On peut gloser sur l’utilité d’un blog, cette bouteille à la mer dans les océans de la Toile. Je m’en fous, d’où le titre de ce billet. Dussé-je n’être lu que par moué, je persiste à billetiser à qui mieux-mieux, tout seul.
Donc, je le dis tous les 4 à 5 billets, les tarifs d’autoroutes sont honteusement élevés, voyez cet article ! Ces gens-là n’ont que foutre de la sécurité des voitures, c’est le FRIC le FRIC le FRIC. Pourtant il y aurait de gros progrès dans la sécurité si nous n’hésitions pas à les prendre, ces autoroutes pour rois du pétrole, à 30 euros la balade. Mais voilà, c’est trop cher.
Tiens, j’allais régulièrement de Paris à Nantes… plus besoin maintenant, eh bien je vais vous dire comment j’y économisais 10 euros chaque fois (consacrez ces ronds bienvenus à boire une bonne bouteille, tranquillement, ou à bouffer, à trouver un bon livre, à ce que vous voulez).
Prenez l’autobahn (eh oui, faut bien, la RN23 est épouvantable, et c’est fait exprès pour vous dégoûter, pour que vous y renonciez) à Paris vers Le Mans et Nantes ; au Mans, obliquez vers Rennes (oui oui !) toujours sur cette bon Dieu d’autobahn. Prenez ensuite la première sortie, direction Sablé. Sortez vos sous, coût 19 euros, c’est déjà pas donné !!
Suivez vers Sablé, traversez (simple : contournante à droite), enquillez vers Le Lion d’Angers, puis Candé… de bonnes, d’excellentes routes toutes droites, peinardes. A Candé, suivez vers Mésanger et Couffé, rejoignez la RN23 au Cellier, et hop, à Nantes en 10 minutes.
Vous allez « perdre » 25 minutes ; oui. Eh bien, vous aurez en contrepartie économisé 10 euros, montré à ces requins d’autoroutiers que vous pouvez en partie vous passer d’eux, et arpenté la France profonde un peu plus sereinement. Au passage, les radars du centre d’Angers pourront aller chercher d’autres pigeons, et qui sait, un p’tit bistrot sympa au détour d’un village ?