Puisque l’Educ’Nat’ et les universités sont sur la sellette, enfonçons notre méchant clou.
Une expérience d’enseignement dans le Supérieur (tout petit Supérieur, hein, s minuscule, pas très haut, quoi) m’a fait cotoyer des « enseignants-chercheurs » ; à vrai dire, ils le sont tous !! Double casquette, obligatoire. Mais moi pas, car je n’étais pas là comme membre du sérail, mais « petite main » externe.
Et que cherchaient-ils, ces seigneurs ? des articles en amerloc’ sur les sujets dont au sujet desquels ils étaient suppposés bosser, et allez mon petit, copier-coller, quelques retouches, un « abstract » un peu décalé, et roule ma poule, une publication de plus.
Ils cherchaient aussi à assurer leurs cours, car, c’est là que c’est amusant, ils devaient donner des cours ; des cours d’ailleurs sans rapport aucun avec leurs recherches. Exemple : un cours sur les bases de données, et une recherche sur les algorithmes préemptifs dans les OS « temps réel » …
Et je me dis, et je vous soumets mes cogitations : c’est de la foutaise ! Car il y a de bons pédagos, de bons chercheurs, des têtes pointues, des savants Cosinus, de remarquables profs (j’en ai connus), mais scrogneugneu pourquoi faudrait-il que le flûtiste soit aussi plombier, ou, pour recadrer mon sujet, que le chercheur soit aussi enseignant ?
Il s’agit, à l’évidence, de deux métiers bien différents. Que toute l’activité universitaire française soit bâtie sur cette chimère « carpelapin », « encherseicheurgnant » (*) est pour le moins navrant, et relève de la pure imposture.
–
(*) phonétiquement, et notamment en auvergnat, « enseignant-chercheur », cha chuinte un max !