Une cité de Fréjus (de La Garenne-Brelan, de Neuneu-les-Mimines, de Tagada-sur-Mer) a rejoué hier le scénario 12 bis légèrement modifié pour ne pas lasser les spectateurs : un « jeune » (cette fois, variante, le Figarôt ose donner le blaze du jeune homme) fuit un contrôle de police – sa moto est hors-la-loi – et se tue à vouloir jouer les cascadeurs. Révolte populaire donc dans le droit fil du scénario, flics malvenus, contrôles non tolérés, inadmissible, émeute, magasins incendiés, gnagnagna, on connaît. Petite coquetterie du scénariste : » les policiers ont alors envoyé des grenades lacrymogènes, sans pouvoir pénétrer dans la Gabelle« .
Aveu d’impuissance donc. On peut rien faire, chef.
Bon… comme on dit familièrement, « on fait quoi, là ? » on attend anxieusement des initiatives. Les territoires perdus de la République, tout ça… kärcher… zones de non-droit… blah-blah-bla.
Paroles, paroles, paroles, chantait Dalida.
Tibert