Ras le bol des inepties de l’ultra-gauche, de sa haine des caténaires bourgeoises (*) ! ras la casquette du tartinage sur l’arrestation de 20 fêlés du chapeau qui voudraient faire mal à la société bourgeoise en s’en prenant aux voyageurs par train. Plutôt que d’arrêter les rames TGV, pourquoi ne pas plutôt arrêter les âneries et devenir adulte ? ce serait plus efficace.
J’ai donc vogué sur la Toile… et ai trouvé, au petit bonheur du billard à trois bandes de ma souris, lu avec émotion et aimé cet article, ce bout de blog…
11 novembre 1918 : Vrigne-Meuse, la bataille de trop
C’est évidemment dans le droit fil de la commémoration de l’armistice de la Grande Guerre, la vraie, la seule, comme chantait justement Brassens. Héritage de celle de 1871, oui certes – il fallait reprendre l’Alsace-Lorraine, scrogneugneu – et bien plus encore mère de la suivante. Les guerres s’enfantent mais ne se ressemblent pas : celle-ci fut sauvage, interminable, décimante, exténuante, désespérante et inhumaine (inhumaine, la guerre… je vous demande un peu ! )
Bref cet article traite des derniers combats du 11 novembre 1918 au matin, sur la Meuse… du dernier troufion Français qui se fit rectifier avant l’annonce officielle de la paix : ça prenait effet le 11 novembre à 11 heures (11 – 11 – 11, quel humour messieurs les négociateurs !! quel sens de la formule mathématique !! ) Si l’armistice avait été décrété quelques heures plus tôt, on aurait épargné une poignée de vies – mais c’était l’épaisseur du trait, n’est-ce pas – dont la der des der, celle d’Augustin Trébuchon : pas de chance Augustin, il aurait fallu zigzaguer quelques dizaines de minutes de plus entre les rafales des mitrailleuses, mais il fallait un dernier, et 1 million 500 mille morts plus ou moins 1, quelle importance…
Trébuchon, tu es vraiment mort pour rien, pour une pirouette : 11-11-11.
Et pendant ce temps, à l’arrière, dans les salons, on se la coulait douce.
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(*) une version antérieure de ce texte donnaiit « caténaires bourgeois« . Le lecteur aura rectifié de lui-même, et pour éviter que cet écran d’ordinateur ne soit qu’un palimpseste, je note la correction. Par correction.