Bien pleins

La rencontre est fréquente, de ces gosses (des bébés, mais aussi des gamins/gamines de 2,3,4 ans), la bouche bouchée par une tétine. Ces tétines, vous savez, de couleurs acidulées, pourvues d’un anneau pour qu’on puisse, en tirant fermement sur ledit anneau, déboucher le cher petit – par exemple pour le faire manger… Il est vrai qu’ainsi on se procure des instants de quiétude, le bambino ne peut pas vocaliser, s’exprimer, beugler, pleurer, pleurnicher, réclamer un bonbon, une suçette, il l’a déjà ! C’est infect du point de vue éducatif, c’est « suce et fous-moi la paix ! ».

Je lis dans le Monde de ce jour qu’on consomme 600.000 tonnes de gomme à mâcher par an : je comprends mieux ainsi ces trottoirs, ces halls de gares, d’aéroports, ces sols d’espaces publics constellés de « pastilles » blanchâtres et bien collées. Evidemment, il manque dans le mode d’emploi de ces tablettes à machouiller un avertissement concernant l’élimination des déchets : de même que le cow-boy Barlromo vous avertit que « Fumer tue« , les fabricants de gomme à mâcher devraient apposer sur leurs paquets de gros messages du style « la pâte à mâcher colle 5 ans« , ou je ne sais quel slogan percutant et persuasif, pour que les machouilleurs et ruminants pensent à balancer leurs déjections buccales à la poubelle plutôt que dans la rue.

Encore la gomme à mâcher est-elle une tétine bien insuffisante pour certains. Il y en a qui fument en machouillant, j’en ai vus, et même des qui se collent des écouteurs dans les oreilles, un clope au bec, et une gomme à mâcher entre les dents pour faire bonne mesure. Bien occupés, quoi, bien pleins : prière de ne pas déranger.

Kikaraison ?

Je suis, vous le savez, cher lecteur, et plus encore chère lectrice, un butineur assidu de la Toile, et ma foi j’avoue que le journal-papier n’est pas pour moi un achat fréquent : déforester pour lire ce que je lis pareillement sur mon écran d’ordinateur ? fi donc. Bref, ce préambule étant clos, voilà-t-il pas, n’est-ce pas, que je lis d’une part dans le Figarôt que « Dans le funéraire aussi, le client est roi« , tandis que depuis deux jours le Monde propose une opinion de monsieur R. Solé expliquant « Pourquoi le client n’est plus roi« . Bon, me dis-je, et je vous le dis aussi sec, il y a là une contradiction manifeste. Le Monde expose que de nos jours, le plombier qui avait promis de passer « dans la matinée » pour colmater votre fuite à la baignoire vous pose un lapin sans même prévenir… je puis attester ici que c’est une expérience fort commune. Moi ce n’est pas le plombier, c’est le charpentier, mais le principe est le même !(*)

A l’opposé, le Fig’ nous explique que de nos jours on se diversifie dans le funéraire, que le client y demande même qu’on passe des cassettes (Johnny dans « Queu-jeu-t’ai-meuh » y est très demandé **), qu’on peut maintenant écluser un godet dans le funérarium (une petite bière, eh eh). Bref, le client a tous les droits.

Entre ces deux thèses, je prends le parti de couper la poire en deux : le client n’est plus roi, sauf dans le funéraire. C’est une cote mal taillée, je sais, mais hein, faut bien trancher. Et puis il est rassurant de savoir que les croque-morts, eux, quand ils promettent de « passer dans la matinée », respectent encore leur parole ; vous vous voyez poireauter des jours et des jours, sur vos tréteaux, dans votre redingote en sapin ?

(*) Avez-vous vu l’excellent petit film, plutôt anti-raciste et plein de verve, intitulé « Travail d’arabe » ? C’est en plein dans le sujet, et ma foi les artisans peu scrupuleux (il y en a, si, si) en prennent pour leur grade.

(**) Dans un salon funéraire, quand même ! faut l’ouïr ! je cite :

Quand tu n’te sens plus chatte / Et que tu deviens chienne / Et qu’à l’appel du loup (…)

Quand mon corps sur ton corps / Lourd comme un cheval mort…

Ah bon, on revient au sujet ! Cheval mort, d’accord.

Deux novembre

Chacun sait en France que la Toussaint, comme son nom l’indique clairement, est la fête de tous ceux qui toussent. Tandis que le lendemain – jour des morts – on fête tous ceux dont la toux a mal tourné. C’est d’ailleurs devenu un raccourci ; la Toussaint voit les vivants se précipiter vers les cimetières, anticipant d’un jour, par un réflexe bien compréhensible, l’issue fatale : ne dit-on pas, quand quelqu’un tousse « ça sent le sapin » ?

Par ailleurs, le 2 novembre n’étant pas férié, ça permet – cette année du moins, car il y a des salauds qui arrivent parfois à faire tomber le 1er novembre une fin de semaine – de faire un superbe pont, que tous les salariés ont à coeur d’emprunter, oyé. Donc, du premier au quatre novembre, repos général, sauf les marchands de fleurs. D’ailleurs ça va donner à ce novembre-là des allures de mois de Mai, avec tous ses trous et ses ponts, car les syndicats de la Fonction Publique, décidément pas contents du tout du tout, bref vraiment fâchés, semble-t-il, contre les autres Français, leur annoncent bien des emmerdements, et surtout ceux qui ont le bonheur d’habiter la capitale et ses z’environs. Seuls les provinciaux n’ayant pas besoin de voyager en train, ni de s’adresser aux tribunaux, ni d’utiliser le gaz ou l’électricité seront épargnés par le courroux syndical. On voit que ça laisse pas mal de gens tranquilles !

Ah pardon, j’oubliais, les écolos qui habitent en centre ville pour économiser l’espace rural (faut avoir de gros moyens, mais faut c’qu’y faut), roulent en Vélib’, s’éclairent à la bougie, se chauffent à la sciure de bois… eux aussi s’en foutent, des menaces des syndicats !

Les prix, pas littéraires du tout !

Hier j’achetions un St Nectaire bien foutu (il n’est pas en quartier sous plastique, on le goûte avant de l’acheter, il sort d’une cave, pas d’un frigo, il a été mûri par un professionnel, c’est encore la bonne époque car les vaches sont toujours aux prés en cette fin octobre, et on pourra en mettre un gros bout au congélo pour se régaler cet hiver) ; en gros je me suis fendu de 2 euros de plus que d’habitude : 18 au lieu de 15-16. Bof, me dis-je… quand on aime, on ne compte pas, pas vrai ?

Mais voilà que je tombe sur plusieurs articles concernant la consommation alimentaire ; en particulier la pub’ Leclerc, qui aligne des hausses croquignolettes des prix de gros, des +20%, bref pas des hausses de Mickey. Et encore cet article du Figaro-web qui nous annonce +9,5% entre septembre et octobre. Pas avec le dos de la cuiller, vous voyez.

Donc, mes chers amis, je sais ce que je vais faire, et vous allez sûrement m’approuver : je vais faire comme d’habitude. D’abord les pâtes Ballira, j’en achète jamais depuis que Gérard Depardieu a décidé d’en bouffer et d’en faire bouffer aux autres ; ça le fait manifestement grossir, ce sont de loin les plus chères, et en dégustation à l’aveugle elles n’ont rien de mieux que les copines correctement fabriquées (je ne parle pas des marques de chez « Rabais-Dur » vendues sur palettes en bois au fond d’un hangar). Itou, les camemberts de chez Tésiprend, je les boycotte depuis tout petit, car appeler ça du calendos c’est de l’abus de langage ; tout au plus peut-on nommer ça « fromage pasteurisé à pâte molle ». Le beurre j’en use au compte-gouttes(*) vu que c’est archi-mauvais pour les z’artères… moi je tartine de la tapenade, ou du beurre de cahuètes non sucré, ou du fromage blanc frais, ou de la brandade, ou de l’hommos… plein de bonnes choses qui ne sont pas du beurre, voyez. Bref, ne consommons pas connement des produits « de marque » sous prétexte que ce sont des marques. Et au diable Meury-Flichon et son jambon rose sous préservatif.

Autre chose : les pharmacies vendent des médoc’s, d’accord, mais surtout et quasiment il n’y a que ça en boutique, des onguents de beauté (qu’ils disent), des machins à bronzette, des crèmes amincissantes (ouaf-ouaf), des poudres de perlin-pimpin, des bâtonnets pour hydrater les lèvres, des … et des vrais médoc’s pas du tout remboursés. Or, le savez-vous, les prix sont libres pour les produits non-médicaux, ou médicaux non-remboursés. Et la loi qui oblige les boutiques à afficher les prix (outre qu’elle n’est que très mal appliquée), cette loi, donc, est totalement ignorée par les pharmaciens ; ils s’en battent les testicules, du moins les pharmaciens mâles.

Donc, vous entrez pour acheter des plaquettes de pilules (LA pilule), ou un dentifrice à prétention médicale, ou de l’alcool à 70°, et on vous fourgue tout ça au prix qu’on veut, et vous ne savez pas à l’avance combien ça va vous coûter !! Et si ça se trouve la pharmacie au bout de la rue fait la même plaquette de pilules 10% moins cher ! Mais vous ne pourrez le savoir qu’en allant benoîtement leur demander « s’il vous plaît monsieur le pharmacien, auriez-vous l’extrême obligeance de m’indiquer à quel prix vous vendez la plaquette de pilules « Schmoldu » ? Bonne ambiance garantie, surtout si vous avez préparé votre petite liste de trucs à acheter, et que vous notez consciencieusement. Voyez d’ici, grmbmblgrumblbl j’ai pas que ça à foutre, je travaille moi, etc.

(*) On ne le sait pas assez, le vrai bon beurre porte la mention « beurre extra-fin » : c’est le seul qui vous garantisse qu’il ne sort pas d’un congélo où il a poireauté pendant 6 à 8 mois. Le problème, c’est que sur les présentoirs il devient de plus en plus difficile d’en trouver…

Deux brèves = une longue

Eh non cher lecteur, ce titre n’annonce pas une nouvelle mouture de ces courriels indésirables, vantant à qui mieux-mieux le médoc’ miracle qui vous l’allonge comme le nez de pine-occhio – tout ce qu’il y a de gros là-dedans, c’est l’arnaque, les affirmations délirantes et le prix des soi-disants médoc’s, nous sommes bien d’accord.

Non, juste deux brefs billets : ça fait le taf, comme un seul gros billet, ceux que nous affectionnons tous.

1 – On peut lire ça dans la presse du style TV-canard de cette semaine, à propos de feu le vainqueur du Tour de France à vélo Marco Pantani, grand champion mais utilisateur avéré de la dope et de la piquouze, mort il y a quelques années d’une overdose de cocaïne : « En tous cas, quel as, blahblahblah (…) à niveau de dopage égal, c’était le meilleur ! ». Pas mal, non ?
2 – Le langage sportif abuse du leadership. Lyon va-t-il conserver son leardership ?? (il appert ainsi que c’est UN leadership, pas UNE leadershipe, bien que pour les Rosbifs ce soit neutre et basta). Les chroniqueurs économiques en usent également beaucoup, de même que les commentateurs politiques. Le leadership de François Hollande sur le PS est-il remis en cause ?
J’ai un vieux néologisme assez bien ficelé à leur proposer pour éviter ces termes importés, peu harmonieux dans les bouches latines, et que nous utilisons autant par paresse de chercher le mot juste et précis, que par snobisme : donc, au lieu de leadership, je verrais bien primauté. « Lyon va-t-il conserver sa primauté ? » ça le fait, non ? ça veut bien dire la même chose ?
Ah mais, j’entends d’ici les protestations des syndicalistes belliqueux de tous poils, remontés comme des coucous : « Ouais, il veulent encore nous supprimer notre prime, y en a marre… » Mais « Leader chippe », c’est aussi dégueulasse, non ?

Bienheureux car franquistes

(Ne pas confondre avec « bienheureux cars franquistes », qui pourrait intituler un billet sur les autocars espagnols ) – Il s’agit ici de la béatification massive, par charrettes (489 bienheureux, tout de même, joli score) de religieux espagnols partisans des insurgés anti-républicains, j’ai nommé le parti de la Calotte et du général Franco.

Je cite l’article de yahoo : « Plusieurs milliers de religieux et religieuses espagnols, selon les historiens, ont été tués par des sympathisants républicains, où le courant anticlérical était puissant, avant et pendant la guerre civile (1936-1939) qui fit plus de 500.000 morts dans les deux camps.

Après leur défaite, 50.000 Républicains ont été exécutés par les forces nationalistes et des dizaines de milliers d’autres ont été incarcérés. L’Eglise catholique a été un des piliers du régime franquiste jusqu’à sa disparition en 1975. »

On n’en est pas à compter les points de part et d’autre ; cette guerre atroce a produit des atrocités, on le sait. Mais qu’à travers cette cérémonie cousue de fil blanc, le papam Benoit 16 fasse l’apologie du franquisme, 30 ans après la mort du premier responsable de cette boucherie, ce dictateur, et sachant ce que l’on sait sur la nature de son régime, c’est dire si c’est un papam de choc !! Et qui plus est, le voilà, tout miel, qui appelle à la réconciliation !! Sûr que ça va aider.

Mâtin !

Aujourd’hui dimanche, et comme d’hab’ la retraitée célibataire qui crêche au dessus de cheu nous s’est levée aux z’aurores, disons 5h-5h30 car je ne saute pas sur ma montre pour vérifier, comateux que je suis. Merci, ma voisine, de me faire savoir, comme d’hab’ aussi, que vous êtes levée, par la chasse d’eau, les déménagements de chaises etc… je vais pouvoir m’activer dès potron-minet.
MAIS c’est que les autres voisins aussi s’y mettent !! Ramdam et remue-ménage à côté.

Et voilà ! c’est le changement d’heure, la journée à 25 heures. Jamais de mémoire de Parigots (têtes de veaux, disions-nous dans les Basses-Alpes) on ne s’est activé si tôt un dimanche, jour où l’on est tous comateux, habituellement.

Dans Paris, à vélo, etc.

Le bordel parisien est assez ahurissant, vélos – et motos, voire voitures – à contresens, motos absolument partout (la seule catégorie de véhicules qui s’octroie le droit de rouler sur les voies normales, les voies de bus, les pistes cyclables, les trottoirs, bref partout… de doubler à gauche, à droite, au milieu, et de shooter dans les portières des bagnoles pas assez serviables à leur goût. Chouette, non ?

Bref me familiarisant bon gré mal gré avec le bordel ambiant (que quelqu’un a théorisé, je crois), j’ai pu glaner des anecdotes : savez-vous que les points de dépôt « Vélib » des buttes-Chaumont (Paris 19ème) sont chroniquement en déficit de vélos disponibles ? Des vélos, y en a très peu… en fait c’est assez simple à comprendre : comme ça descend, assez fort, même, depuis ces dépôts, les Parigots se payent des tranches de « tout schuss » dans la rue de Belleville ou similaires ; en revanche, pour ce qui est de remonter en pédalant, macache !! On abandonne les pauvres bêtes en contrebas. Et voilà pourquoi, chers amis, si vous ne savez pas où déposer votre Vélib, rendez-vous aux Buttes-Chaumont, à la force des mollets, of course ! Il y a toujours de la place.

Autre chose : on voit un nombre étonnant de vélos assassinés, bien qu’apparemment fixés sagement par leur antivol à un poteau, un arbre, une grille… bref tous les points d’ancrage habituels, vous connaissez le principe. Et que leur fait-on, à, ces innocentes victimes ? On leur tord non le cou, mais la roue : on leur voile sauvagement la roue arrière. Au vu des courbes obtenues, il est évident que les gus qui font ça y vont vraiment de très bon coeur, sautant probablement à pieds joints sur la jante, ou à grands coups de lattes, ou montant dessus en porte-à-faux… sympa, non ? allez rouler avec ça, ensuite ! C’est à se demander, d’ailleurs, si un voileur en série ne sévit pas, un maniaque qui obtient sa jouissance à vriller des roues arrière de vélos. Pathologique, pas vrai ? Très parisien, en tous cas.

1,6 millions aux orties

Il y a une morale en politique, si si !! Le « Nouveau Centre », alias les anciens UDF, centristes de droite désireux de ne pas perdre leur gamelle, donc ralliés au Petit Nicolas (avec Baïerou c’est pain sec et lendemains incertains) ne sont pas bien nombreux, et donc, comme la loi est ainsi faite, il faut être 20, ils n’ont pas le quorum à eux tout seuls pour toucher les sous alloués – 1,6 millions d’Euros par an tout de même – aux groupes suffisamment fournis.
Qu’à cela ne tienne !! On leur avait préparé un p’tit arrangement aux p’tits zognons : à partir de 15, ça devait pouvoir être bon.

Manoeuvre louche et éventée, heureusement – comme d’hab’ il manquait des députés, ils étaient à la buvette, ou à passer un coup de bigo, ou chez le coiffeur, ou ils faisaient la grasse matinée (c’était le matin) sans mot d’excuse, ou ils étaient à la chasse, bref ils ne faisaient pas le boulot pour lequel nous les payons, et donc comme il en manquait plus à droite… la bidouille a capoté ! Bien fait. Si cette escroquerie n’est pas enterrée, elle est quand même sérieusement compromise.

Comme le faisait justement valoir le père Baïerou, cela revenait à valider des dispositions rétroactivement, chose  que la loi française bannit absolument, et heureusement !!

Meuh + Prout = CH4 + CO2

On vous le dit sur tous les tons, vous êtes des irresponsables vis à vis de la planète. Vous consommez connement, vous vivez sans économie durable (de lapin), bref vous êtes nuls, leu Greunelleu deu l’environnement vous le confirmera. Vous allez devoir pousser votre bagnole dans les côtes, pour faire un geste pour la Planète, si ça continue. Cinq minutes d’obscurité sans éteindre le chauffage, la TV, le frigo, c’est peu crédible, il faut faire mieux que ça…
Mais un truc que vous ne savez peut-être pas, c’est que nous sommes, tout culpabilisés que nous sommes, en somme moins polluants que les bovins !! Oui madame, 1 kg de viande bovine demande 7 kg de fourrage ! et ça équi-veau à 70 km en bagnole ! sans compter que les bovins, ça pète, ça rote que c’en est pas croyable, et si certaines vaches pètent avec discrétion – « pêt sonore est inodore » (*) – ça produit tout autant d’effet de serre. Bref c’est dégoûtant, les vaches sont de vraies cochonnes.

Conclusion logique, bannissons le boeuf, le veau sous la mère, la vache de réformeuh (**) sous toutes ses formes, bref le mot d’ordre écolo du jour c’est : le bovin ne paissera pas !!

Amis végétariens, vous qui ruminiez vos griefs anti-boeufs, vous allez reprendre du poil de la bête !

(*) exercice de logique : sachant cela, les vaches qui pètent avec discrétion produisent-elles forcément des pêts fétides ? en termes plus matheux, si A–> B, alors Non(A) –> (Non)B ? eh non, bien sûr. Pour reprendre un autre exemple, déjà fort rebattu, dire – si l’on n’est pas Crétois, car l’hypothèse inverse nous amènerait à des développements qui sortent du cadre de ce billet bovin – que les Crétois sont menteurs, n’implique pas que les non-Crétois disent forcément la vérité.

(**) La réforme, oui, la chienlit, non !!