La démocratie paisible a vécu ; on fait mine de commencer à s’en apercevoir… quoi ? des barbares saccagent La Plus Belle Avenue Du Monde ? (AOC franchement chauvine, faut pas pousser !). Eh oui, et c’était prévisible, au vu des appels guerriers des divers dirigeants historiques des GJ. Un détail : le mot ultimatum a-t-il un sens ? on a posé un ultimatum à Macronious ce samedi n° 18, modestement nommé ACTE XVIII. Et l’on apprend ça benoîtement, pas de problème… « Ultimatum et Démocratie : vous avez deux heures« .
D’un autre côté, on a des dirigeants – ce n’est pas Macron qui a inauguré ça, il suit le sillon, c’est peinard – qui pendant des décennies nous ont fait du « chante beau merle, tu peux flûter, ça ne changera rien ». Des qui sont bien confortables dans leurs bulles dorées – et il y a en plusieurs, des bulles moëlleuses, des tas, même ! Tristement, on a constaté au début du mouvement des GJ que, hélas, ce n’est que lorsque ça pète gravement que là-haut ça finit par s’intéresser à ce qui nous soucie. Ah tiens ? il y aurait un problème ? le peuple gronde ? qu’est-ce ?
La démocratie est très mal armée pour résister aux voyous : elle prend trop de pincettes, fait trop de ronds-de-jambes. Il va falloir muscler les moyens de riposte, arrêter de jouer les Bisounours : faire les gros yeux, ça ne suffit pas. Il est clair, d’un autre côté, que les institutions doivent se réformer vite, vraiment, sévèrement, vers plus de sobriété, moins de décorum et plus d’écoute : les Scandinaves savent faire, eux, donc c’est possible. On a des progrès à faire ! C’est dur, je sais, la soupe sera moins épaisse, mais ça urge. Et ne demandez surtout pas aux sénateurs s’ils sont d’accord : ce sera non. On prend les paris ?
Tibert