( J’en ai marre de Jill et John, ras le béret. On doit en être à neuf morts depuis le début du truc ; Mai 68 fut bien moins sanglant. Il faudra bien un jour remettre les choses à l’endroit : 1) bloquer les ronds-points c’est illégal, et ça fout logiquement tout les gens bloqués en pétard. 2) Moi je prends peu ma voiture, je suis emmerdé mais ponctuellement – notez, ça ne me rend pas les obstinés « on ne lâche rien » de la palette flambée plus sympathiques. Mais les routiers, qui galèrent de blocage en blocage à longueur de journée ? eh bien il y en a qui pètent les plombs, qui tentent de passer en force, d’où les morts récents. C’est lamentable ? c’est lamentable, des deux côtés. )
Mais bon… on a reçu ça, de la SNCF la coquine, la SNCF qui a augmenté méchamment ses tarifs planchers TGV depuis octobre, profitant qu’on avait le dos tourné – exemple de 25 euros à 35, du 40 %… et le pouvoir d’achat ? ben le pouvoir d’achat, plouf ! La SNCF, donc, merci pour ces délicates attentions tarifaires, après la journée des femmes, des mamans, des secrétaires, du patrimoine, des crêpes, des… bref, la SNCF nous annonce la journée de l’orgasme ! et la nuit la plus longue de l’année.
Vous saisissez le rapport (consenti, bien entendu) ? la nuit du solstice d’hiver est effectivement très looonnnngue, et donc ? dois-je vous faire un dessin ? sachant qu’un mâle moyen-normal a besoin d’environ six-sept minutes, préparatifs compris, pour conclure, puis se tourne poliment du côté de sa table de nuit pour roupiller après avoir marmonné » alors, heureuse ? » (*), à quoi ça sert que la nuit soit super-longue ? il n’y a d’ailleurs quasiment plus aucun train de nuit – pas rentable – pour fricoter avec la madone des sleepings. Oui-SNCF essaye en fait de nous vendre du voyage, hôtels, séjours, transports… que ne nous les propose-t-il aux tarifs d’avant octobre ? ce ne serait pas franchement orgasmique, mais follement excitant.
Tibert
(*) Réponse classique : » ah oui… heureuse que ce soit fini ! )