, il a ses raisons, je ne vois pas pourquoi il y aurait des territoires de la République interdits à la police, si le besoin s’en fait sentir, évidemment.

Le Monde a quelque peu « tordu » les faits, n’est-il pas ? façon de présenter les choses…

De la double compétence

Puisque les facs (Lettres et Sciences humaines, essentiellement, pour 10 % des effectifs, et parmi ces 10 % un tiers de motivés) nous interpellent, à travers leur rejet de la loi sur l’autonomie des universités, eh bien répondons à cette interpellation : dois-je le dire, je me sens personnellement interpellé, si si !

Il est des domaines, notamment l’informatique, où la règle est LA DOUBLE COMPETENCE. Entendons par là (si vous voulez, entendez par un autre bout) que tout zèbre badgé « informaticien » doit pouvoir faire état d’une autre casquette dans un domaine extérieur à sa spécialité : la finance, la productique, la logistique, la robotique, l’ergonomie, la banque, les voyagistes… bref : connaître quelque chose, dans un domaine qui n’a rien à voir avec les ordinateurs, en plus de sa supposée science des ordinateurs.

Il est navrant, chers amis étudiants en histoire de l’Art, en Histoire tout court, en Lettres modernes, en Littérature comparée, en Philosophie, de savoir que vous allez bientôt grossir les rangs des caissiers de supermarchés avec un Bac+5, la maîtrise d’Histoire de l’Art n’étant malheureusement d’aucune utilité dans ce boulot. Certes, il y a des postes d’enseignants ! certes. Pas beaucoup. Mais il y en a, et des postes de conservateurs de Musées, de critiques d’Art, de journalistes… mais pas beaucoup. On peut espérer en accrocher un, va savoir…
On ne peut pas vous demander de « faire » maçon, couvreur, plombier, charpentier, patissier, maquettiste, charcutier, carrossier, menuisier, carreleur, platrier-plaquiste, étalagiste, tourneur-fraiseur, mécanicien diéseliste, pépinièriste, marbrier… vous auriez du boulot demain matin si vous le vouliez, mais ce serait déchoir. Mieux vaut aller pointer à l’ANPE avec Bac+5. Mieux vaut gloser sur Schopenhauer versus Hegel devant un formulaire de demande d’allocation chômage que de bosser sur un travail dit « manuel » gratifiant, utile, apprécié et possiblement bien payé.

Mais alors, me direz-vous (si vous y tenez, hein, moi je dis ça, c’est à vous de voir) à quoi bon maintenir des facs de Lettres et de Sciences Humaines, sachant qu’elles ne débouchent sur presque aucun métier ?

Eh bien, la réponse est simple : les Lettres, ce n’est pas un métier (sauf pour ceux qui transmettent le flambeau), c’est l’esprit. La culture. L’anti-connerie. Le sens de la nuance. La sagesse. Les Lettres, l’Histoire, c’est l’anti-obscurantisme, la nécessité de penser librement, la possibilité de juger, de penser. Pas une filière de métiers, mais un substrat anti-crasse.

Et mon propos, tout nébuleux qu’il soit, s’articule là : que les carrossiers aient droit aussi à Schopenhauer, que les charcutiers découvrent la concision du style dans La guerre des Gaules, que les maçons puissent disserter  sur la couleur chez Matisse ? pourquoi pas ? et inversement, que les spécialistes de la Fronde ou de la Régence se forment simultanément à la conduite d’engins de terrassement ou à la photographie de mode. Double casquette, donc.
En résumé, ou plutôt en caricature : la fusion des facs de Lettres et des LEP !!! un métier utile + la Littérature, l’Histoire, la Philosophie. Ou inversement. Voilà qui modifierait considérablement le paysage et les états d’esprit, en bien pour tout le monde.
C’est confus, juste une idée, mais je vous la soumets.

Facs en pagaille, gauchos sur les rails

Lisez cette analyse des Présidents d’Universités, rapportée dans Le Monde : c’est clair, non ?

On va donc retrouver sur les quais de gare, non pour prendre un train mais pour tenter de f… la merde, ces agitateurs professionnels intermittents de facs, qui présentement papillonnent d’AG en AG pour y imposer leurs élucubrations révolutionnaires, au mépris de toute démocratie.

Comme proposait l’un d’eux il y a quelques jours : « on vote tout de suite, on discute après ? » ça résume assez bien leur façon de concevoir la discussion.

L'art du surf

« La plate-forme de revendications de la coordination nationale, c’est l’abrogation de la loi Pécresse sur l’autonomie des universités mais aussi la plate-forme des salariés: refus de la réforme des régimes spéciaux de retraite, suppression de 22.000 fonctionnaires, etc. »

J’ai cité in extenso cet extrait d’une intervention d’un ponte de la FSE (Fédération Syndicale Etudiante), Corentin Hetzel (ce qui me renvoie aux superbes éditions de Jules Verne que je dévorais des yeux quand j’étais minot, mais passons). Bien évidemment si les activistes étudiants, nihilistes anars libertaires trotzkystes etc… dotés de leurs faux nez de syndicalistes essayent de démarrer un mouvement maintenant, c’est bicôse la grève de mercredi. C’est la technique du surf, trouver la vague qui vous portera.

Ce qui me tue là-dedans, c’est :

– de constater qu’à 20-22 ans on pense déjà à la « retraite des régimes spéciaux ». C’est spécial, comme préoccupation. Moi à cet âge je m’en battais l’oeil, voire plus.

-de constater qu’on puisse être aussi déviant et faux dans son discours que les vieux syndicalistes blanchis sous les banderoles de Bastille-République : « la plate-forme des salariés » !! manque pas d’air. Eût-il dit « la plate-forme des salariés du secteur public« , on aurait pu comprendre… mais mister Hetzel sait pourtant bien tout le mal que « les salariés » (les autres), pensent des régimes spéciaux de retraite !

– de constater que c’est comme d’hab’ les Lettres-Sciences z’humaines qui font du schprounz dans les facs : faut-il le dire encore une fois, wouane-maur-taïme ? Y a pas de débouchés dans ces filières ! Ou plutôt si, débouché sur le chômage, droit devant. C’est pourtant simple à comprendre. Il faudra qu’on se fasse un billet là-dessus un jour. Il est donc très logique, compréhensible, que ça rouscaille dans les facs de Lettres et similaire… mais pas pour la défense des « régimes spéciaux de retraite« , les gars, là c’est trop gros, faudra trouver autre chose.

Enjeu……. fou !

Ce contrepet pour introduire un billet sur la réforme des régimes spéciaux de retraite : Le Monde résume fort bien la question pendante ; il s’agit d’un symbole très fort. Ou bien le pays – notre pays, on n’en a pas de rechange – se décide enfin à enterrer les vieux schémas fatigués et plombants de « tous fonctionnaires » et de service public idéalisé et chouchouté – alors que le « privé » (privé… de retraite rapide et juteuse) fait largement aussi bien, sans  grèves chroniques et pour moins cher, dès lors qu’on lui assigne des objectifs corrects et contrôlés. Ou bien on reste dans notre ornière.
Et ça il ne le faut pas : les Français ont voté à une majorité confortable pour que ça change ; eh bien que ça change ! et que les minorités (syndicales) « de blocage » (le terme est pertinent) – aient l’honnêteté d’admettre que « Egalité » dans une devise ça se traduit dans le concret. On nous dit « c’est une grève pour tous, pour que tout le monde bénéficie d’une retraite meilleure » – qu’on ne nous prenne pas pour des pommes :

– Premio quand maître Balladur a passé le « privé » à 40 annuités on n’a pas entendu moufter les syndicats du Public, ils s’en tapaient, du « privé ». Fraternité mon cul, comme disait Zazie.
– Deuxio, c’est un fait, on vit plus vieux et les temps sont plus durs : eh bien, qu’on partage le pain plus sec équitablement. Ceci ne veut pas dire qu’on doit se laisser tondre : mais qu’on se fasse tondre ou pas, que ce soit dans l’Egalité. Et donc la Fraternité.

L'effet pot de yaourt

Je visite des appartements ; des gros des petits des moches des beaux des toujours trop chers, « rav.stud.p.app, hsp 3,10… » ; et je suis confondu, oui confondu, c’est le mot idoine, par le constat que nos architectes, depuis les années 60, et avec une obstination – un entêtement – coupable, nous rapprochent le plafond du plancher, comme si les meubles étaient plus courts sur papattes, des bassets de meubles, et nous z’avec, par la même occasion. Les études médicales proclament pourtant fort clairement que nous grandissons, nous grandissons ; et c’est bien évident, nos gamins nous dépassent dès 14-15 ans, les 1m80 sont courants… ben les bâtisseurs nous font des plafonds à 2,50m, et démerdez-vous avec ça.

Comprenne qui pourra – on a oublié d’être cons, donc on sait bien qu’il s’agit de faire un max de fric, le seul truc qui vaille en ce bas monde, donc on empile le plus possible de clampins sur une hauteur donnée ; tassez vous donc un peu braves gens ! Mais il y a de quoi s’inquiéter : début 20ème, c’était moins de 1,70 m la hauteur standard du Français moyen, et 2,75 au moins celle des plafonds. Début 21ème, c’est respectivement 1,80 et 2,50 : calculez, on nous a ratiboisé notre espace vital vertical de 35 cm au moins.

Certes, il y a des bénéfices secondaires, comme on dit, et les marchands d’escabeaux peuvent mettre la clé sous la porte, on peut changer les ampoules et enlever les toiles d’araignées sans rehausse. Mais les pantoufles de l’occupant du dessus sont diablement proches…

On a glosé en son temps sur la hausse tendancielle du fond des pots de yaourt, tandis que le niveau du produit baissait concomitamment, si bien qu’à la limite… voilà, c’est ça, l’appartement aujourd’hui, c’est le pot de yaourt. En revanche, le prix des produits laitiers, comme vous avez pu le constater, n’a pas fini de grimper, lui.

Desperate scénaristes

Les nouvelles du jour ne sont pas bonnes ! Voyez cette dépêche, alarmante ! On va bientôt manquer d’épisodes pour notre grand feuilleton sur les femmes au foyer désespérées. Et c’est précisément ce qui désespère les femmes au foyer ! Les scénaristes américains étant en grève dure dure, sans prévision de reprise du boulot à court terme, je suggère à Hollywood-Burbank et tutti quanti de délocaliser fissa leurs équipes de scénaristes de ce côté-ci de l’Atlantique : faute de quoi les femmes au foyer vont devoir se mettre à la lecture, et ça ce n’est pas pensable.

Nos gratteurs de quiproquos et autres maris sous le plumard vont bien trouver une suite à cette soupe (pardon, à cette soap) ; suffit par exemple de faire faire une petite escapade à nos héroïnes en France, ou en Italie, et on retrouvera aussi sec des ambiances, des lieux, des situations propres à susciter, réveiller, exalter l’imagination de nos scribouillards.

On aura donc peut-être enfin des épisodes de « Femmes au Foyer Désespérées » se déroulant à La Motte-Beuvron ou Craponne-sur-Arzon. C’est ça coco la mondialisation.

Des pêcheurs et des tickets

Deux brèves (qui valent une longue *, je sais, je sais) :

– El Presidente Nicolas s’est rendu face aux « pêcheurs en colère » : ça a rouscaillé, ça a gueulé, mais quelle que soit l’issue du décompte de points, en voilà un qui n’a pas peur d’aller au charbon, et ça fait du bien de voir un homme politique « descendre de son cheval pour sentir les fleurs« , comme disait un autre Président nettement plus rondouillard, et doté d’une verrue sur le menton – les initiés l’auront reconnu. Que les fleurs en l’occurence sentent le poisson, voilà qui n’en donne que plus de mérite à cette initiative. N’étant pas un groupie du Petit Nicolas, je dois dire que, là, il me bluffe, comme on dit.

– J’ai acheté, nettement plus cher, les nouveaux « tickets + » de la RATP : je pensais naïvement que pour bien plus cher, on pouvait désormais, enfin, prendre des correspondances entre le métro et les bus : ah que nenni !! Cette possibilité, qui existe quasiment partout, à Nantes, Clermont, Lille, bref partout sauf à Paris, on ne l’a toujours pas. On nous dit que les correspondances entre bus sont possibles désormais, mais ça ma pôv’ dame ça n’est que la réparation d’une injustice ! Donc, ça continue comme avant, il me faut toujours, si je veux aller des Gobelins à … Gentilly, disons, soit me farcir le métro pas du tout simple, disons carrément merdique (2 correspondances), soit payer 2 tickets, un pour un bout de conduite en bus 27, un autre pour le RER ligne A. Merci la RATP : marketing débile ! et donc vive le vélo. Le « ticket + », c’est juste « + cher ».

(*) Le proverbe est sage, qui énonce : « Mieux vaut une brève qui frétille qu’une longue qui roupille » ! nos grand-mères le savaient bien.

Paris-Clermont, et lycée de Versailles

Dans la dèche d’actualité, rien à se mettre sous la plume, le Pakistan à sang c’est loin, le Mexique inondé c’est loin, bref en panne de sujets juteux, il me reste toujours la vieille rengaine rebattue, mais utile, crois-je, pensé-je, me dis-je, des autoroutes payantes ! bien trop chères ! et dont on peut se passer.

Aujourd’hui la fiche-cuisine porte sur Paris – Clermont-Ferrand. Pourquoi toujours Paris ? eh, regardez la carte des autoroutes, vous comprendrez. Tout pour les Parigots, les autres peuvent crever « la gueule ouverte », selon l’expression consacrée. La toile napoléonienne, pas morte.

Bon, la solution de facilité d’abord : 32,40 euros ( ben mon colon !) et 415 km pour sortir de Paname et entrer dans Clermont. On enquille l’autoroute sans plus se poser de question, et on paye. On a roulé vite, d’accord, et on s’est ennuyé ferme un peu moins de 4 heures sans les poses.

Moi je le fais pour 13,80 euros de péage, en 4 heures, et sans heurter la Loi. Donc je gagne du carburant (ne me fatiguez pas à me demander combien(*), je roule un peu moins vite, et il y a 410 km), et surtout 18,60 euros de péage économisés. De quoi s’acheter un Saint-Nectaire entier, un bon livre, se taper une bouffe en égoïste…

Prenez l’autoroute de Lyon comme d’hab’, bifurquez-enquillez l’A77 ensuite vers Nevers, allez jusqu’à Nevers – l’autoroute est finie, ça devient gratuit un peu avant Nevers, donc 110 km/h, attention ! On contourne Nevers peinard, on suit la N7 tout droit vers Moulins. C’est majoritairement de la 4 voies.
On quitte la N7 sur la droite vers St Pierre Le Moutier, qu’on traverse ; on passe l’Allier au Veurdre, on file vers Franchesse et Bourbon-l’Archambault, puis Le Montet, et on continue vers Montmarault.

A la hauteur de Montmarault, on rattrape l’autoroute de Clermont-Ferrand, qu’on suit jusqu’à la sortie de Riom. Sortie à Riom ? oui, inutile de payer plus, car on y rattrape tout de suite une 4 voies gratos vers Clermont.

Seul point un peu délicat, Bourbon-l’Archambault n’est pas fastoche à traverser dans le sens Clermont-Paris (venant de Paris, c’est très simple), mais c’est une très jolie petite ville d’eaux.
Et voilà, on a pu s’arrêter pisser dans la nature au lieu des tinettes du restoroute, on a pu se payer un godet ici ou là, il y a d’excellents vins blancs secs – Sancerre, Pouilly fumé etc – à acheter à Pouilly sur Loire ou à la Charité, la route Le Veurdre-Montmarault est à peu près déserte et bien roulante. Et il y a des stations d’essence à des prix normaux, pas ceux des rapaces de l’autoroute. Que du bonheur !

(*) Bon, allez, je vous le fais quand même : moyenne 100 km/heure au lieu de 115 – conso 7 litres/100 km de fioul au lieu de 7,6 (moi je roule au fioul) ; donc total de fioul 28,7 litres au lieu de 31,5 : différence 2,8 litres, soit 3 euros à la grosse. Au total, presque 22 euros en moins ! On peut même se payer un bout de Cantal de Salers.

Slow food et street food sont dans un boat

Un article du dimanche d’un de ces journaux lisibles sur la Toile : « Slow food à Seoul« . On y apprend que « C’est au hasard des échoppes, qui apparaissent et disparaissent sur les trottoirs, qu’on découvre les délices de la street-food coréenne ». Bon, je comprends, certes, la bouffe lente (*) ce n’est pas vendeur, pas mode – on dit tendance, je sais, mais mode me plaît, ça me fait irrésistiblement saliver, je pense au boeuf du même métal – et en Rosbif c’est évidemment bien mieux : « Slô’oufoude », ça le fait, ça dénote tout de suite quelqu’un de bien plus averti que bouffe lente, ou bouffe douce, ou bouffe peinarde, ou repas paisible, ou… on a du choix pourtant. Personnellement, s’il faut absolument trouver un substantif pour désigner le fait de manger sans se presser, en savourant, je vote pour la « pépère bouffe« .
Qui plus est, « ils » ont créé tout un ensemble de mots tous plus franglais les uns que les autres pour parler de la bouffe, notre pays étant nul à table, comparé aux Anglo-saxons, les rois du blanc-mange, du hamburger et du pudding à la graisse de boeuf : le « fooding », les frères ennemis « slow food » et « fast food« , le terrible et angoissant « World food« , et comme vous avez pu le lire, la « street food », qui est incomparablement plus goûteuse que les restos de rue.

Vous noterez que la bouffe à vitesse normale – qui comprend les sous-catégories petite bouffe et grande bouffe – n’est pas traduite, elle peut rester française et n’intéresse pas les journalistes chics et frangli-chiants. Personnellement, ringard de chez Ringard, je ne ralentis ni n’accélère, je m’entête à manger à vitesse normale, je ne vois pas pourquoi je me presserais ou laisserais refroidir.
Ah, si ce pauvre Marco Ferreri avait sorti un film intitulé « The big food » avec George Clounet, Brade Pitte, Tomme Crouze, là oui, on ne dit pas, mais « La grande bouffe« , c’est nul !

(*)la lente bouffe ? eh oui certes, il faut bien qu’elle bouffe, vite ou pas, la lente, pour devenir pou.