Le titre est certes un peu décalé : la kasherouth, c’est la « diète éthique » juive, l’ensemble des règles qui guident le choix et l’élaboration des aliments pour les Juifs pratiquants. Mais les Goyim (les Gentils, les non-Juifs, quoi ! ) se sont approprié « kasher », devenu mot du dico, synonyme de « correct », « dans les règles », « conforme ». Donc, reprenons, le condom est-il kasher ? pas chez les Catholiques purs et durs, on sait ça : le papam est contre, ça diminue les sensations. Mais chez les Juifs ? idem, il faut croire.
Qu’en sais-je ? eh bien, lisez cet article assez ahurissant du Figarôt, qui nous apprend que « les Juifs redoutent leur extinction à terme« . En bref, c’est pire que la shoah ! Et pourquoi ? l’article nous le détaille…
– Il y a plein de « Juifs » non pratiquants, mécréants, agnostiques. C’est bien normal ! chez tous les êtres pensants et doués de raison, il est permis de s’interroger sur la rationalité de certaines histoires, sur les prophètes barbus qui rencontrent le Grand Chef en haut de la montagne (le mont Sinaï : 2.285 mètres, tout de même, une belle excursion, et Moïse n’avait pas de bâtons de randonnée télescopiques), sur la mère de Jésus qui monte au Ciel, etc. Mais, mais… ces Juifs, sont-ils vraiment Juifs ? puisque non-pratiquants ?
– La religion juive est une des rares qui ne prosélyte pour ainsi dire pas ; donc si vous voulez vraiment vous convertir, devenir Juif, soyez persuasif, opiniâtre, renseignez-vous, instruisez-vous, on ne recrute pas facilement. Le sang neuf, si l’on peut dire, ne vient que peu de l’extérieur.
– Ce qui peut aider, c’est d’épouser un, ou mieux, une Juive : la conversion est alors examinée avec plus de bienveillance, avec intérêt même, car ça permet de former une famille Juive. L’article dont je vous entretiens appelle ça des « mariages mixtes« . Et, je cite : « Ils se multiplient et même s’ils se produisent avec une femme juive, ils contribuent, estiment les rabbins, à «affaiblir» l’identité de la communauté car ils provoquent un éloignement culturel et religieux, phénomène qu’ils dénomment «l’assimilation». » Essayons de traduire… parler de « racisme » serait évidemment inapproprié, il ne s’agit pas de « races », mais ça sent furieusement le communautarisme.
– La bonne voie, la technique normale, classique, pour être Juif, c’est de naître de mère Juive. Donc c’est simple, résumons : très peu d’apports extérieurs, mariages mixtes mal vus (ça affaiblit l’identité)… pour « bien » perpétuer la communauté juive, reste aux femmes Juives à se montrer fertiles (et à leurs partenaires d’assurer, ça va de soi). Et que nous dit cet article ?
Le taux de fécondité des femmes Juives « religieuses » (très pratiquantes) est de 5,9 ; celui des Juives « laïques » (pas pratiquantes) de 1,2 : une Juive « religieuse » engendre presque 5 fois plus qu’une Juive « laïque ». Connaissant l’efficacité de la méthode Ogino et du coïtus interruptus, et supposant que les Juifs « laïcs », eux, comme tous les laïcs modernes, choisissent de procréer ou pas, on peut en déduire, quasiment les yeux fermés, que les Juifs « religieux » s’interdisent toute contraception. Condom et pilule : pas kasher du tout, donc.
On le voit, Papam et rabbins, même combat ! On attend la confirmation chiffrée, et notamment un autre article ahurissant du Figarôt sur la fécondité des femmes Catholiques traditionalistes : seront-elles à la hauteur ?