Ce cri du coeur « …mon béret, ma baguette, mon pastis du dimanche midi, mon petit-salé aux lentilles… » , on l’entend dans nos campagnes, depuis pas mal de temps. En somme, l’identité fout le camp, et les racines avec. Autres antiennes assez « rengaine » : on n’est plus chez soi, on rase les murs dans la rue, la canaille tient impunément le haut du pavé, la justice bichonne les malfrats, l’école a renoncé à éduquer-enseigner, y a plus de services publics.
Mais là-haut, au Château, on est plutôt dur d’oreille… « Vous dites ? … (grmblgrmblllbr) … oui oui, on s’en occupe ! (*) » . Mais l’Europe ! l’Europe, voyons… l’Europe ! exaltant, n’est-il pas ?
Vive donc l’Europe… avec mon béret ma baguette mes charentaises, de la sécurité, du respect et du travail ; sans négliger la solidarité avec nos voisins, notamment ceux qui jouxtent Poutine-land. Et puis croisons stupidement les doigts – ça ne sert rigoureusement à rien, mais bon… – pour qu’on n’ait pas à subir les aberrations, les errements et les dégâts d’une gouvernance de la Marine, qui m’a l’air aussi apte à gérer le pays qu’un guichetier de la Poste à piloter un avion de chasse. J’espère ne pas être seul à m’en être rendu compte : on verra ça d’ici quatre semaines.
Tibert
(*) à voix basse, et soupirant : « c’est ça, pépé, va biner tes salades » .