Je lis ça… c’est une réaction à un discours du p’tit Nicolas disant en substance : « les voitures électriques, faut y aller, et plus vite que ça ! ».
« L’association Greenpeace et le Réseau Sortir du nucléaire (RSN) estiment que le développement d’un parc de voitures électriques n’est acceptable que si l’électricité ne vient pas du nucléaire. »
La voilà qu’elle est bien bonne ! Il nous faudra donc pour nos voitures propres de l’électricité pure et verte, kasher, hallal, bénite par nos saints pères, rabbins, muftis, ayatollahs de la Grande Verdure Verte ! Mes amis, nous disent-ils, refusons – comment on va trier la « bonne électricité, je sais pas, mais c’est un détail – l’infâme jus nucléaire d’EDF, nucléaire donc affreux, sale et méchant par définition, bien que pas du tout producteur de CO2. Et vive donc les énergies électriques vertes, l’éolienne sur le toit de l’immeuble, le panneau solaire sur ma cabane de jardin, mon petit moulin à eau dans le ruisseau du bas du pré, la dynamo branchée sur le vélo d’appartement, la turbine à pipi dans les urinoirs, le vilebrequin attelé à la queue du chien auquel on montre un nonos, ou, variante, l’alternateur branché sur la roue-cage du hamster (là, un morceau de fromage est plus éfficace).
Les chants désespérés sont les chants les plus beaux, certes ! mais les discours les plus cons sont aussi les plus désespérants.