Mes veilleurs meuh à moi pour 2017

je voulais vous entretenir de Charlie-Hebdo qui blasphème Vladimir Poutine et les glorieux Choeurs de l’Armée Rouge endeuillés par un accident d’avion : pas la peine, il se trouvera bien quelques nationalistes Grand-Russes et fanatiques bornés pour démontrer, Kalachnikov ou parapluie bulgare à l’appui, qu’il est interdit de se marrer de certains trucs – surtout si c’est de mauvais goût, ce qui est mon sentiment.

Je voulais vous causer de monsieur Estrosi qui, fort de l’appui (qu’il dit) de la Région PACA et de la Métropole Nice-Côte d’Azur, va en Israël bichonner monsieur Netanyahou dans le sens du poil et l’assurer de sa solidarité pleine et entière face à la récente résolution de l’ONU qui vitupère les implantations de colonies en Cisjordanie occupée. Monsieur Estrosi joue là un peu beaucoup perso, comme on dirait au foot. Il va se faire tacler.

Eh zut non, je ne vais pas vous gonfler avec de la politique, des problèmes de société, des histoires de bien-pensance : enfin une bonne nouvelle, c’en est fini de 2016, annus horribilis paraît-il pour les chanteurs en vogue. En fait j’ai du mal à suivre : s’il est vrai que j’ai pleuré la mort toute récente de Pierre Barouh, « chabadabada, chabadabada », en revanche quand on m’a causé de George Michael, j’ai levé les sourcils « c’est qui ce mec ? » Bon, il faudrait suivre, mais j’ai du mal à suivre, je le répète ; à ma décharge il faut dire que George Michael ne m’a jamais été nécessaire.

Alors voilà : l’année 2017 sera, je le, je vous le souhaite ardemment :

  • pas bissextile : elle en restera à 365 jours, sinon elle serait divisible par 4 sans être un multiple de 100, ou dans ce cas ce serait un multiple de 400 (le prochain multiple de 100 et de 400 se fera sans moi, très probablement).
  • Première : 2017 n’est divisible que par 2017 ou par 1, ce qui est peu. Ce qui rend inutile également le paragraphe du dessus, expliquez pourquoi : vous avez une heure.
  • Ensoleillée le jour, et pluvieuse la nuit – modérément, mais assez pour arroser mes plants de haricots. Qu’il fasse jour à Honolulu quand il fait nuit chez moi me culpabilise un peu, mais bon, ils se feront une raison, c’est loin Honolulu.
  • Pas trop froide : je me chauffe au gaz, et comme le gaz va augmenter de 5 % alors que mes revenus sont immuablement identiques, hein, mollo les gelées matinales.
  •  Et surtout, surtout, hein, la santé ! ah ça oui, la santé c’est sûr que c’est précieux. Ma devise : « deux-mille-dix-sept, et péter de santé ». Sauf certains malfaisants, bien entendu, que j’ai déjà leurs statuettes de cire sur mon bureau, avec des aiguilles pour m’occuper d’eux.

Mais on l’a dit, pas de politique ! et puis, bonne année, hein, etc.

Tibert