Je m’en voudrais de commenter ce qui se passe depuis que quatre flics du 9-3 ont foiré une interpellation musclée sur un gars qui ne se laissait pas aisément interpeller. Mais ce gars est Noir, et la bavure, si bavure il y a – l’enquête est en cours – prend tout de suite une dimension dantesque ! Je suggère donc que désormais les polices de France et de Navarre n’interpellent que des Caucasiens bien Blancs, : ça n’évitera pas les possibles bavures, nobody’s perfect, mais ça évitera tout débordement.
Mais à part ça, je lis dans le journal que l’émission de Patrick Sébastien, hier soir à la télé sur France 2, a provoqué de violentes protestations : c’était, paraît-il, de la merde. « Le Grand Burlesque« , ça s’appelle, et l’animateur lui-même, grimé en Donald Trump, y recevait une tarte à la crème sur la margoulette… ha ha ha ça c’est rigolo en effet, on se marre (aux canards… coin coin, Donald, vous suivez ?).
Bref je m’interroge : rien ni personne n’oblige qui que ce soit à rester assis inerte et tétanisé, la zappette à la main, devant un écran de télé allumé sur un spectacle affligeant. Il est de notoriété publique que les programmes, le samedi soir spécialement, sont du niveau le plus bas, pitoyables, de purs navets, du genre un épisode de Zorro colorisé, un vieux Derrick de derrière les fagots… c’est exprès !! c’est fait pour. Pour que le samedi soir vous fassiez autre chose que de vous caler devant votre télé. Je reformule : le samedi soir on vous incite à sortir de chez vous, restau, théâtre, belote coinchée, cinoche, que sais-je ? Dit autrement : le samedi soir, sortez ! Capisci ?
C’est d’ailleurs pour ça que Patrick Sébastien s’est permis des prout-prouts, des grimaces et des guignoleries pitoyables : oui il aime les bon gros calembours et les tartes à la crème, et là il supposait qu’il n’y avait personne d’assez idiot pour visionner ça, ce qui permet de se lâcher, youpee. Bon, c’est un malentendu, quoi, un stupide malentendu, on va pas en faire un fromage.
Tibert