Le coup du 22

On sait que les Grandes-Oreilles états-uniennes et leurs disciples britanniques sont captivées par ce qui se dit en Europe occidentale – et ailleurs, d’ailleurs ; que nos cellulaires sont écoutés, etc.  Au point que c’est le New-York-Times, là-bas aux USA sur la côte Est, qui a ses entrées chez ces indiscrets et nous raconte l’histoire du pilote parti pisser dans la cabine passagers (*) mais qui trouve, à son retour au poste de pilotage, porte close et verrouillée, et il peut gueuler, supplier, taper sur la porte avec sa godasse, manipuler le pied de biche de détresse, rien à faire, ça descend, allez savoir pourquoi. Les enquêteurs européens – Français probablement – vont pouvoir maintenant résoudre, outre l’énigme principale, la question subsidiaire : qui a cafté ? parce que ça entretient l’idée saugrenue, chez nous les petits, les sans-grades, qu’on « nous cach’ tout on nous dit rien ». A partir de là, évidemment, on peut se poser plein de questions, le mal est fait. Tels Fernand Reynaud l’Auvergnat, nous allons devoir orienter nos paraboles-satellite vers New-York pour avoir des nouvelles d’Asnières.

Tibert

(*) Moi qui croyais qu’ils avaient chacun une bouteille de soda « low-carb » 2 litres à large goulot et à portée de main pour se soulager sans quitter des yeux les cadrans… avec les femmes pilotes, que voulez-vous, c’est pas possible, ces bonnes pratiques se perdent.