Bon je sais, ça caille en France, la faute au Moscou-Paris, son anticyclone glacial, et voilà, le grand bazar des transports qui revient, on a skié sur les pentes de l’avenue de Lodève à Montpellier, etc. Je sais. Ben quoi, c’est l’hiver, non ? On passe à plus notable.
Le Brexit achoppe ! et il achoppe parce qu’en quelque sorte la question de la frontière Ulster-République d’Irlande empoisonne le débat. Frontière qu’il faut s’efforcer de gommer pour garantir la fluidité des échanges, mais frontière que madame May la Chef britannique veut qu’on marque bien bien comme étant de son côté… vous pourrez lire ça dans le Monde, c’est un peu confus mais bon…
L’article note que la bonne solution simple et efficace serait de réunifier enfin l’Irlande ! certes, mais pensez-vous que ça va se faire ? évidemment que non, ce serait une baffe monumentale aux Britanniques. Donc ça ne se fera pas, du moins ça m’étonnerait bigrement.
Mais ce serait justice, et comment ! l’histoire avec un grand H montre que l’Angleterre s’est comportée de manière peu élégante – c’est une litote – avec les Irlandais. Citons monsieur Cromwell et ses campagnes quasi génocidaires contre les catholiques irlandais… dans les années 1649. Citons la grande famine des années 1845-52, et le récent conflit qui s’est éternisé en Irlande du Nord. Le Sud de l’Ile a gagné son indépendance depuis bientôt 100 ans ; le Nord reste une verrue britannique, c’est clair. Bref : je plaisante, là, mais unifier enfin l’Ile entière d’Irlande dans la République du même nom serait assez dans le (bon) sens de l’Histoire dans une Europe apaisée, pour employer un adjectif à la mode.
Bon, on peut rêver, non ? en attendant nos voisins continuent de réclamer le beurre et l’argent du beurre, leur succulent Brexit, quasiment aux petits oignons – avec tous ses avantages mais sans ses inconvénients. Ils sont comme ça, que voulez-vous…
Tibert
PS – J’apprends que Canal + cesse de retransmettre les chaînes de la nébuleuse TF1 sur ses propres grilles. Ceci m’attriste profondément, je vous assure, quelle détresse ! et comment pourrons-nous y survivre ? sniff… 😉