Un superbe article du « Parigot » sur les nouvelles « technologies » destinées 1°) à décourager les gens qui tentent d’échapper au parking payant à Orly (et Roissy, même punef’) en stationnant quelque temps devant les portes d’accès… 2°) à obliger tout le monde à se rabattre sur les parcs à voitures, nolens volens. Les poulets, bien au chaud dans leurs cabines, n’ont qu’à verbaliser à distance, sans conflit, sans états d’âme.
J’y étais, moi, môssieur, à Roissy, donc, et fus contraint, devant une meute de rabatteurs comminatoires, de ne point stationner du tout (pas même 10 secondes !) devant les portes d’accès du terminal Machin-Truc. De grands panneaux annonçaient « parking tout proche… 20 minutes gratos… » . Bon, que faire d’autre ? aller se garer en sous-sol, prendre un ticket gnagnagna… noter l’heure précise d’arrivée.
En fait il est IMPOSSIBLE (à Roissy ; Orly je ne sais pas) de ne stationner que 19 minutes 45 secondes si l’on doit se garer pour accompagner quelqu’un à son vol, ou Lycée-de-Versailles. Les parkings sont énormes, on y erre longuement ; il faut poireauter des plombes devant des cages d’ascenseurs surbookées et envahies de caddies croulant sous les valoches, s’orienter au pif et vaille que vaille dans les immenses halls surpeuplés, slalomer entre les mêmes caddies surchargés, faire la bise, une grande claque dans le dos, tourner les talons, refaire le chemin inverse – prenez l’escalier, ça ira plus vite ! – et découvrir, une fois rendu en un sprint dément à sa bagnole, qu’il faut aller valider son ticket de parking… la borne de paiement est juste à côté, à environ 160 mètres. Crac ! 21 minutes 19 secondes et 32 centièmes. Raquez 4 euros 50 l’heure de parking, mon bon monsieur. Prix d’ami, les aéroports de Paris se méritent. Vous ferez mieux la prochaine fois… vous laisserez la nièce, le copain, la soeur, votre femme… au cul de l’ascenseur dans le parking, ou bien vous vous résignerez à raquer 4 euros cinquante, le prix du bisou face à la porte d’embarquement.
Tibert