Les Anglais ont le Black Friday, le Boxing Day… plein de days pour tenter de fourguer au chaland des marchandises pour lesquelles il n’a hélas pas assez d’appétence en temps normal. Lui faire ouvrir son larfeuille, mettre à l’air sa carte bancaire… alors, jalouses, nos enseignes commerçantes leur ont emboîté le pas, et nous ont déjà infligé un Vendredi Noir à la mint sauce avec de la jelly, bref le Black Friday en VO, comme si on ne pouvait pas se faire un Jeudi Vert ou un Mardi Rose !
Et comme ça consomme mollement, comme ça ne se bouscule pas pour acheter des machins pas forcément utiles et dont l’obsolescence programmée rendra très vite nécessaire le remplacement, ils remettent ça un autre jour – quelques jours en fait : ce sont les French Days ! admirez l’inventivité, la tempête créative qui a permis de pondre cette appellation résolument gauloise ! bien de chez nous ! typiquement française !
Non seulement c’est encore du poussif pousse-à-l’achat à coups de promotions plus ou moins bidon – pour se rattraper les jours d’après, tout de même – mais c’est une fois de plus une dénomination con, une dénomination de primates anglolâtres. Boycottons (zut c’est de l’anglais), non, snobons ces mercantiles French Days. TOUS nos jours sont français, et c’est tellement meilleur !
Tibert