La SNCF, qui maintenant verrouille tous azimuts ses offres – billets nominatifs, je vous en ai causé, comme si la fourniture d’un siège dans un train pour se déplacer d’un point A vers un point B présentait une différence entre Pierre, Paul ou Jacques, pourquoi nominatif, qu’est-ce que ça peut faire ? (*) – et force la main (**) pour ses TGV « Oui-oui », la SNCF, donc, revend ses bus Macron « Ouibus » à Blablacar. Les bus Macron, enfin une idée qu’elle était bonne, mais mal foutue, sabotée, avec des gares routières souvent minables ou inexistantes. Et puis des bus qu’on est quatre de front dedans, serrés comme des harengs en caque, alors que les cars de tourisme modernes vous casent à trois par rangée, pas plus. Mais bon… le Français sait se serrer, pas vrai ? sans rouscailler…
Blablacar, ce fut au départ une bonne idée, simple, conviviale, on offre ou on demande une place pour aller en bagnole de X à Y en passant par Z, pas trop cher ; et puis les gros sabots des « managers » se sont pointés, y avait du blé à faire, et maintenant voilà c’est une boîte avec tout ce que ça implique, qui prend son gros pourcentage au passage, impose ses règles, vous catalogue, vous cible, vous facture, etc. De profundis l’esprit de blablacar, place au bizness. Pourquoi Blablacar achète les Ouibus ? on le saura bientôt. Simple mise à mort via une filiale, ou espoir de faire des profits ? attendons et observons, les financiers sont à la manoeuvre.
Tibert
PS – Scène de la vie quotidienne… trois djeunes assis sur un muret de pierre dans un jardin public, éclusant chacun sa boîte de bière « Heineuquenne » 33 ou 50 cl, je n’ai pas l’oeil assez exercé… je suis repassé vingt minutes plus tard au même endroit. Les trois boîtes de bière par terre, les trois djeunes partis ailleurs. Je ne dirai rien de l’aspect similaire des individus en question, on me soupçonnerait de… va savoir, et puis les statistiques en cette matière sont interdites, comme chacun sait.
(*) J’ai lu il y a quelque temps un commentaire là-dessus, savoureux : « Ben moi je pense que pour les billets longue distance c’est normal que ce soit nominatif« . Puissant… d’une logique impeccable ! Comme disait en substance Albert Einstein, le génie a ses limites, la connerie, non.
(**) La nouvelle et débile gare TGV de Montpellier, je vous en ai aussi déjà causé, bâtie au mépris et en contradiction totale avec l’intérêt des clients ( on dit « usagers », ça fait comme si on ne payait pas). Ou comment perdre une heure pour gagner trente minutes. Les « bons » trains vous contraignent à y aller ou y descendre, sinon c’est plus cher… horaires moins pratiques… L’ « ancienne » gare du centre-ville, bien plus facile d’accès, et qui a été rénovée tout récemment à grands frais avec un superbe grand parking tout neuf à côté, eh bien… les billets sont plus chers. Ou comment foutre en l’air l’argent public – pas foutu en l’air pour tout le monde, rassurez-vous – et piétiner l’intérêt général. Demandez-vous pourquoi.