C’est une info à la radio ce matin, mais à « gougler » ou « binguer » tous z’azimuts on ne trouve guère que ça d’écrit clairement.
Il s’agit de la Grèce, Grèce, qui pour dissimuler ses petits problèmes budgétaires sans risque de remarques désobligeantes de Bruxelles, une fois, a pris conseil – pour quelques centaines de millions d’euros, pas gratoche, non mais – auprès de la banque bien connue, « trop grosse pour couler » comme chacun sait, Goldman Sachs. Laquelle lui a monté des emprunts, des bidouilles financières… bref, écran de fumée efficace, car le pétard de la débine de la Grèce n’a explosé au nez des Européens que le mois dernier.
On sait que – ce n’est pas écrit dans le marbre, mais ça se sait – que ce sont les anglo-saxons, via les grandes banques d’affaires états-uniennes et britanniques – celles que le contribuable a renflouées – qui essaient présentement de déstabiliser l’euro. L’euro qui les emmerde, pour parler clair. Et puis ça leur ferait du fric, en jouant dans le bon sens – et tant pis pour les citoyens d’Europe.
Ce qui est savoureux, là dedans, c’est que l’info de ce matin énonçait que ladite Goldman Sachs – pas cons les mecs – tout en « aidant » la Grèce à dissimuler ses bricolages financiers, tout en la « soutenant » comme la corde soutient le pendu, jouait simultanément la Grèce « à la baisse » : ils savaient bien, les petits coquins, que leurs manips avec Athènes finiraient par tourner en eau de boudin : autant prévoir le coup, pas vrai ?
Bien, la finance internationale… excellente mentalité, on apprécie beaucoup. On cherche vainement des qualificatifs… les mots sont impuissants… pardon ? vous proposez « à gerber » ? oui… ça rend à peu près l’idée… à gerber.
Tibert