( Le débat sur la PMA pour tous (mère 1, mère 2 : je plains la mère 2 ! ) : en fait, c’est pour toutes qu’il faut comprendre, vu que la procréation c’est assez massivement féminin, avec un apport masculin certes, très ponctuel et microscopique. En outre, nous raconter qu’on débat de la PMA mais pas du tout, grands dieux, jamais, voyons, de la GPA, la Gestation Pour Autrui, fi donc… c’est se cacher derrière son petit doigt. Qu’arrivera-t-il immanquablement (on parie ?) si la PMA pour tous est adoptée ? les mâles en manque de marmots entre eux (père 1, père 2, ça paraît symétriquement évident), vu qu’ils sont physiquement inaptes à fabriquer des mômes, même avec assistance extérieure, brameront que c’est pas juste, y a pas de raison, et eux alors etc… et il faudra donc adopter de même, c’est logique et imparable, la GPA pour tous. CQFD )
Et puis j’ai lu une amorce d’article du Monde « payez- pour-lire-en-entier » : sur Jérôme Fourquet et son bouquin, « L’archipel identitaire« . Voilà un type qui utilise des statistiques quasi « ethniques » ! tenez, sur le maigre échantillon qu’il m’a été donné de consulter : dans le département du 9-3, 70 % des prénoms masculins déclarés à la naissance sont des prénoms autres qu’arabo-musulmans (exercice : calculez le ratio complémentaire à 100 % et qualifiez-le). Il existe donc des statistiques de ce genre ? c’est dingue. Moi qui pensais que c’était stigmatisatoire, vilain-pas beau… questionner les replis identitaires, c’est forcément négatif, non ? quasiment du sabotage d’ambiance. Tout baigne, enfin, quoi… c’est simple : il suffit de sortir des bonnes statistiques, ou pas du tout.
Tibert